Quitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa.
Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...
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C'est accompagné de mes grands-parents et de la Reine que nous attendons l'heure de 8 heures qui ouvrira les portes du Musée Royal.
«Arrête de stresser Habibi ça va bien se passer » me dit Mima.
«Oui » dis-je souriante.
«En tout cas, c'est magnifique » dit Baba.
«Merci » dis-je.
«Votre petite-fille à beaucoup de talent » s'exclame la Reine.
«Un vrai trésor » s'exclame ma grand-mère alors que la Reine lui sourit.
Brimsley et dans le coin de la pièce à regarder sa montre tandis que Gus en fait de même et me voilà encore plus stresser quand il me fait signe que les portes vont bientôt ouvrir.
Je me promène à travers la galerie pour faire passer mon angoisse tandis que je vois mes grands-parents discuter avec la Reine.
«C'est l'heure » s'exclame cette dernière en me regardant.
«Ouvrez les portes » dis-je alors que mes grands-parents viennent à mes côtés en souriant tout en me prenant chacun une de mes mains.
Les portes s'ouvrent et les londoniens sont à la limite de se bousculer pour rentrer et aller voir mes œuvres sous mon sourire et le regard fier de mes grands-parents.
«L'exposition Anglaise est ouverte » dis-je haut et fort alors qu'un brouhaha se fait entendre.
Mes grands-parents m'embrassent et vont faire leur tour tandis que je vais saluer mes invités.
Voilà peut-être deux heures que je zigzagues entre les invités, entre leur félicitations, leurs questionnements et leurs demandes de projet.
Je n'ai pas eu le temps de souffler, mais je dois dire que ça me plaît, que tout ça me plaît.
Je me dirige vers les rafraîchissements pour prendre une coupe et je viens me diriger sur la terrasse pour prendre l'air où je retrouve mes grands-parents à l'écart.
«Tout va bien ? » dis-je.
«Oui Habibi ne t'en fait pas » dit Mima.
«Baba ? » dis-je.
«Ce n'est rien, on n'est seulement un peu dévisagé » dit-il.
«Par qui ? » dis-je.
«Deux ou trois personnes, ce n'est presque rien rentre et profite de ta fête » dit-il.
«Non, je ne vais pas vous laisser comme ça » dis-je.
«Ce n'est rien Maïa retourne auprès de tes invités » me dit Baba.
C'est alors que je vois le regard de mes grands-parents fixer quelque chose dans mon dos ou plutôt une personne et je comprends quand je vois de qui il s'agit.
