Chapitre 37

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Voici deux mois que je suis revenu chez mes grands-parents et une semaine qu'ils prennent soins de moi, même si ils ont toujours fait

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Voici deux mois que je suis revenu chez mes grands-parents et une semaine qu'ils prennent soins de moi, même si ils ont toujours fait.

Depuis mon retour ici, je n'ai pas cessé de peindre sur Londres, sur ses paysages, ses habitants, voir un habitant.

C'est comme-ci ma vie là-bas que manquer sans le vouloir.

Je pensais qu'en m'éloignant de lui j'arriverai à l'oublier, mais il m'en est impossible, cinq mois que je l'ai vu pour la dernière fois au port.

Ses cheveux, ses yeux, sa voix, son rire...

«Arrhh» dis-je en basculant en arrière sur le canapé vert d'extérieur.

«Maintenant il va falloir me parler habibi » s'exclame Mima en venant vers moi avec deux verres de thé à la menthe.

«De quoi veux-tu parler ? » dis-je alors que ma grand-mère me regarde d'un air blasé.

«Dois-je te ramener l'énorme tableau ou se dresse un beau garçon dessus » dit-elle.

«Non, c'est un.. homme comme un autre à Londres » dis-je.

«Prends-moi pour une idiote, il y a une dizaine de portaits de lui dans ta pièce » dit-elle alors qu'elle me fait signe de lui faire de la place sur le canapé.

«Alors qui est ce jeune homme » dit-elle.

«C'est Bénédict » dis-je.

«L'homme qui t'a aidé à t'enfuir ? » dit-elle.

«Oui» dis-je.

«Et ? » dit-elle «Crois pas que ça va me suffire habibi» dit-elle alors que je lève les yeux tout en souriant gentiment.

«C'est un ami » dis-je «Du moins l'un des amis que je me suis fait là-bas » dis-je.

«Maïa si tu crois qu'avec ton grand-père on te trouve différente, bien plus triste qu'avant et surtout qu'on ne t'entend pas pleurer la nuit, alors tu te trompes » me dit-elle alors que je baisse la tête.

«Habibi» dit-elle en me redressant la tête «Dis-moi ce qu'il se passe ».

«Je crois.. que.. je n'avais pas envie de partir » dis-je en lâchant une larme «Enfin pas comme ça » dis-je.

«Tu es amoureuse n'est-ce pas ? » dit-elle alors que je secoue la tête en pleurant.

«Il est formidable » dis-je «tellement formidable ».

«Qu'on s'entende, je détestais vivre avec les Davies enfin du mois avec Peter, mais dès que j'étais avec lui, je me sentais... vivante » dis-je.

«Sa famille, elle est charmante, ils sont tous très gentils et bienveillants et lui, il est vraiment parfait » dis-je.

«Mais ? » dit-elle.

«Je ne sais pas Mima, peut-être que ce sentiment n'était pas partagé ou je ne sais pas » dis-je.

«Il est comme moi » dis-je en souriant à ma grand-mère «Il est peintre, gentil, drôle et... » dis-je alors qu'elle me coupe.

«Tu es drôle toi ? Laisse-moi rire » dit-elle alors que je la bouscule gentiment sous son rire et le mien forcément.

«Il me manque Mima » dis-je.

«Je le vois ma chérie » dit-elle.

«Je n'ai pas de solution » dis-je.

«Bien sûr que si enfin » dit Mima «Tu retournes là-bas et tu lui éclates ton amour pour qu'il te demande en fiançailles cet incapable » dit-elle alors que je lâche un rictus.

«Mima » dis-je «As-tu entendu ce que je viens de te dire, nos sentiments sont.. » dis-je alors qu'elle me coupe.

«Il était comment le jour de ton départ ? » dit-elle.

«Triste je crois » dis-je.

«Est-ce qu'il prenait soin de toi par de petite attention ? » dit-elle.

«Oui» dis-je en riant en me souvenant de son aide pour sortir des toilettes chez les Fatherington «Il a été présent du début à la fin de l'enterrement de papa avec moi ».

«Est-ce qu'il s'est passé plus entre vous » dis-je en perdant mon sourire.

«Je ne suis pas ton grand-père Maïa » dit-elle.

«Oui » dis-je un peu honteuse «Mais c'était toujours avec beaucoup de respect et d'amou.. » dis-je en me courant toute seule.

«Tu as toi-même ta réponse » dit-elle en me souriant «Bande d'idiot » dit-elle.

«On ne peut pas être sûr » dis-je.

«Maïa je suis certaine que cet homme t'aime » dit-elle.

«Tu sais qu'il a été le premier à comprendre que c'était moi qui avais peint les tableaux » dis-je en souriant «Et à de nombreuses fois on a peint ensemble, c'était tellement bien » dis-je plongé dans mes souvenirs.

«C'est bien la première fois que je te vois comme ça ma fille » me dit ma grand-mère «Eh bien il n'y a plus qu'à prendre un billet pour le bateau prochain » dit-elle.

«Ce n'est pas aussi simple » dis-je «Déjà j'ai pas envie de vous quitter, les Davies sont encore là-bas, et lui ça se trouve il m'a oublié » dis-je.

«C'est pas aussi simple seulement parce que tu décide que tu n'as pas envie que ça soit simple Maïa » me dit-elle «Il faut que tu réfléchise à ton avenir, si il est ici ou là-bas, quoi qu'ils arrivent Maïa, on est là nous » me dit-elle alors que je lui souris.

«Je sais » dis-je.

«En tout cas tu as bon goût ma fille, cet homme est vraiment très beau »dit-elle en buvant une gorgée de son verre alors que je rigole.

«Vous parliez de moi j'espère » s'exclame Baba en arrivant vers nous.

«Forcément » dit ma grand-mère dans un rictus.

«Le plus beau de l'Égypte » dis-je en riant.

«Ah ça je le sais ma petite » dit-il alors que je rigole.

Heureusement qu'ils sont là et quand je les vois comme ça amoureux comme au premier jour, ça me fait rêver.

Voilà le chapitre 37, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant