Chapitre 17

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Cinq jours viennent de passer depuis mon retour de l'académie avec Bénédict

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Cinq jours viennent de passer depuis mon retour de l'académie avec Bénédict.

Durant ces derniers jours, il y a eu deux bals que j'ai passé en sa compagnie sous l'œil énervé de Lord Berbrook ainsi que celui de Peter qui voulait sans cesse me le mettre dans les pattes.

Mais c'est sans compter sur l'aide précieuse et l'entêtement inattendu de Florence qui a empêché son mari en me souriant et j'ai compris que notre accord était toujours intact du moment que je passe mes soirées avec un homme de bonne famille.

Autre chose, mon père et moi avons été conviés à un week-end à la campagne par la famille Bridgerton dans deux jours, ce qui a fait scandale encore une fois quand Peter n'a vu qu'il n'était pas invité, lui Lord Davies.

En attendant ce week-end, je suis là, au musée royal afin de préparer une nouvelle exposition que mon père a intitulé les femmes du Moyen-Orient.

Je dois dire que la Reine Charlotte a été tout à fait charmer par l'idée et à donné son accès total à mon père pour disposer de se œuvres comme bon lui semble dans une pièce encore non exposée au grand public.

Maintenant je ne suis pas sûr que les portraits de ma mère, de ma grand-mère, de mes tantes, de mes cousines et de toutes les femmes que j'ai pu rencontrer durant ma vie là-bas me rendent en joie d'être exposé devant l'aristocratie de Londres.

Au fil du temps, j'ai pu comprendre que certaines de ces personnes sont simplement présentes durant les événements pour critiquer et faire éclore un scandale, alors je n'ai pas vraiment envie d'entendre des critiques sur les personnes que j'aime, mais aussi sur mon travail.

«Je n'aurais jamais pensé être là » s'exclame Bénédict en me coupant de mes pensées.

«Et moi donc » dis-je en lui souriant.

En effet, après la prise de parole de mon père  à l'académie, un professeur lui a demandé si il pouvait emmener ses élèves voir comment se monte une exposition et bien évidemment il a accepté, d'où la venue de mon ami ainsi que cette jeune femme au loin qui a monopolisé la présence de mon père.

Je vois le commissaire d'exposition hésiter depuis maintenant cinq bonnes minutes à déranger mon père pour lui demander où placer ses œuvres, mais celui-ci est plus concentré sur la jolie jeune femme.

Je me dirige donc vers ce dernier qui a l'air bien embêté.

«Je peux vous aider ? » dis-je.

«Euh oui j'aimerais que votre père vienne avec mon équipe et moi pour savoir comment disposer les tableaux dans la salle, mais.. » dit-il alors que je le coupe.

«Désolé de vous déranger mais on t'attend » dis-je à mon père coupant leur discussion.

«Pour ? » dit-il alors que je souffle discrètement.

«Pour exposer tes œuvres » dis-je alors qu'il pose son regard vers l'homme.

«Je suis un peu occupé là » dit-il.

«Ça ne prendra qu'une vingtaine de minutes » dit l'homme un peu embêté.

«Tu peux t'en occuper non ? » me dit mon père.

«Pardon ? » dis-je interrogé de son audace.

«Tu vas t'en occuper, je n'ai pas le temps pour ça » dit-il en partant je ne sais où avec la femme.

Je me tourne vers l'homme et je lui souris en guise d'excuse quand Bénédict me rejoint n'ayant pas bougé de sa place.

«Elizabeth a toujours réussi à charmer » dit-il.

«Peu importe » dis-je «Allons-y » dis-je en rejoignant la pièce ou va se poser l'exposition.

Cinq hommes sont là en plus des étudiants.

En voyant mes caisses de couleurs, je sais pertinemment quelles œuvres se cachent dedans puisque c'est moi qui ai tout préparé.

Je regarde la pièce ainsi que da tapisserie orange qui donnera un rendu parfait avec mes œuvres.

«Bien, les œuvres présentent dans la caisse marron sur ce mûr là » dis-je alors qu'il s'agit des femmes qui travaillent, des marchandes, des ménagère, des poissonnières et j'en passe.

«Ici veuillez disposer la caisse bleue, il s'agit des femmes à l'épreuve du temps » dis-je.

«Et sur ce mûr, la dernière caisse » dis-je en sachant qu'il s'agit de toutes les femmes de ma famille.

«Et là, le grand tableau » dis-je alors qu'il représente une ville où il n'y a que des femmes.

«Et bien je vois que vous connaissez les œuvres de votre père par cœur » s'exclame Bénédict.

«Oui » dis-je en lui souriant alors qu'il me regarde interrogé.

D'ailleurs ce dernier fini par faire son entrée cette fois si tout seul.

«Alors ? » dit-il.

«Tu verras à ton vernissage » dis-je pleine d'ironie.

«Maïa ! » dit-il.

Je me tourne vers lui prête à l'incendier quand un bruit sourd me fait tourner la tête dans l'autre sens.

«Oh non, je suis désolé il m'a glissé des mains » s'exclame l'un des hommes alors que je me dirige vers mon tableau au sol.

«Ce n'est rien » commence mon père.

«Comment a pu-t-il vous glisser des mains alors que ses bordures sont en bois épais venu tout droit d'Alexandrie ? » dis-je en colère en voyant le portrait de Saphia ma cousine au sol cassé de son cadre.

«Je suis désolé Mademoiselle » dit-il confus.

«Savez-vous la valeur de ce cadre et de ce tableau Monsieur » dis-je en ramassant les débris.

«Excusez-moi » dit-il ennuyé.

«C'est qu'un cadre Maïa, ça se rachète » dit mon père.

«On peut peut-être le réparer » dit Bénédict en me prenant le tableau des mains.

«Je ne crois pas » dis-je «Excusez-moi » dis-je en soufflant au Monsieur «Je vous ai mal parlé ».

«Ce n'est rien, c'est de ma faute » dit-il.

«Je compte sur vous pour payer les dégâts » lui dit mon père.

«Il n'en fera rien » dis-je  estomaqué «Ce bois vient d'Alexandrie et ça serait beaucoup trop onéreux de le faire venir jusqu'ici, nous allons trouver un autre cadre ».

«Bien, je te laisse gérer, j'ai un rendez-vous » dit-il «Messieurs » dit-il en baissant la tête tout en partant.

Je récupère ma toile et relève la tête vers Bénédict qui me regarde assez étrangement.

Voilà le chapitre 17, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant