Chapitre 23

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Le bruit du chant des oiseaux est en tain de me réveiller, aurais-je oublié de fermer ma fenêtre hier soir ?

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Le bruit du chant des oiseaux est en tain de me réveiller, aurais-je oublié de fermer ma fenêtre hier soir ?

Je finis par ouvrir les yeux et les événements de la veille me reviennent en mémoire accompagné d'un léger mal de tête, forcément.

Je tourne la tête et je vois Bénédict endormi, comme ça il ressemble encore plus à un ange.

Je le regarde et je finis par voir que sa main est posée sur mon ventre et à cette vision, mon corps réagit assez bizarrement.

Je décide de lui enlever légèrement la main pour me mettre assise.
Je regarde devant moi et c'est ainsi que je vois deux chevalets.

Est-ce que j'ai peint ?

Il suffit de regarder l'état de mes mains ainsi que le haut de ma robe pour comprendre que oui.

Je décide finalement de me lever pour aller voir les deux tableaux en faisant attention de ne pas réveiller Bénédict.

Quand j'arrive devant ces derniers, deux choses me surprennent.

Première chose, peu importe notre état, nos toiles sont visible et lisible.

Deuxième chose, c'est que pour une personne qui ne sait pas peindre mon tableau est beaucoup trop ressemblant aux autres.

(Imaginez le sans les oiseaux et forcément un peu plus brouillon)

Je viens le saisir avant que Bénédict ne le voit et je décide de partir bien vite arrêté par une voix qui me fige sur place

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Je viens le saisir avant que Bénédict ne le voit et je décide de partir bien vite arrêté par une voix qui me fige sur place.

«Ça fait à peu près une heure que je suis réveillé » dit-il.

Je me retourne vers Bénédict et lui sourit en cachant mon tableau vers moi.

«Bien dormis ? » dis-je.

«Maïa » dit-il.

«Je vais aller prendre un bain, je suis dans état lamentable » dis-je dans un rire qui sonne faux.

«Maïa !» dit-il alors que je le fixe.

«Quoi ? »dis-je.

«C'est toi n'est-ce pas ? » dit-il.

«Moi quoi ? » dis-je alors qu'il donne un coup de tête vers mon tableau.

«J'ai vu ton tableau » dit-il «Pour une personne qui ne sait pas peindre, je dois dire que c'est remarquable ».

Qu'est-ce que j'avais dit.

«La chance du débutant » dis-je en souriant.

«Non, ça fonctionne pour la Mall pall, mais pas pour la peinture » dit-il.

«Je dois y aller » dis-je en me retournant bien vite arrêté par ses paroles.

«Je sais que ce ne sont pas les œuvres de ton père » dit-il alors que je me retourne vers lui en lui envoyant mon plus beau regard noir.

«La façon d'où tu as décroché ce tableau avec fureur, la façon d'où tu le tenais comme si ta vie en dépendais, ta façon de décrire mes toiles, l'idée d'utiliser une brosse pour peindre des étoiles, la façon d'où tu as réagis quand ton père t'a demandé de t'occuper de l'exposition de même que lorsque le cadre est tombé » dit-il «Vos réactions étaient opposé alors que ça devrait être à lui être en rogne et non toi et hier soir quand tu me parles d'un terme technique de cloque » dit-il alors que je fuis son regard.

«Et maintenant cette oeuvre que tu tiens entre les mains » dit-il «Tu es la vraie artiste » dit-il.

«Vous vous trompez » dis-je.

«Maïa arrête ça et avoue le » dit-il.

«Je n'ai rien avouer, maintenant veuillez m'excuser » dis-je.

«Ton talent mérite d'être reconnu par sa juste valeur, et toi tu mérites d'être reconnu pour ce que tu es vraiment » dit-il.

«Mon père est le vrai artiste, point » dis-je.

«Non» dit-il «Et le monde doit le savoir » dit-il.

«Personne n'en saura rien » dis-je en lui jetant mon plus grand regard noir.

«Je refuse de me taire » dit-il.

«Vous ne direz rien » dis-je.

«Je vais le dire » dit-il

«Non ! » dis-je.

«Pourquoi ? » dit-il.

«Parce que c'est comme ça » dis-je «Les hommes peuvent oser, les femmes elles doivent se taire » dis-je.

«Pas ici en Angleterre, la Reine est p... » dis-je.

«Ce n'est pas ma reine, je ne suis pas anglaise  je ne suis pas un sujet anglais, je ne représente rien » dis-je.

«Ne dis pas n'importe quoi » dit-il.

«Peu importe Bénédict, je vous demande de garder le silence » dis-je.

«J'en suis incapable, ton talent est surdimensionné, regarde ce que tu arrives à faire même en étant pas toi-même » dit-il «Tu as montré ta propre liberté, toi sur la plage et tu es arrivé à peindre ça, même dans un état second, tu pourrais faire de très grandes choses, bien plus de ce que tu ne sais déjà faire».

«J'en ferais rien, le seul artiste et je me répète est mon père » dis-je commençant à être énervé «Imaginez le scandale que ça ferait et mon Dieu les Davies, j'y pense même pas » dis-je en imaginant leur réaction.

«Je ne suis pas d'accord » dit-il.

«Je me moque que vous soyez d'accord ou non » dis-je.

«Maïa... » dit-il.

«Non Bénédict » dis-je en lui tournant le dos pour rentrer au plus vite au sein de la maison et de ma chambre.

Une fois que j'ai claqué la porte de cette dernière, je viens souffler.

«Est-ce que tout va bien ? » me dit une voix qui me fait sursauter.

Lady Danbury, j'avais oublié que nous partagions les mêmes appartements.

«Oui» dis-je «Désolé j'avais oublié que nous partagions la chambre et.. » dis-je coupé par don regard qui me fixe de haut en bas.

«Je... » dis-je ne sachant vraiment pas quoi dire de mon état.

«Je ne suis pas là pour te surveiller » me dit-elle «Mais tu ferais bien d'aller te changer ».

«Merci » dis-je en partant vers la salle de bain.

«Qu'est-ce que sait ? » dit-elle en désignant le tableau avant que je ne rentre dans la pièce.

«Rien » dis-je en serrant la toile contre moi.

Elle me fixe quelques secondes et fini par me sourire.

Je rentre dans la salle de bain et je viens balancer mon cadre au sol dans le minimum de bruit.

Voilà le chapitre 23, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Maïa Davies et Bénédict Bridgerton Où les histoires vivent. Découvrez maintenant