Chapitre 45

2K 107 40
                                    

Je termine d'ajouter le blanc cassé à ma toile quand des bruits de pas contre les graviers me font retourner vers la Reine qui arrive vers moi en compagnie de Brimsley

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je termine d'ajouter le blanc cassé à ma toile quand des bruits de pas contre les graviers me font retourner vers la Reine qui arrive vers moi en compagnie de Brimsley.

«Mes jardins sont magnifiques » dit-elle en regardant mon tableau et non la vraie vision ce qui me fait sourire.

«Merci » dis-je en prenant mon pinceau et de la peinture verte.

Je continue de peindre sous l'œil curieux de sa Majesté.

«Quand est-ce que vous allez arrêter de vous cacher dans mes jardins et profitez de votre retour à Londres » dit-elle.

«Mais je profite votre Majesté » dis-je.

«En restant ici nuit et jour » dit-elle «Foutaise, vous avez juste peur de le croiser » dit-elle.
Je souffle et je pose mon pinceau sur ma palette.

«Est-ce que ma présence ici vous dérange, voulez-vous que j'aille peindre ailleurs ? » dis-je.

«Oui j'aimerais vous voir au bal des Garretson ce soir » dit-elle.

«Désolé je.. » dis-je alors qu'elle me coupe.

«C'est un ordre ma chère » me dit-elle alors que je la regarde tristement.

«Il faut vous réveiller Maïa » dit-elle «Vous pensez que rester ici, à peindre toute la journée pour aller ensuite se coucher et ne pas réussir à dormir c'est une bonne solution pour l'oublier, laissez-moi rire » dit-elle en gloussant.

«La meilleure chose à faire, c'est de remonter à cheval, de sortir la tête haute droite et digne et de montrer que rien ne vous atteint sinon vous vous perdrez souvent » dit-elle.

«L'amour fait et fera toujours mal, peu importe les conditions, le contexte, ça fait mal, mais c'est beau, tellement beau et c'est pour ça que souvent ça blesse » dit-elle.

«Je ne vous demande pas de l'oublier, surtout quand on ressent l'amour que vous lui portez, mais sortez Maïa, aller rire, danser, parler, ça ne vous fera que du bien et au fil du temps ça finira par passer » dit-elle «Cette douleur » dit-elle en pointant ma poitrine alors qu'une larme coule sur ma joue.

«Vous êtes bien plus forte que n'importe qui, ne l'oubliez jamais » dit-elle.

Elle me lance un dernier sourire avant de partir.

«Le bal est à quelle heure ? » dis-je en me retournant vers elle alors qu'elle en fait de même pour être en face de moi le sourire aux lèvres.

«20h et c'est un bal à thème, sortez votre plus belle robe rose» dit-elle alors que je souris.

Je me tourne vers mon tableau et je m'y remets en attendant ma sortie de ce soir, sachant très bien qui je vais y trouver.

Bénédict et sa femme, Sarah qui a l'air de lui correspondre assez bien.

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant