Torturée

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Mon réveil fut brutal. J'avais un mal de tête horrible qui m'empêchait de penser. Puis, je revis, dans mes pensées, moi et Vick qui se font attaqués par des personnes étranges. Ces personnes portaient des habits royaux mais ténébreux. Leurs expressions du visages ne disaient rien qui vaillent! Même leurs épées paraissaient complètement possédés, comme des esprits qui habitaient ces lames. Je m'assis sur les genoux mais quand je vins pour me lever, des chaines grossières me firent mal au poignets et chevilles. Je me trouvais dans une cage avec un espace aussi gros que deux personnes réunies. Ah, quelle misère! Je suis claustrophobe en plus! Je paniquai rien qu'à penser que la cage pourrait rapetisser et se refermer sur moi. J'agrippai un barreau et regardai en bas de cette prison. Je vis que j'étais à quelques mètres du sol. Je vis aussi d'autres cages identiques à la mienne qui balançait au-dessus du plancher. Je cherchai alors péniblement mes amis qui devaient être dans d'autres cages plus loin. Je remarquai un garçon qui avait une entaille profonde au bras droit. Je sentis mon estomac défaillir et je faillis vomir à travers les barres de métal. Mais je me ressaisis et appelait le jeune homme.

-Toi là-bas! Est-ce que ça va?

Il se retourna et chercha la personne qui l'avait appelé. Je fis un signe de la main et me répondis:

-Comme tu peux le voir, pas tellement!

-Oh...heu, toi aussi tu t'aies fait "kidnappé" par ses drôles de bonhommes au vêtements plutôt majestueux?

-heu...kof!kof! Ou-oui! Je crois que ce sont des rois de la torture. Des rois de la liberté qui ont changé en cette race, comment dire? Machiavélique?

-c'est vrai que ça concorde parfaitement. Et as-tu vu deux garçons de notre âge, un aux cheveux noirs et à la peau bleu qui s'appelle Cinno ainsi qu'un autre aux cheveux blonds, aux yeux verts et qui s'appelle Vick?

-Ben oui! Vick, c'est moi!

Je le regardais et je me rendis compte qu'à cause de la poussière dans ses cheveux et du sang sur ses habits je n'avais pas vu que c'était Vick.

-Viiick! Oh mon dieu! Dis-moi que tout va bien et que ça fait pas trop mal!

-J'aimerais bien mais kof! Kof! Kof!, me dit-il avant de commencer à tousser très fort en crachant du sang.

J'aurais voulu être près de lui pour l'aider et le réconforter.

-Mais tu es qui toi?, me demanda-t-il avec ses yeux plissés.

-ben voyons! C'est moi, Anaelle! Franchement!

-Quoi?! Je t'avais pas reconnu avec des habits déchirées et ton visage rempli de poussière! Anaelle, comme je suis content de te voir, kof! Kof!

Je rougis et essuya la poudre noir de sur mes joues et mon front. Nous nous regardâmes et j'éclatai de rire. Vick, malgré qu'il avait mal, se mit à rire aussi, de bon coeur. Nous arrêtâmes quand nous eûmes la même pensée.

-mais as-tu vu Cinno?,questionnai-je Vick qui commença à déchirer son chandail pour en faire un pansement pour son bras.

-Non... Je ne l'ai pas revu... J'ai été assommé et je voulais te dire que... Ben... Je suis désolé de ne pas avoir pu te protéger...

-Ne t'excuse pas, moi non plus je n'ai pas pu vous protéger et en plus je te l'ai dit... Tout ça, c'est de ma faute.

Vick soupira en cherchant une façon de nous sortirent de là. Il se mit sur ses pieds en examinant la cage pour voir s'il n'y avait pas une faille. Je fermai les yeux et pensai à une solution. J'eus un sursaut quand je sentis un picotement sur le bras. Je tournai mon regard vers la cause et vis une plume légère qui scintillait. Elle était magnifique avec ses multiples couleurs qui se reflétaient. Je la touchai du bout des doigts et une énergie épatante remplie mon corps qui était si fragile. Je ne rappelait alors les paroles de Cinno: <<le vrai dessin est forme d'art où nous pouvons dessiner devant nous et ça apparait dans la réalité>>. Instinctivement, je pris la plume qui était comme incrustée dans mon bras et la pointai devant moi. Je dessinais maladroitement et sans savoir à quoi allait ressembler le résultat. Mon coeur s'arrêta quand l'objet que j'avais dessiné dans l'air apparu dans ma main. C'était une vulgaire scie un peu étrange mais qui pourrait nous servir à s'enfuir. Je détournai mais yeux de l'objet en ré scrutant la plume. Je l'avais déjà vu quelque part mais où? Vick qui se retourna vers moi, aperçut mon objet et m'interrogea:

-Qu'est-ce que tu fais avec ton crayon à dessins?

-Ah! Je me demandais justement où je l'avais vu! Merci! Mais je sais pas ce qu'il fait là... C'est comme avec Cinno, il avait une plume au bras et moi aussi je l'ai trouvé là! C'est une plume de dessinateurs! J'ai dessiné cette scie!, lui répondis-je en lui montrant la scie mal dessiné.

-Wow! Tu m'épa... Kof! Kof!...teras toujours Anaelle!,répondit-il en se rassoyant. Maintenant essaie de briser les barreaux avec!

Je pris l'objet de construction et sciait les barres de métal crasseux. Après environ 35 minutes, je n'étais rendue qu'à faire une petite ligne sur la cage. Je jetait la scie par dessus bord de ma prison et rentrai ma tête dans mes genoux. J'étais exaspéré; rien n'avait bougé et des gouttes de sueurs perlaient sur mon front car ma claustrophobie me hantait toujours. J'étais terrorisée à l'idée de mourir dans cet endroit pourri.

-Ne vous inquiétez pas! Vous ne mourrez pas dans cet endroit! Oh que non! Ce n'est pas assez sadique à mon gout!, s'exclama une voix venu du sol.

Je dépêchai de regarder et une terreur profonde me revint. C'était la personne qui m'avait tiré par les cheveux pour m'emmener me faire assommer. Même si j'étais apeuré par ce personnage, je lui envoyai un regard noir. Il ria sans s'arrêter quand une roche heurta la couronne du monsieur. Vick se tourna dans ma direction en me faisant un clin d'oeil. Je lui souris tendrement. L'homme replaça sa couronne furieusement.

-Tu as dépassé les bornes jeune personne! Pour ta conséquence ta bien-aimée sera martyrisé et pas par n'importe qui! Par ton cher ami!

Nous vîmes alors Cinno qui sortit du tas de gardes. Il s'avança aux côtés du ravisseur pas très ravissant. J'ouvris grand ma bouche car j'étais complètement estomaquée par qui je venais de voir. Mais je n'eus pas le temps de parler que ma cage commença à descendre. Quand je fus au niveau du plancher, deux gardes ouvrirent la cage et me prirent les avant-bras pour les lier ensemble avec une autre chaine. Je ne réussissais malheureusement pas à atteindre ma plume pour faire apparaitre une arme. Ils m'emmenèrent alors avec Cinno et l'espèce de roi. Vick cria:<<Noooon!>> tandis qu'il agitait sa prison pour la faire tomber. De ma main lier de lui envoya un bisou soufflé pour le réconforter. Les gardes refermèrent l'énorme porte de la salle à cages et marchèrent tous avec moi jusqu'à un couloir.

MalheureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant