À peine suis-je sortie de ma pièce que Florence me tombe dessus.
«C'est bien tu es déjà levé, on t'attend pour le petit-déjeuner » me dit-elle.
Actuellement non Florence, je ne suis pas levé, je n'ai juste pas dormi, mais passons.
Je descends en bas et je viens m'asseoir à ma place au bout de table comme d'habitude sous le regard de tout le monde.
Zoé et les autres servantes font leur apparition pour nous apporter le petit-déjeuner.
«Je peux savoir ce que tu as sur la figure ? » demande Peter.
Je relève la tête et je vois que ça m'était adressé.
Zoé me mime ma joue dans le coin de la pièce et je pose ma main dessus, c'est de la peinture.
«Tu ne t'es donc pas lavé ? » dit Peter «Dans ce cas tu sors de table, tu reviendras manger ce midi » dit-il.
«Ce n'est qu'un petit peu de peinture » dis-je.
«Et peut-on savoir pourquoi tu as été fouiller dans la peinture de ton père ? » dit-il.
Je lance un regard à mon père en essayant de lui rappeler notre conversation d'hier soir, mais ce dernier est plongé dans une discussion avec son frère et sa mère.
«C'était dans mes affaires » dis-je.
«Sors de table » dit-il.
«Non, j'ai faim et je compte bien ma... » dit-il alors que je suis interrompu par un poing sur la table qui coupe toute conversation.
«Sors de table ! » s'exclame Peter en me regardant.
«Qu'est-ce qu'il se passe encore ? » s'exclame enfin mon père.
«Ta fille n'est pas lavée, une vraie souillon elle devrait être en train de faire la cuisine au lieu d'être à notre table » dit-il alors que je lève les yeux au ciel.
«Maïa va te nettoyer et revient à table» dit mon paternel.
«Non» s'exclame Peter «Tu es peut-être parti il y a longtemps Marius, mais les règles n'ont pas changé, si tu n'es pas lavé tu ne manges pas » dit-il.
Mon père me lance un regard et je comprends qu'il ne pourra rien faire pour moi.
Je racle bien la chaise contre le parquet en fixant Peter avec un sourire en coin et je finis par me lever pour sortir de la salle à manger.
Je prends la direction cette fois-ci de ma chambre et après m'être lavé, je m'écroule dans mon lit pour rattraper ma nuit.
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«Mademoiselle ? » s'exclame une voix venue de nulle part dans mes rêves «Mademoiselle ! » s'exclame encore cette voix alors que je sens qu'on me tape légèrement.
Je finis par ouvrir les yeux et c'est en voyant Zoé au-dessus de moi que je prends conscience que je ne rêvais pas.
«Zoé par pitié, appelez-moi Maïa » dis-je.
«Désolé » dit-elle «Je suis venue vous réveiller avant que ça ne soit l'un de vos parents »dit-elle.
«Quelle heure est-il ? » dis-je en me redressant dans mon lit.
«Il est presque 19 heures » dit-elle.
«19h!» dis-je.
«Oui » dit-elle «Votre grand-père exigeait de vous réveiller, mais.. » dit-elle alors que je la coupe.
«Cet homme n'est définitivement pas mon grand-père » dis-je.
«Votre père l'a empêché de faire quoi que ce soit » me dit-elle.
«Comme c'est étonnant » dis-je en levant les yeux au ciel tout en sortant du lit.
«Je dois vous aider à vous préparer pour le bal de ce soir » dit-elle.
«J'avais oublié ça » dis-je en regardant par la fenêtre.
«Il s'agit du bal des Fatherington » dit-elle.
«Une famille bien fortunée, j'imagine » dis-je en me retournant vers elle, les mains posées sur les hanches.
«C'est exactement ça » dit-elle en partant vers la salle de bain alors que je la suis.
«Votre bain est déjà prêt » dit-elle alors que je souris en sentent les odeurs de fleur d'oranger.
«J'ai cru comprendre que vous aimiez ce genre de senteur » dit-elle en me souriant.
«Merci beaucoup Zoé » dis-je en laissant glisser ma chemise de nuit le long de mon corps pour rentrer dans le bain.
Elle quitte la pièce le temps d'un instant et je viens me prélasser dans ce bon bain chaud.
Une vingtaine de minutes plus tard, elle rentre dans la salle de bain avec deux tenues.
«Laquelles ? » me dit-elle alors que je souris.
«Aucune des deux » dis-je «J'ai une bien meilleure idée et on va vite remplacer ses affreuses robes londoniennes par mes robes égyptiennes » dis-je.
«Je ne suis pas sûr que ça soit au goût de votre famille » dit-elle.
«C'est justement pour ça » dis-je en lui souriant alors qu'elle lâche un rictus.
«Tout le monde a remarqué comment il vous traite » dit-elle.
«Tout le monde ? » dis-je.
«Oui, tout le personnel de maison » dit-elle «Si jamais vous avez un soucis ou autre vous pouvez vous adresser à n'importe qui ici » dit-elle.
«Je vous remercie » dis-je en me levant pour aller me sécher à l'aide d'une serviette.
«Qu'est-ce que vous désirez pour vos cheveux ? » me dit-elle.
«Détaché » dis-je «J'ai toujours eu les cheveux détachés mise à part quand je pei..» dis-je en m'arrêtant toute seule «Quand je vais faire du cheval » trouvant une excuse ridule.
Je rentre dans ma chambre et je pars vers l'un de mes coffres qui n'a pas été déballé puisqu'il s'agit de mes plus belles robes, cousu par ma grand-mère et ses amis.
«Celle-ci sera parfaite pour ce soir » dis-je en sortant robe or.
«Wouah » dit Zoé.
«Elle est magnifique n'est-ce pas ? » dis-je fière du travail de ma grand-mère.
«Je n'avais encore jamais vu une couleur pareille » dit-elle en venant toucher le tissus.
«Et ça, papy Peter va pas du tout aimer » dis-je dans un sourire diabolique.
Il n'avait pas qu'à me traiter comme une moins que rien et encore moins jeter le portrait de ma mère au feu.
«Je vous aide ? » dit-elle.
«Je peux le faire toute seule vous savez » dis-je.
«Je suis là pour ça, vous savez » dit-elle.
«Et bien profitez de ce temps pour... vous asseoir sur un fauteuil et vous détendre » dis-je en lui souriant.
«Oh non je... » dit-elle.
«Ce n'était pas une question Zoé, je sais que c'est votre travail, mais je n'ai pas besoin de votre aide » dis-je en partant dans la salle de bain.
«Vous êtes différente de votre famille » dit-elle en haussant la voix pour que je l'entende.
«Je l'espère bien » dis-je dans un rire.
Bien, il est temps de me préparer pour éblouir papy et mamie...
Voilà le chapitre 7, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retour avec impatience :)
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Maïa Davies et Bénédict Bridgerton
FanfictionQuitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa. Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...
