Chapitre 29

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Je finis par m'étirer comme une otarie dans mon lit tout en repensant à hier soir

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Je finis par m'étirer comme une otarie dans mon lit tout en repensant à hier soir.
À sa bouche contre la mienne que j'en ai automatiquement des frissons.

Cependant quand je repense au propos de Lady Danbury et concernant un mariage avec Bénédict, ça me laisse perplexe.

Je n'ai pas vraiment envie de me marier enfin je n'y ai jamais réellement pensé.
Je voulais simplement rentrer chez moi et je veux rentrer à Alexandrie.

Je viens souffler si fortement que je pourrais faire bouger mes rideaux d'un seul souffle.

C'est étrange, mais je n'arrive pas à m'imaginer marier et encore moins à Bénédict, ça paraît tellement improbable.

C'est mon ami, oui un drôle d'ami me souffle ma conscience alors que je peste intérieurement.

Je finis par me lever en rager au lieu de me perdre dans mes pensées et de finir à ruminer comme une vache.

Je tire mes rideaux et je viens enfiler rapidement une robe histoire d'aller prendre mon petit-déjeuner avant de m'habiller correctement.

J'enfile des pantoufles et je descends en bas et je souris constatant que je n'entends aucun bruit signe que personne est en train de prendre son repas et que je serai certainement en paix.

J'arrive dans la salle à manger toute joyeuse quand je finis par perdre mon sourire en voyant tout le monde réunis sauf mon père dans un silence morbide.

«Bonjour... » dis-je doucement en allant m'asseoir pour commencer à manger alors que Florence et Peter me regarde manger alors que Émile quitte la piste en pestant.

Je les regarde, mais sans plus je continue mon festin ayant une faim de loup.

C'est alors que je vois des larmes dégouliner sur le visage de Florence qui laisse ma bouchée en suspens.

Je finis ma bouché et je la fixe ne sachant que faire.

«Qu'est-ce qu'il y a ? » dis-je.

«Le médecin est en haut... avec ton père » dit-elle.

«Oh il a enfin décidé de le rappeler pour sa toux » dis-je en buvant une tasse de thé.

«Oui » dit Florence.

«Alors pourquoi ces têtes » dis-je en m'installant au fond de la chaise.

«Le médecin est venu nous avertir que la rhinopharyngite qu'il a constaté la semaine dernière, n'en est pas une » dit-elle alors qu'elle se remet à pleurer.

«Il a quoi alors ? » dis-je commençant à m'inquiéter.

«Il ne sait pas » dit-elle «Il a constaté, une grosse fatigue, qu'il a perdu du poids et que sa gorge est bien trop enflammé et sur quelque chose attend ses poumons » dit-elle.

«Ça veut dire quoi ? » dis-je inquiète.

«Ça veut dire que ton père va mourir espèce d'idiote » me dit Peter dans un regard noir alors que je secoue la tête.

«Non» dis-je «Non, non, non » dis-je en me répétant tout en me levant pour gagner l'étage de mon père.

«Reste là » s'exclame Peter, mais je ne l'écoute pas et fonce vers l'étage de mon père alors que la porte d'entrée s'ouvre sur Émile et Elizabeth.

Une fois a son étage, je me dirige en courant vers sa porte que j'ouvre et je le vois tousser dans un mouchoir blanc qui vire au rouge.

«Non» dis-je.

«Mademoiselle veuillez sortir » s'exclame le médecin que j'ignore aussi à son tour.

«Tu ne vas pas mourir hein ? » dis-je alors que la vision de mon père me foudroie, pale, des cernes noirs, dégoulinant de sueur.

«Hier soir il allait bien » dis-je au médecin.

«Moi-même je ne comprends pas son état, mais surtout la maladie dont il souffre» dit-il alors que je me mets à pleurer.

«J'ai déjà perdu ma mère d'une maladie inconnue, il est hors de question que je perde aussi mon père alors vous allez me trouver rapidement un remède » dis-je en criant sur le médecin.

«Maïa » s'exclame difficilement mon père.

«Je vous parle » dis-je en criant sur le médecin.

«Je suis désolé mademoiselle » dit-il alors que mon père m'appelle et je me retourne vers lui les larmes aux yeux.

«Je suis désolé » dit-il en me tendant sa main que je viens saisir.

«Il y a une solution » dis-je alors qu'il tente de me sourire.

«Je ne crois pas » dit-il en toussant «L'exemple n'est pas correct, mais regarde ta mère. Elle s'est battue pendant de nombreux moi et je ne serais pas capable de faire comme elle » dit-il alors que je commence à le voir flou à cause de mes larmes.

«Mais je vais devenir quoi moi » dis-je en larme.

«Tu le sais très bien » dit-il en souriant malgré la douleur «Tu vas retourner chez toi et reprendre ce qu'il te revient de droit, j'ai envoyé une lettre à la reine elle doit être actuellement au courant de la vraie artiste » dit-il alors que je me concentre sur ma respiration pour ne pas éclater en sanglots.

Le bruit de la porte s'ouvre et nous tournons le regard vers Elizabeth et le reste de la famille.

«J'aimerais lui parler » me dit-il alors que je souris malgré mes larmes «Ne change jamais Maïa » dit-il alors que mes barrières craquent et j'éclate en sanglots.

«Je m'excuse pour tout, tout tout » dit-il «Je n'ai pas été le père qu'une fille comme toi mérite » dit-il.

«Je te pardonne » dis-je en hochant la tête et en lui souriant alors qu'il semble soulagé.

«Ne t'arrête jamais de peindre » dit-il en déposant un baiser sur ma main alors qu'Elizabeth vient à mes côtés.

«Promis » dis-je en me dirigeant vers la porte.

«On te surveillera de là-haut » dit-il alors que je hoche la tête tout en sortant dehors pour m'appuyer contre le mur tout en laissant couler mes larmes sur le parquet.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté accoudé au mur, mais j'ai l'impression d'étouffer il faut que je prenne l'air.

Je suis en train de descendre les escaliers quand je suis stoppé par un cri, le cri d'Élisabeth qui appelle mon père alors que je suffoque comprenant ce qu'il se passe, si bien que les cris de Florence se mélangent au sien ce qui me fait perdre la tête.

J'essaie tant bien que mal de descendre les escaliers malgré le tournis et la vision floue.

Et quand j'arrive en bas près de la porte d'entrée cette dernière s'ouvre sur Bénédict, avec un bouquet de fleur le sourire aux lèvres qu'il perd directement en voyant mon état alors que je finis au sol inconsciente.

Voila le chapitre 29, j'espère qu'il vous a quand même plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant