Un raclement de gorge se fait entendre et me sort de mon sommeil.
J'ouvre les yeux sur le Reine qui me regarde tandis que je tourne la tête vers Bénédict qui sourit amusé.
«Une vraie marmotte » dit-il.
«Qu'elle se repose, une fois mariée ça sera autre chose » dit la Reine tandis que je la regarde mi-choqué, mi-amusé.
Je comprends que nous sommes arrivés puisque la voiture est immobilisée, mais je fronce rapidement les sourcils quand je ne vois que des arbres autour de nous et non un château.
«Tu viens ? » me dit Bénédict «On finit le trajet à pied ? » dit-il.
«D'accord » dis-je alors que la porte s'ouvre.
La Reine nous fait barrière en allongeant sa jambe tandis que nous la regardons.
«Pas de bêtise » dit-elle.
«Pas de bêtise votre Majesté » dit Bénédict.
«Bien » dit-elle en enlevant sa jambe «À tout à l'heure Maïa, je vous veux présente pour le thé avec vos grands-parents » dit-elle.
«Bien » dis-je.
«Bonne balade » dit-elle.
Nous laissons partir le carrosse et nous nous mettons en marche pour le suivre de loin jusqu'à ce qu'il disparaisse au fur et à mesure.
«Tu voulais marcher pour une raison en particulier ? » dis-je alors que ma main glisse dans la sienne.
«Je voulais juste passer du temps avec toi » dit-il alors que je lui souris.
«C'est vrai qu'on ne sait pas beaucoup vu ces derniers temps » dis-je.
«Oui, mais tout ça est sur le point de changer maintenant » dit-il.
«C'est tellement improbable » dis-je encore sous le choc.
«Pas vraiment » dit-il «Sarah est une personne généreuse et je savais qu'un jour ou l'autre elle ferait quelque chose pour nous même si elle devait se mettre de côté » dit-il.
«Dès que j'ai trouvé une lettre sur ma table de chevet au réveil, j'ai compris » dit-il.
«J'espère que ça va aller pour elle » dis-je.
«Elle ira bien, elle va retrouver Caroline » dit-il «Et nous on va se marier » dit-il en nous arrêtant tandis qu'il m'attrape par les hanches.
«Il s'agirait d'abord de me demander en mariage » dis-je en passant mes mains autour de sa nuque «Je ne suis pas sûr de dire oui» dis-je amusé.
«C'est vrai ou avais-je la tête » dit-il en se détachant de moi tout souriant pour se mettre à genoux tout en sortant un écrin de sa poche.
«Oh» dis-je en souriant.
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Maïa Davies et Bénédict Bridgerton
FanfictionQuitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa. Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...