Je suis dans mon atelier à préparer ma prochaine exposition qui aura lieu à Berlin en Allemagne.
Je suis à vrai dire en train de me casser la tête à savoir quelle œuvres j'emmène ou non.
C'est alors qu'au loin j'entends deux rires qui provoquent automatiquement mon sourire.
Cléo est Bénédict finissent par faire leur apparition dans l'atelier en riant.
«Oh maman tu aurais du voir, papa s'est littéralement mangé la porte de la cuisine » dit-elle en riant.
«Très drôle » dit-il en riant tout en se frottant le front.
Je me dirige vers Bénédict qui effectivement à le front rouge.
«Tu vas avoir une bosse » dis-je.
«Mon Dieu oui » s'exclame Cléo en regardant «J'ai toujours rêvé de voir une licorne pour de vrai » dit-elle alors que c'est à mon tour de rire pour de bon.
«Moque-toi encore une fois et je t'inscris au bal des débutantes je suis persuadé que ta marraine serait très fière » dit-il alors que Cléo perd immédiatement son sourire.
«Non pas ça » dit-elle alors que c'est au tour de son père de rire d'elle.
«Tu devrais voir ta tête » lui dit-il alors qu'elle vient le frapper.
«Bon vous m'aidez ou bien ? » dis-je.
«De quoi as-tu besoin » me demande Bénédict.
«Je ne sais pas qu'elle œuvre envoyer » dis-je.
«Celle-ci et celle-là et aussi celle-là » s'exclame Cléo.
Je regarde ma fille, me dire quasiment d'emmener toutes mes œuvres tandis que je la regarde elle.
Elle est somptueuse, à peine âgée de vingt ans, c'est une jeune fille adorable, gentille, vif et le cœur sur la main.
Mais ce que j'aime le plus chez elle, c'est sa folie, j'ai l'impression qu'elle voit le monde avec des paillettes dans les yeux et j'espère que ça ne lui causera pas trop de tard.
Finalement elle nous ressemble à tout les deux, de même qu'elle est quasiment née avec un pinceau entre les mains, mais elle ne peint pas comme nous.
Elle peint juste comme ça pour le plaisir, elle ne veut pas en faire son métier elle veut juste être libre.
Et j'aime sa liberté chez elle, elle est fraîche et pétillante, c'est un cadeau.
Toute son enfance elle est partie avec nous à travers le monde, tandis que j'exposais le soir la journée on le passait à visiter le pays en question et ça c'est une chose qu'elle a adoré.
Il n'y a pas un moment où elle n'a été malade sur un navire, contrairement à nous, c'est toujours la première à aller vers les personnes même si elle ne comprenait pas leur langues, à rire avec eux, à se mettre à danser quand il y avait de la musique et à goûter à tout les plats qu'elle croisait.
Si j'étais fière de posséder une double culture, je suis fière que ma fille ait vu de nombreuses cultures.
Et de savoir que son pays préféré est l'Égypte, je dois dire que ça me rend fière.
En parlant d'Égypte ça fait bien longtemps que je ne suis pas allé sur mes terres d'origine, mais allez là-bas me ramènerait à la dernière fois où j'y suis allé.
Baba est tombé gravement malade et par je ne sais quelle chance nous étions là-bas avec eux.
Il est décédé sans souffrir, mais le plus dur c'est de voir Mima le rejoindre trois jours après comme si ils ne pouvaient pas vivre l'un sans l'autre.Je n'ai pas cessé de pleurer et heureusement que toute ma famille était là parce que nous avons surmonté ça ensemble.
Ce qui me réconforte aussi c'est de savoir que Cléo à connu ses arrières grands-parents jusqu'à l'âge de ses 9 ans et qu'elle les aimait beaucoup.
Et moi j'aimais beaucoup Alexandrie et ça me manque à vrai dire, tout me manque là-bas et surtout mes grands-parents et ma mère.
«Maman » dit cette dernière en me ramenant sur terre.
«Oui mon ange » dis-je.
«Tu étais partie ou là » dit-elle en riant.
«Ça vous direz d'aller en Égypte après Berlin » dis-je sérieusement.
Bénédict pose son regard sur moi et me sourit avant de me prendre dans ses bras et de déposer un baiser sur mon front.
«Enfin » dit-il.
«Oui » dit-elle en sautant «J'ai tellement hâte de retrouver Yanis » dit-elle «J'espère qu'il ne m'a pas oublié ce crétin ».
«Comment veut-il qu'il t'oublie alors que vous vous échangez je ne sais combien de lettre » s'exclame Bénédict en se moquant de sa fille.
Le fils de Dounia, Yanis a toujours été proche de Cléo pour notre plus grand bonheur à ma cousine et moi.
«Je suis fière de toi maman » me dit-elle alors qu'elle vient dans mes bras «Je t'aime ».
«Je t'aime aussi mon ange » dis-je.
«Et moi non» s'exclame Bénédict.
«Non » dit Cléo.
«Viens là toi » dit-il alors que sa fille vient dans ses bras tandis qu'il m'attrape pour un câlin à trois comme on les aime.
«Bon on se prépare pour Berlin » s'exclame Cléo en se séparant de nous.
«C'est parti » s'exclame Bénédict après avoir déposé un baiser sur mes lèvres.
C'est ainsi qu'en famille nous avons préparé ensemble l'exposition de mon premier amour, la peinture.
Voilà l'épilogue j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)
VOUS LISEZ
Maïa Davies et Bénédict Bridgerton
FanfictionQuitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa. Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...