Chapitre 54

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«Vite il faut que tu t'habilles » me dit-il en m'envoyant ma robe de nuit tandis que je me redresse assise dans le lit alors que je le regarde regarder par l1 fenêtre tandis que je me sens mal

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«Vite il faut que tu t'habilles » me dit-il en m'envoyant ma robe de nuit tandis que je me redresse assise dans le lit alors que je le regarde regarder par l1 fenêtre tandis que je me sens mal.

«Maïa s'il te plaît » dit-il.

Je me lève, sors du lit et enfile ma robe de nuit.

«Ils sont déjà tous là bordel » dit-il «Comment on va faire ».

«C'est sûr que ça serait dommage que ta femme apprenne que tu viens de la tromper » dis-je alors qu'il se retourne vers moi.

«Ce n'est pas ce que je dis, j'essaie juste de te protéger » dit-il.

«Mais me protéger de quoi Bénédict ? » dis-je «Ce n'est pas moi qui passe du temps avec une autre femme alors que je suis marié, moi je ne suis qu'une sorte de maîtresse » dis-je.

«Tu n'es pas ma maîtresse » dit-il.

«Alors je suis quoi ? » dis-je alors que je le regarde, mais je me confronte à un mur.

«On ferait mieux de terminer notre semaine ici » dis-je alors qu'une larme coule sur ma joue «Ce n'était pas une bonne idée, je le savais » dis-je alors qu'il me regarde tristement mais ne dit rien

«Je vais attendre enfermé dans la chambre le temps que Lady Danbury arrive, en espérant qu'elle vienne et je ferais genre d'arriver avec elle, ça ne causera du tort à personne et surtout pas toi » dis-je en sortant pour rejoindre ma chambre et m'enfermer à clé dedans.

Une fois dans celle-ci je viens attraper la première chose qui me passe par la main et la jette contre le mur en face de moi.

Je déteste cette situation, je le déteste et par dessus tout je me déteste.

Je viens m'appuyer contre la commode à mes côtés tout en secouant la tête.
Je n'aurais jamais dû revenir d'Alexandrie, je me serais débrouillé pour mon art, mais là je ne peux pas, je ne peux plus.

Je relève la tête et je croise mon reflet dans le miroir.

Mes joues sont encore rouges, la peau de mon cou est rougie par ses caresses, mes cheveux sont tout emmêlés.

Il est temps d'avancer Maïa, parce que tu ne l'auras jamais rien que pour toi et avoir le statut de maîtresse, non merci surtout pas après l'histoire de mes parents

Il va falloir laisser partir Bénédict pour de bon et ça me fait un mal de chien de savoir que ma conscience à raison.

Je me dirige rapidement vers la salle de bain et en cours de route je vois sur l'horloge qu'il est presque 19h, mais j'ai dormi combien de temps ? Ou plutôt combien de temps à durée l'autre partie de la journée.

Je secoue la tête et je viens renverser le pichet d'eau dans le vasque quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer.

«Enfin » s'exclame une voix féminine en se posant sur le lit d'après les craquements.

Qu'est-ce que je fais, est-ce que je me cache ici indéfiniment ou alors je vais voir cette personne en lui disant qu'il s'agit de ma chambre pour le week-end.

Je n'ai pas le temps de réfléchir que cette personne se trouve entre la porte de la salle de bain et nous sursautons toutes les deux.

«Bonjour » me dit-elle.

«Bonjour » dis-je.

Elle me regarde et je suis tout de suite gêné, très gênée de me retrouver face à la femme de l'homme avec qui il y a, à peine une heure j'étais sur le point de coucher.

«À peine hop, un petit rafraîchissement » dis-je en tentant l'humour «Le trajet a été éprouvent » dis-je.

«Je veux bien vous croire, mais ça n'explique pas ce que vous faites dans ma chambre » me dit Sarah dans un sourire en coin.

«J'ai... j'ai... j'ai foncé sur la première que j'ai trouvé et je suis désolé, en plus c'est la vôtre » dis-je embêté.

Ça signifie que Bénédict ma fait dormir dans leur chambre conjugale.

«Je vais partir » dis-je en ramassant mes affaires qui sont présentes dans la salle de bain.

«Non resté, je vais partir » dit-elle en me souriant.

«Mais c'est votre chambre... avec Bénédict » dis-je.

«Oh non nous ne dormons pas ensemble » dit-elle en riant alors que je la regarde sérieusement alors qu'elle s'arrête de rire.

«C'est parce que.. on dort mieux comme ça, séparé avec un grand lit chacun c'est le pied » dit-elle.

«D'accord, dans tout les cas je présume que c'est votre chambre quand même » dis-je.

«Restez ça ne fait rien, je vais aller dans la chambre d'en face si il n'y a personne » dit-elle

Je la regarde partir quand elle se retourne vers moi.

«Vous avez ce qu'il vous faut pour ce soir ? » me dit-elle.

«Comment ça ? » dis-je.

«Une robe et compagnie » dit-elle.

«Euh.. » dis-je alors que je n'ai rien pour convenir au bal.

«C'est bien ce qui me semblait, j'ai une robe qui pourrait vous aller à merveille » dit-elle.

«Désolé, mais je ne peux pas » dis-je.

«Oh si j'insiste » dit-elle.

«Non je ne veux pas en fait » dis-je.

«Oh d'accord » dit-elle «À ce soir alors » dit-elle en sortant de la pièce.

Je suis désolé de l'avoir peinée, mais je refuse de porter une robe qui appartient à la femme de l'homme que j'aime.

Non l'homme que tu aimais Maïa, faut que ça cesse tout ça.

Quel casse-tête...

Je retourne dans la salle de bain que des coups contre la porte se font entendre.

Je me dirige vers cette dernière et je tombe sur Daphné tenant une robe dans ses mains.

«Je ne veux pas savoir ce qu'il se passe avec mon frère, mais il m'a demandé de vous apporter une tenue pour ce soir alors voilà » dit-elle dans un sourire malgré tout.

«Merci » dis-je «De toute façon, je pars demain à la première heure pour Londres, j'ai des affaires qui m'attendent » dis-je.

«Bien » dit-elle en me donnant l'une de ses robes alors qu'elle part.

Super...

Voilà le chapitre 54, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant