Un bruit contre la fenêtre me sort de la rêverie et je constate qu'il s'agit du voiturier.
«Nous arrivons bientôt à Londres » dit-il.
C'est alors que je vois Colin sortir de ses rêves tandis que j'essaie d'émerger.
«J'ai mieux dormi en l'espace de trois heures quand durant trois mois » dit-il.
«En même temps, notre sommeil était légèrement agité sur le bateau » dis-je en gloussant.
Je me redresse et je viens m'étirer comme je peux me sentant légèrement stressé.
«Ça va ? » me demande Colin.
«Oui, je suis juste un peu stressé je me demande comment ça va se passer avec la Reine et comment ma vie va écouler ici » dis-je.
«Je suis persuadé que tout va bien se dérouler » me dit-il.
«Je ne sais pas, il y a quelque chose que je ne sens pas » dis-je.
«Écoute, tu vas être sous ta propre tutelle, personne ne pourra pas t'embêter, tu es libre de faire ce que tu veux alors il n'y aucun moyen de stresser » dit-il «D'autant plus quand on invitait par la Reine d'Angleterre » dit-il alors que j'esquisse un sourire.
«Tu as raison » dis-je «Tu as entièrement raison, je vais pouvoir faire ce que je veux et même peindre où je veux » dis-je.
«Tu peind ? » dit-il.
«Oui» dis-je en souriant «C'est à cause de ça que je suis ici».
«Wouah et bien ton talent soit être immense » dit-il «Il va falloir à tout prix que tu rencontres mon frère Bé... » dit-il coupé par le voiturier.
«Nous arrivons au palais royal » dit-il.
«Déjà ? » dis-je.
«Le palais est au bord de la ville » dit-il.
C'est vrai, j'avais oublié ce détail.
La voiture s'arrête et Colin ouvre la porte sort le premier et je le suis.
Une fois dehors un garde se dirige vers nous et je le salut.
«Je suis Maïa Nebsen, je viens voir la Reine» dis-je «Elle n'est pas au courant de la venue, mais sera certainement très enjoué à l'idée de me voir » dis-je.
«Veuillez me suivre » dit-il.
«Mes affaires ? » dis-je.
Il vient claquer des doigts et deux hommes viennent se charger de mes affaires.
Je me tourne amusé vers Colin qui a la même réaction que moi et je secoue la tête.
«On se voit bientôt » dit-il.
«Très bientôt » dis-je «Nous nous verrons au bal n'est-ce pas ? » dis-je dans une révérence.
«Bien sûr ma chère, à bientôt et bon courage » dit-il.
«Merci, bonnes retrouvailles » dis-je.
«Ne m'en parle pas, ma mère va littéralement me sauter dessus » dit-il.
«Il faut profiter de ses moments précieux Colin » dis-je dans un dernier salut alors qu'il en fait de même.
Je viens suivre le garde qui n'était pas forcément ravi que je le fasse patienter.
Nous longer la cour pour arriver dans le palais et il me signe de m'arrêter là.
C'est alors que je tombe sur un tableau du Roi et de la Reine quand ils étaient plus jeunes et tout ce que je remarque c'est certainement l'amour qui se dégage d'eux.
«Mademoiselle Davies ? » s'exclame un homme.
«Cets Mademoiselle Nebsen maintenant » dis-je.
«Brimsley, enchanté je vais vous conduire à la Reine » me dit-il «Elle est enchanté à l'idée de vous voir ».
«Il en est de même pour moi » dis-je en le suivant alors qu'il me regarde d'abord de la tête au pied.
Je le suis à travers les couloirs du palais et finalement nous prenons le chemin pour atterrir dans la cour pour finir à l'orangerie.
«Votre Majesté » dit Brimsley.
Elle se tourne vers moi et me regarde de haut en bas avant de me sourire.
«Voici Maïa Nebsen» dit-il.
«Vous vous êtes mariés ? » me dit-elle.
«Non, j'ai seulement pris le nom de jeune fille de ma mère» dis-je alors qu'elle me fixe.
Le silence s'installe et je suis légèrement gêné par son regard qui réside sur moi.
«J'ai toujours eu un doute sur le fait que Marius Davies soit le réel peintre de ses tableaux» dit-elle «Il y avait beaucoup trop de douceur et de bienveillance envers ces femmes peintes, mais de savoir qu'il s'agit de vous ça ne m'étonne pas » dit-il «Vous déployez à vous seules les merveilles de l'Égypte et vous étiez la seule à en parler, à l'aimer et vouloir le montrer » dit-elle «Par votre caractère, vos origines mais surtout si je me rappelle bien vos tenues » dit-elle.
«Votre père m'a expliqué notamment dans sa lettre votre générosité» dit-elle «Le but était de trouver des médicaments pour votre mère et je trouve ça honorable. C'est donc pourquoi dès à partir d'aujourd'hui, je vous fais sujet à la cours anglaise sous aucune tutelle, seulement la votre » dit-elle.
«Je vous remercie gracieusement » dis-je.
«Et puis c'est une fierté pour moi de vous savoir ici dans mon palais et pas dans l'un des autres monarques » dit-il un rictus aux lèvres «D'ailleurs il me tarde de montrer au ambassadeur d'Italie et d'Autriche que vous êtes ici et surtout de leur montrer que le plus grand peintre de cette génération est une femme » dit-elle alors que j'esquisse un sourire.
«Dès demain soir, je vais organiser une exposition royale sans rien annoncé, nous verrons bien les curieux et je suis persuadé qu'un scandale lié à votre vrai visage et à votre retour provoquera le plus beau commencement de toutes les saisons réunies » dit-elle alors que je baisse la tête en signe de respect.
«Bien, vous séjournerez ici j'imagine » dit-elle «Je ne vous laisse pas le choix, Brimsley ? » dit-elle.
«Oui, votre Majesté » dit-il.
«Préparez l'aille ouest pour Mademoiselle Nebsen» dit-elle.
«Bien » dit-il alors qu'il claque des mains «Veuillez me suivre » me dit-il alors que je me courbe devant la Reine.
«Merci infiniment » dis-je.
«Merci à vous d'exister et de prouver que les femmes sont capables de faire de grandes choses » dit-elle en buvant son thé.
Je viens finalement suivre Brimsley tout en soufflant, finalement tout s'est bien passé.
Voilà le chapitre 42, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)
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Maïa Davies et Bénédict Bridgerton
FanfictionQuitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa. Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...