Quitter son pays pour suivre son père peintre, qui rejoint son pays d'origine l'Angleterre, ce n'étais pas dans les plans de Maïa.
Dire au revoir à Alexandrie, c'est dire au revoir à la chaleur, au soleil, à ses grands-parents maternelle et au doux...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je finis par sortir des bras de Bénédict alors que mon père repose maintenant sur terre.
«Tu es forte Maïa» s'exclame Lady Danbury.
«Oui » dis-je sans grande conviction alors que la main de Bénédict fait pression sur la mienne.
Certaines personnes viennent me voir pour me présenter leurs condoléances tandis que je réponds par un sourire.
Je vois la reine venir vers moi et je souffle discrètement.
«Mes plus chères condoléances » dit-elle alors que je lui souris «J'aimerai vous voir au palais demain pour le thé malgré votre période de deuil, nous devons parler toutes les deux » dit-elle en me fixant.
«Bien votre majesté » dis-je alors qu'elle part.
«Rien de grave » dis-je à Bénédict qui hoche la tête.
«Maïa vient ici tout de suite » s'exclame la voix de Peter au loin.
«Je vais vous laisser, merci à tous d'être venus » dis-je.
«Tu peux m'envoyer un courrier à n'importe quel moment » me dit Bénédict en embrassant la paume de ma main.
«Merci » dis-je «Vraiment merci ».
Il me lance un dernier sourire avant que je ne rejoigne la famille Davies, mais surtout Peter qui ne cessait de m'appeler.
«On reste en famille » dit-il quand j'arrive à leur côté.
«En famille » dis-je dans un rictus qui ne le fait pas rire bien au contraire.
«On rentre » dit-il alors que je lance un dernier regard envers les Bridgerton qui me lance un sourire encourageant.
Forcément nous prenons le chemin à l'envers pour rentrer au domaine tandis que je me perds dans mes pensées.
«On devrait peut-être marier Elizabeth à Émile » s'exclame Peter alors que le concerné se stoppe à mes côtés.
«Je ne suis pas sûr que ça soit le bon moment de parler de ça » s'exclame Florence en passant la porte de leur domaine.
«Faut bien qu'on fasse quelque chose on ne va pas laisser notre héritage à un fils illégitime et une petite-fille bâtarde » dit-il.
«Je ne suis pas une bâtarde » dis-je.
«Tu l'es, la moitié de ton sang est mauvais » dit-il.
Je le regarde sans vraiment répondre, bien trop fatigué de jouer à ce jeu aujourd'hui.
«Je monte dans ma chambre » dis-je.
Je n'écoute pas les remontrances de Peter et je regagne mon étage afin de venir me coucher sur mon lit en boule et je finis par m'y endormir.
