Quitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa.
Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...
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J'entends des coups contre ma porte et je me lève afin d'aller ouvrir cette dernière qui s'ouvre sur Bénédict.
«Mais qu'est ce que... ».
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il me saute dessus et vient poser ses lèvres sur les miennes alors que sans contrôler un gémissement sort de ma bouche tellement c'est bon.
Mes mains passent derrière sa nuque pour approfondir notre baisser alors qu'il fait descendre les bretelles de ma robe sur mes épaules qui dévoilent mes seins.
Bénédict laisse glisser sa tête vers mon cou, puis vers mes seins, qu'il vient embrasser, léchera, sucer alors que je gémis de plaisir.
Il nous fait reculer jusqu'à mon lit où je tombe dessus et je le regarde se déshabiller.
«Tu m'as tellement manqué » dit-il alors que je le regarde faire tandis qu'une fois nu il se glisse sur moi et remonte ma robe au niveau de mon bassin.
Sa langue demande accès à la mienne et je lui autorise sans retenu alors qu'il entre un doigt en moi, puis un deuxième tandis que je viens passer mes mains sur ses fesses rebondi.
«C'est si bon » dis-je en basculant ma tête en arrière tandis que mon dos s'arc alors qu'il lèche mes seins.
Sa main se déplace entre nous et il dirige son sexe entre le mien et finit par y entrer alors que je perds déjà pied.
Ses vas et viens sont insoutenables que je ne cesse de crier.
«Vas-y... » dis-je alors que le lit tape contre le mur tandis que ma main se pose sur sa joue.
Il continue de donner des coups de reins sensationnels tandis que le lit tape trois fois contre le mur.
«Maïa ? » s'exclame une voix à l'extérieur de ma chambre alors que Bénédict continue son manège et que mon corps se crispe de plus en plus.
«Tu viens toujours avec moi au marché ? » s'exclame cette voix.
Mima.
J'ouvre les yeux et c'est une main entre mes cuisses et l'autre sur mon sein que je me réveille toute essoufflé, en sueur et dégoulinante de l'intérieure que je me réveille.
«Maïa ? » dit ma grand-mère.
Je me racle la gorge et je lui réponds.
«Oui.. oui j'arrive » dis-je.
«Je t'attends en bas » dit-elle alors que ma main se pose sur ma bouche tandis que l'autre sort de mon vagin.
Qu'est-ce que...
Je pose ma main sur ma joue qui est brûlante de désir.
Ce n'est rien qu'un rêve, qu'un rêve.
Je finis par me calmer et je sors de mon lit pour aller vers la salle de bain et me passer un énorme coup d'eau pour me rafraîchir non seulement les idées, mais aussi le corps.
J'enfile le plus rapidement une robe légère blanche, des sandales et je rejoins ma grand-mère en bas qui m'attend avec son panier.
«Et bien tu en as mis du temps à te lever » dit-elle.
«Oui, j'étais... j'étais encore bien bien dans mon rêve » dis-je en sortant de la maison en cachant mes joues rougies pat les images qui me viennent en tête.
«Bon on va directement au poisson sinon on en aura plus » dit-elle en passant son bras autour du mien.
C'est une petite heure plus tard que nous passons le pas de la porte sur Baba ravi de nous voir revenir avec pleins de bonnes choses.
«Il y avait un monde fou aujourd'hui » dit Mima.
«Tout le monde avait des courses à faire » s'exclame Baba alors que je prends la direction de la cuisine pour ranger nos achats.
«Tiens Maïa tu as reçu une lettre » s'exclame Baba.
«Une lettre ? » dis-je en fronçant les sourcils.
«Oui, elle sur le meuble de l'entrée » dit-il.
«Tiens donne moi ça et va ouvrir ta lettre » me dit Mima en prenant le panier.
Je me dirige vers le petit meuble et je prends la lettre entre mes mains.
Une chose que crispe directement, c'est de voir le sceau anglais.
Sans plus attendre j'ouvre l'enveloppe et déplie la lettre pour lire ces mots :
Très chère Mademoiselle Davies,
J'espère que votre retour en Égypte c'est bien déroulé et que vous êtes à présent avec vos proches.
Cependant j'ai été forte dépourvue quand j'ai compris que vous ne viendriez pas à notre petit rendez-vous et ce n'est pas judicieux de faire attendre une reine. Mais je vous pardonne, parce que je comprends votre acte. Épouser cet ignoble et rustre homme qui est Lord Berbrook, je serais certainement passé au-dessus du mur pour m'enfuir hélas.
Maintenant j'aimerais exposer les faits qui sont que je n'ai jamais pu parler avec vous de votre immense talent gâché par votre père, paix à son âme.
Je souhaite donc vous faire part d'un marché, vous vous exposez à ma cour et à tout Londres comme la grande artiste que vous êtes et en retour vous êtes Maïa Davies, une jeune peintre, mais surtout une femme libre de ses choix. Vous ne serez plus sous la tutelle de Lord Davies, mais seulement sous la vôtre et je sais pertinemment que vous en ferez bon usage.
Au plaisir de vous voir rapidement à la cour,
La Reine Charlotte
Alors ça si je m'y attendais, c'est incroyable.
«Qu'est-ce donc ? » demande Baba.
«La Reine Charlotte me veut de retour en Angleterre sous ma propre tutelle » dis-je alors qu'il me regarde le sourire aux lèvres.
«Je ne serais plus sous les ordres de Davies, mais de moi je pourrais faire ce que je veux, quand je veux » dis-je.
«Et certainement épouser ce Bénédict » dit Mima.
«Je veux d'abord le rencontrer » s'exclame Baba.
«Mais je n'ai pas envie de vous laisser » dis-je.
«Maïa mon trésor » me dit Mima «Tout te prouves à présent que ta vie est là-bas, ici tu ne sors pas, tu restes peindre sans exposer et surtout tu rumines sans cesse ta vie londonienne. Ta mère te l'avait dit, ta vie est là-bas » dit-elle alors qu'une larme coule sur ma joue.
«Et puis l'Angleterre c'est pas si loin, trois mois de bateau» dit Baba en riant «On viendra te voir et tu viendras nous voir » dit-il.
«Il est l'heure pour toi de montrer au monde entier qui est Maïa Davies » dit-elle.
«Non » dis-je en souriant «Ça sera Maïa Nebsen »dis-je en utilisant le nom de famille de mon grand-père qui devient tout de suite ému.
«Dans ce cas » dit-il «Londres préparez-vous Maïa Nebsen va faire un scandale » dit-il.
«Et un mariage » s'exclame ma grand-mère alors que je rigole.
«Et un mariage » dis-je heureuse.
Londres me revoilà...
Voici le chapitre 39, j'espère qu'il vous a plus ? Jattends vos retours avec impatience :)
