Chapitre 33

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«Dois-je prévenir le vicomte et la vicomtesse ? » demande l'homme

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«Dois-je prévenir le vicomte et la vicomtesse ? » demande l'homme.

«Non allez vous recoucher Brad, merci » s'exclame Bénédict alors qu'il me recule pour me regarder.

«Il voulait.. il voulait me » dis-je entre plusieurs sanglots «Il faut que... en Égypte » dis-je.

«Maïa calme-toi, tu es en sécurité ici » dit-il «Vient » dit-il en prenant ma main pour nous faire marcher je ne sais où, mais ma cheville ne me suit pas et je retombe sur mes genoux qui me font hurler de douleur, mais je garde ma bouche fermée et souffre en silence pour ne pas réveiller tout le monde.

«Mon Dieu, mais que c'est-il passé » dit-il en essuyant mes larmes de douleurs alors que je le vois inquiet.

Il se remet debout et vient se baisser pour venir me porter dans ses bras alors qu'il nous conduit plus à l'intérieur de la maison, pour y finir par le jardin et je comprends qu'il va nous emmener dans son atelier.

Une fois dedans il me pose sur l'unique chaise de la pièce, allume quelques chandelles et vient se baisser pour être à ma hauteur.

Je le vois regarder dans l'état que je suis alors que je le vois se contenir.

«Je suis fiancé à Lord Berbrook » dis-je en fixant le sol.

«Le mariage est prévu pour ce matin et Peter a compris que ça ne se passerait pas comme ça » dis-je alors que je vois son poing se refermer.

«Alors il m'a attrapé de force et m'a emmené dans une pièce tout en haut du manoir et m'y à enfermé en menaçant Florence et Émile de m'ouvrir » dis-je.

«Ils m'ont pas ouvert, mais je ne peux pas leur en vouloir » dis-je «Alors je me suis moi-même débrouillé à sortir par le fenêtre et voilà l'état » dis-je à effaçant la larme qui est en train de couler sur ma joue.

Je relève la tête vers Bénédict et je croise son regard inquiet et énervé.

«Il faut que tu m'aides à rentrer chez moi en Égypte, des demain matin ou sinon je.. » dis-je en ne finissant pas ma phrase.

«Je reviens » dit-il en se levant «Je vais aller chercher de quoi te nettoyer et penser tes plaies» dit-il.

Il me laisse seule tandis que je viens dénouer le tissus de ma robe autour de mon poignet qui est déjà bleuté à cause de la force de Peter et je souffle de soulagement quand je vois qu'il n'y a rien de grave.

Bénédict revient avec un panier rempli de je ne sais quoi et vient à mes côtés après avoir fermé la porte derrière lui.

Il se baisse à mon niveau et vient saisir ma main pour la regarder.

«Il n'y a rien de grave » dis-je.

«Bien au contraire Maïa, tout ça est trop grave » dit-il alors que je ne réponds pas.

Il vient saisir une bouteille d'alcool et l'imbibe dans du coton avant de le poser sur ma main alors que je viens la retirer.

«Ça pique » dis-je.

«J'en doute pas, mais il faut désinfecter » dit-il alors que je lui redonne ma main.

«Et ça ? » dit-il en parlant de la trace violette qui entoure mon poignet.

«Peter » dis-je.

Il souffle, pose le coton plus loin, et attrape une espèce de longue bande en tissus qu'il vient nouer autour de ma cheville sans me blesser plus que je ne le suis déjà.

Je ne sais pas si c'est de savoir que nous sommes que tout les deux, ou de le voir s'occuper de moi ou même de me toucher aussi délicatement que ça, mais je me sens toute chose.

Il vient récupérer un pot contenant une crème blanche et vient l'ouvrir pour prendre de la crème et en étalé sur mes genoux délicatement alors que mon bas-ventre se tord.

Je le vois fixer mes jambes dénudées, mais il ne dit rien et terminé sa tâche de médecin.

«Merci Docteur » dis-je en plaisantant, ce qui ne le fait pas rire tandis qu'il se relève.

«Tu as fait comment ? » dit-il cette fois-ci en me regardant.

«J'ai sauté par la fenêtre pour atterrir sur le balcon de ma salle de bain en dessus, cassé la fenêtre pour entrer dans la pièce et ensuite descendue les étages au plus vite pour quitter le domaine » dis-je.

«Tu es sacrément folle » dit-il «Tu aurais pu te tuer ».

«Ce qui n'est pas le cas » dis-je.

«Regarde ton état Maïa » dit-il légèrement énervé.

«Je préfère être comme ça, que de me savoir marier à Lord Berbrook aujourd'hui » dis-je.

Il me fixe et ne dit rien.

«Tu veux vraiment rentrer en Égypte » dit-il.

«C'est le seul moyen de me protéger » dis-je «Je veux revoir mes grands-parents » dis-je en baissant la tête pour cacher ma tristesse.

Ses doigts viennent attraper le bas de mon visage pour le faire relever la tête.

«Je t'emmènerai moi-même sur le port à l'aube vers un bateau pour Alexandrie » dit-il.

J'attrape sa main sous mon maintenant que je viens serrer.

«Merci du fond du cœur » dis-je.

Il me sourit assez tristement, vient récupérer une couverture qu'il vient étendre sur le sol.

«Désolé je n'ai que ça et je préfère te laisser ici que de te ramener dans une des chambres, on sait jamais » dit-il.

Il vient prendre un coussin et une autre couverture qu'il pose dessus.

«Ça va aller ? » me dit-il.

«Oui» dis-je alors qu'il se dirige vers la porte tandis que mon cœur se comprime.

Je finis par me lever difficilement tandis qu'il me regarde faire toujours la main sur la poignet.

Une fois debout je le fixe à mon tour.

«Bordel » dit-il en levant la tête avant de se diriger vers moi et de poser ses lèvres sur les miennes et je souffle de soulagement.

Il m'embrasse avec passion et se recule pour me regarder alors que je repose mes lèvres sur les siennes alors qu'il colle nos deux corps ensemble.

«Non» dit-il en se détachant de mes lèvres «Je ne vais pas pouvoir me contrôler » dit-il.

«Je m'en fiche » dis-je alors qu'il me regarde «Je veux le faire avec toi » dis-je toute tremblante.

«Tu es sûr ? Tu es blessé et j...» dit-il alors que je le coupe.

«Plus que sur » dis-je en attrapant sa main pour la coller sur mon corps.

Il me sourit et j'en fais de même avant qu'il ne recolle ses lèvres et son corps au mien.

Voilà le chapitre 33, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant