Malheureuse

Aventuriers

Quand ce fût l'aube, Vick et moi nous réveillâmes avec deux grands sourires heureux. Nous préparâmes le déjeuner avec les aliments que Vick avait appris à reconnaître pour le repas du matin. L'odeur entra dans mes narines. <<mmmh!>>, dis-je en regardant Vick adorablement. Il me fixa et rougis. Je rougis à mon tour et Cinno arriva en arrêtant le moment entre Vick et moi.
Cinno m'agrippa la taille et me leva dans les airs avec une grande force. Il me fit tournoyer et je ris. Il me reposa ensuite sur le sol et me dis:

-tu ne sais pas combien tu nous a fait peur Anaelle! Ne nous refais plus jamais ça!

-promis!, répondis-je en imitant quelqu'un qui crachait.

Vick me fixai encore avec ses yeux rieurs. Je le trouve si beau! Malgré ses défauts;. son corps musclé, ses cheveux blonds, sa personnalité de grand protecteur et sa grandeur (haute!) me faisaient craquer. Je ne lui avais jamais parlé de mon attirance pour lui par contre. Et si il avait refusé! De quelle façon aurait-il réagi?! Je ne le sais pas... Or je prends un plaisir fou à le regarder et à le contempler.

Cinno me présenta alors à la jeune fille-fée qui était allongée près de nous cette nuit. Il m'expliqua que grâce à elle on avait pu me sauver et qu'elle était de race fée du soleil (une gentille fée, ouf!). Je pris la petite main de la fée et la déposa sur mon coeur pour lui expliquer que je lui étais reconnaissante. Elle fit de même pour me remercier de l'avoir sauvé de la noyade dans l'eau du lac. Cinno me dit aussi qu'elle était muette et qu'elle fait partie des porteurs de malheur. Je me retournai vers la fillette et regardai ses ailes oranges.
Celles-ci étaient ouverte et magnfique. Elles prenaient de la place mais son scintillement à la lumière en valait le coût. Comme j'avais un ami muet au cirque, je signifiai à la fée (avec des signes de main) que j'adorais ses belles ailes et qu'elle peut être sûre d'être en sécurité avec nous. La petite m'offrir le cadeau le plus beau au monde; un radieux rire d'enfant. Je riai à mon tour sans m'arrêter. J'agrippai sa taille et l'emportai sur mon dos pour l'apporter jusqu'à la place où vick et moi avions mis deux serviettes en guise de nappe de pique-nique. Cinno fit les parts et nous les servit avec élégance. Tout à coup, Cinno enleva sa capuche et ses gants dévoilant un teint bleu ainsi que des cheveux couleur ténèbres. J'ouvris grand mes paupières avec surprise. Vick me chuchota à l'oreille l'information que Cinno lui avait dit par rapport à son origine. Je restai encore bouche-bée par son physique.

Quelques heures plus tard, après avoir ramassé les affaires de Cinno, Vick s'habilla d'une armure époustouflante. Je l'examinai de plus près. <<Wow! Magnifico! Qui t'as donné cette armure vick?>> lui demandai-je, intriguée.

-c'est Cinno qui m'a raconté que c'est la mienne. Il me la donc "redonné"!, me dit-il avec enthousiasme.

Cinno arriva avec la fée sur ses épaules et nous jeta des sacs dans les bras pour que nous les déposions sur notre dos. Vick et moi soupirâmes de désespoir. Nous commençâmes alors à marcher dans la forêt épaisse. Des arbres mauves et bleus pâles s'affichaient sur le paysage à mesure que l'on marchait.

Plusieurs minutes passèrent jusqu'à ce que je pose une question:

-Dans quel pays sommes-nous en ce moment?

Cinno me raconta:

-nous sommes à Silviana dans la frontière du monde des fées de la glace et des rois de la torture, mon monde à moi. C'est pour ça que tu étais d'un côté en hiver et de l'autre l'été, près de chez moi. Donc, dans quelques heures nous serons dans ma région natale!, finit-il en souriant de toutes ses dents.

-ah!

Justement, après quelques heures, nous vîmes à peu de centimètres de nous un autre changement de saison ou de température. Là-bas (au monde des rois de la torture, à Royaumtus) il fait noir et sombre. Les arbres n'existent pas et des plantes grises grandissent sur le sol. Je pris la main de Vick comme un enfant qui a peur. Il se tourna pour montrer un regard plein de courage. Nous entrâmes dans cet endroit sinistre et ensanglanté. Et oui! Des taches de "sang" (selon moi c'était du sang) surplombaient les feuilles des végétaux. Je m'immobilisai en remarquant un corps sans vie. Vick regarda en direction de mon regard et vis ce corps. Il avança plus vite tandis que je tenais toujours sa main.