Je sens des douces caresses sur le long de mon bras qui finissent par me réveiller.
J'ouvre délicatement les yeux et mon cœur se met à battre la chamade quand je me rends compte de la situation.
Je suis collé contre le torse de Bénédict, la tête sur son pectoral gauche et mon bras gauche enroulant sa taille alors qu'il tient un livre qui se trouve devant moi tandis qu'il me caresse le bras avec sa main libre.
Et mon Dieu ce que je suis bien comme ça, pour rien au monde je n'échangerai ma place.
«Tu lis quoi ? » dis-je alors que ses mouvements s'arrêtent brusquement au son de ma voix.
«Le bourgeois gentilhomme » dit-il alors que je ne dis rien.
«Merci pour cette nuit » dit-il alors que je me redresse sur mon coude droit pour le regarder et je me rends compte qu'il est habillé.
«De rien » dis-je «Tu vas mieux ? » dis-je.
«Comment pourrais-je être encore dans le mal » dit-il alors que mon bas-ventre se tord d'une douce douleur à sa voix douce.
Mes yeux se posent involontairement sur ses lèvres et je sais que je n'ai pas le droit d'y toucher, mais je les désire tellement.
Je relève mon regard dans celui de Bénédict qui me renvoie des décharges qui ne résument rien de bon.
Mon souffle devient plus rapide, sentant l'ambiance devenir beaucoup plus lourde surtout quand la main de Bénédict vient longer le long de mon bras puis se pose sur ma hanche alors que je ferme les yeux et je viens discrètement serrer mes jambes entre elles.
«Je te désire tellement Maïa » dit-il dans une voix pleine de désir qui me fait fondre.
«On ne peut pas » dis-je alors ma raison m'empêche de faire une énorme connerie tandis que mon corps n'appelle que lui.
«Regarde-moi » dit-il alors que je finis par ouvrir les yeux pour le regarder «On a encore quatre jours pour profiter de l'un et de l'autre» dit-il en passant sa main en-dessous de ma robe de nuit.
Je me lève debout piquer à vif en essayant de me calmer.
«Tu me veux Maïa, comme je te veux » dit-il altos que je lui tourne le dos tout en posant mes mains sur mon dos.
«Cette nuit lorsque j'étais fiévreux, j'ai rêvé de toi » dit-il alors que j'entends le lit craquer «Tu étais sur moi, nue, en train de nous procurer du plaisir à tout les deux jusqu'à ce je sois réveillé par toi » dit-il alors que je le sens juste derrière même.
Il ne me touche pas, mais je sens sa présence juste derrière moi.
«Je n'ai jamais autant désiré personne, je n'ai jamais autant voulu être avec quelque d'autre que toi » dit-il.
«Même pas ta femme » dis-je en essayant de briser cette ambiance électrique, mais ça ne marche pas.
«Même pas elle, elle est très loin, très très loin de toi » dit-il en passant ses mains autour de ma taille tout en déposant sa tête dans mon cou.
«Est-ce que tu me veux, comme je te veux Maïa » dit-il en mordillant légèrement mon cou tout en remontant ma chemise.
«Est-ce que je suis le seul à rêver de te faire l'amour la nuit » dit-il en passant sa main sur ma peau nue.
«Est-ce que tu veux de moi Maïa ? » dit-il alors qu'il passe sa main entre mes cuisses tandis que ma tête bascule sur son épaule alors qu'il frôle mon entrejambe.
Je me retourne vers lui, le souffle court et je le regarde.
«Une fois » dis-je «Une fois pas plus » dis-je.
«Dieu soit loué, merci » dit-il avant de foncer sur mes lèvres alors que je viens gémir aussitôt à son contact.
Ses mains viennent se positionner sur min corps tandis que ses lèvres prennent d'assaut mon cou en alors que j'ai l'impression de rêver, mais non je suis bien réveillé.
Avec l'aide de ses mains il vient faire glisser mes bretelles de ma robe qui glisse au sol tandis qu'il me porte et vient me poser sur le lit tandis que je lui retire sa veste il m'embrasse en possessivité.
Je viens écarter les boutons de sa chemise tandis qu'il vient m'embrasser mon cou, mon buste pour déposer des baisers sur mes seins tout en me jetant un regard fier de lui quand je viens gémir.
Il vient sucer l'un de mes seins tandis que son autre main vient malaxer mon sein libre.
Ma main part s'ancrer dans l'oreiller tandis que mon buste se lève légèrement.
Après avoir délicieusement savourer ma poitrine, il vient descendre vers mon ventre tout en déposant des baisers mouillés tandis que mon ventre se crispe.
Il vient se placer entre mes jambes et plonge en son centre après un dernier regard tandis que je sens sa langue entre mes lèvres alors que ma bouche s'ouvre à la recherche d'air.
«Oh mon Dieu » dis-je alors que je sens sa langue entrer en moi tandis que son pouce vient titiler mon clitoris.
Mon souffle se fait de plus en plus court surtout quand il entre deux doigts en moi et s'amuse à faire de long va et vient lent, mais savoureux.
Il remonte rapidement vers moi en embrassant tout mon corps et déposant ses lèvres sur les miennes sans arrêter le mouvement de ses doigts en moi quand des coups contre la porte se font entendre.
«Monsieur ? » s'exclame Elton alors que Bénédict tourne sa tête vers la porte.
Non non non pas maintenant je sens que ça va venir.
Bénédict fait mine de rien entendre et continue.
«Ils sont tous arrivés» dit-il alors qu'il pose sa main sur ma bouche tandis que je suis foudroyé par l'orgasme.
«J'arrive » dit Bénédict d'une voix rempli de désir.
On entend Elton reparti et Bénédict enlève sa main de ma bouche alors que ma gorge est sèche et j'ai la tête qui tourne.
«C'est qui ils ? » dis-je difficilement.
«Londres » dit-il en se levant alors qu'il replace son pantalon comme il peut et me regarde.
«Le week-end à la campagne » dit-il «Je croyais que c'était la semaine prochaine » dit-il lui aussi légèrement essoufflé.
Génial...
Voilà le chapitre 53, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)
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Maïa Davies et Bénédict Bridgerton
FanfictionQuitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa. Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...