Chapitre 36

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C'est en passant le sceau de déchet par-dessus bord que je reconnais au loin le port d'Alexandrie et les larmes de joie me montent directement aux yeux

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C'est en passant le sceau de déchet par-dessus bord que je reconnais au loin le port d'Alexandrie et les larmes de joie me montent directement aux yeux.

«On arrive » s'exclame Alexia à mes côtés qui se trouve être la cuisinière du navire.

Nous avons passé trois moins ensemble à s'occuper de faire à manger, à nettoyer les parties communes, mais surtout elle a été là pour moi durant mes nombreuses crises de larmes causé par une seule chose, le manque, il me manque.

«Il était temps » dis-je en souriant.

J'ai bon espoir ici de pouvoir oublier et mettre de côté la vie que j'ai vécu à Londres et de l'oublier lui.

Les voiles commencent à se replier de plus en plus alors que nous arrivons au port d'Alexandrie et autant j'étais ravie de retrouver au fur et à mesure de retrouver la chaleur, là je ne veux que pleurer de joie en voyant de nouveau ma ville.

Je viens récupérer le très peu d'affaire dans ma cabine précieusement donné par Alexia originaire de la Jordanie qui elle va retrouver également sa famille avant de repartir sur les routes maritimes.

Je vais sur le devant du bateau et je dis au revoir au marin quand, Zach me retient.

«Tiens Maïa, tu as fait du très bon travail sur le navire » dit-il en donnant la montre à gousset de Bénédict alors que je souris comme une idiote.

«Merci infiniment » dis-je en lui souriant à pleine dent.

«Allez file retrouver ta famille » dit-il alors que je descends par la planche pour me retrouver dorénavant sur le sol égyptien.

Je me tourne vers Alexia et la prends dans mes bras.

«Merci pour tout » dis-je.

«Merci à toi d'être monté sur ce navire, ça fait du bien d'avoir une présence féminine en plus » dit-elle alors que je lui souris.

«À bientôt j'espère » dis-je.

«Allez file retrouver tes grands-parents» fait-elle alors que je m'enfonce dans les rues du port que je connais comme ma poche.

Mon sourire ne quitte pas mon visage, tellement j'ai hâte de retrouver mes grands-parents et je suis tellement pressé que c'est limite si je ne cours pas dans les rues de ma ville.

C'est alors que j'arrive dans mon quartier et je ferme deux secondes pour sentir cette odeur d'épices qui m'a tellement manqué.

Je viens rouvrir les yeux et je viens me rendre jusqu'à la maison de mes grands-parents et une fois devant je souris comme une idiote.

Je passe le pas de la porte et vu l'heure qu'il est, je parie qu'ils sont certainement en train de prendre leur thé à la menthe dans le jardin.

Je suis tellement émue de revoir ses murs qui m'ont tant manqué que j'ai déjà les larmes aux yeux.

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant