Je tirai sur mes liens qui retenaient mes poignets le plus fort possible. Or la corde de Cinno était vraiment très résistante! La racine ondulait plus rapidement et m'approchait de plus en plus. Quand elle eut fini son parcours, la racine s'enroula autour de ma cheville. Puis, une autre racine apparut à côté de la première et brisa la corde qui me collai sur le tronc d'arbre. Mais la racine n'enleva pas les cordes qui retenaient mes poignets et mes chevilles et s'enroula autour de ma deuxième cheville. Malgré que je poussai sur les racines, celles-ci commencèrent à me tirer vers l'arbre. J'étais surprise de s'avoir que Cinno et même la jeune fée ne s'apercevait de cet enlèvements.
Les racines m'agrippaient solidement et m'enfonçaient dans le sol tout près du grand arbre gris. Pendant que tout ça arrivait, Vick me regardait avec un sourire machiavélique, content que je me sois fait prendre. Je lui rendis un regard noir et plein de haine. Je me trouvai maintenant avec de la terre jusqu'aux genoux. Alors j'accumulai mon souffle et poussai un cri à travers la feuille qui me collait toujours les lèvres. En entendant le cri, Cinno et Aïmi se retournèrent en même temps. Ils me virent me faire engloutir par la terre noire de la forêt. Les racines me tiraient plus fort sous le sol pour me faire rentrer plus rapidement.
Je vis Cinno et Aïmi se précipiter vers moi mais d'énormes racines aussi grosses que des troncs d'arbres sortirent de terre presqu'en écrasant mes ami(e)s. Alors, Cinno sortit d'un de ses sacs une dague qu'il utilisa pour trancher la plante. Pendant ce temps Aïmi utilisa son pouvoir pour bruler les racines qui sortaient de plus en plus de sous la terre. Avec grand plaisir, une des énormes racines emporta Vick et l'accrocha sur une des branches du grand arbre. Il criait de rage en essayant avec ses mains liées de se détacher. Avec la désintégration de la feuille sur ma bouche, je pus enfin parler. Je criai à Vick avec mon air le plus sarcastique:
-Alors vick? Tu t'es changé en décoration de noël? On a une belle vue de là-haut?
-TAIS-TOIII!!!, me répondit-il sur le bord de la panique.
Je rigolai intérieurement mais tout à coup j'eus un sentiment de bien-être. C'était comme si je me réveillais d'un long cauchemar. Je réalisai que j'étais enfoncé jusqu'aux épaules dans la terre humide. Je me secouai et me rendis compte que Vick hurlai, complètement en colère, et étais accroché à la branche d'un arbre.
-heu... Vick? Qu'est-ce que tu fous là? Et qu'est-ce qui se passe?
-DEPUIS QUAND TU T'INQUIÈTES POUR MOI GROSSE SORCIÈRE????
-heu... Depuis que tu es mon ami non? Mais si c'est pour me traiter de sorcière, on va pas rester amis très longtemps!
Je me mis à rager et essayer de trouver un moyen de me sauver et de sauver mes amis. Je m'accrochai alors au cou et sentis une douleur insupportable et un picotement. Puis je remarquai un filet de sang se propager sur le col de mon chandail.
-ALORS? TU VIENS DE REMARQUER QUE JE T'AI ENTAILLÉ? AVOUE QUE JE T'AI BIEN AMOCHÉ,MA BELLE!, me dis Vick content de ma découverte.
Je le regardais à moitié contente qu'il me dise "ma belle" mais en colère qu'il m'est fait cette blessure.
-TOI! Espèce de gros méchant, dis-je incapable de lui dire une injure qui le blesserait.
-HAHA! T'ES TELLEMENT MOUMOUNE QUE T'ES PAS CAPABLE DE DIRE MIEUX QU'UNE INSULTE DE BÉBÉ! GROSSE SORCIÈRE!
-Grrr... Toi t'es incapable de varié tes insultes! Grenouille baveuse et moumoune toi-même!!!
-AH OUAIS? BEN, ESPÈCE DE MONSTRE DES MERS!!!!
<<Il est vraiment incapable de ne pas hurler lui!>>pensai-je, rageuse.
-Ben si ma mère était là elle t'arrangerait le portrait, ok?!
-BEN OUAIS C'EST ÇA! SALE COCHON À SA MAMAN!
-SALE OGRE!
-ESPÈCE D'HYPOCRITE!
-ESPÈC...
-BEN ÇA SUFFIT VOUS DEUX!!!!, nous coupa Cinno. Au lieu de vous chicaner, trouvez donc un moyen de nous sortirent et de vous sortirent de là! Et pour conclure le tout... VOUS ÊTES TOUS LES DEUX DES ESPÈCES D'HYPOCRITES! Voilà!
-jam..., commença Vick mais il s'arrêta quand ses yeux changèrent de couleur et qu'il pris un air interrogateur.
-Aaaah! Qu'est-ce que je fais là??, se mit-il à dire mais avec une allure plus douce.
-bon qu'est-ce qui se passe encore?, lui dis-je avec un fou rire en le voyant se débattre.
-Je sais pas! Je sais pas pourquoi je suis sur c'est arbre..., me répondit-il paniqué.
Vick réussit avec effort à défaire les cordes qui retenaient ses poignets. Il se détacha puis tomba sur le sol dans un grand "boum!". Il vint me voir et me retira du sol ainsi que les racines. Il me prit dans ses bras et je le repoussai.
-Tu me donnes un calin alors que tu m'as traité comme une vulgaire chaussette il y a quelques minutes? Je ne te comprendrais jamais Vick..., lui avouai-je triste.
-Mais qu'est-ce que j'ai dit?
Bon enfin... Ce n'est pas le temps de se faire des explications je suppose, me dit-il en regardant Cinno et Aïmi se battre contre les racines de l'arbre.Il courrut aider nos amis et je le suivis. Avec une branche que je ramassai par terre, je frappai les racines qui me menaçaient. Je m'approchai de Cinno et le tirai lorsqu'une des tiges s'en allait lui attraper la taille. Il me remercia et me pointa Aïmi qui se repliait sur elle-même à cause qu'elle n'avait plus de force. Les racines s'enroulèrent autour des bras et des jambes de la pauvre fée. Je courrai le plus vite possible vers elle en repoussant les ennemis. Mais les racines l'entrainèrent vers l'arbre. Aïmis ne bougeait plus et son petit ventre montait et redescendait à peine.
Je vis alors Vick se jeter sur la fée. Il arracha les racines qui faisait des marques rouges sur la peau de celle-ci. J'arrivai et m'accroupis près d'Aïmi. Je la pris dans mes bras et la berçai. Vick mis sa main dans mon dos mais cette fois je ne l'arrêtai pas. Je me levai et nous partîmes en courant dans la forêt pour retourner à la clairière où nous avions laissé toutes nos choses.
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Malheureuse
Fantasy>dis-je tout bas. Je crois que c'est le mot qui me décrit le mieux en tant que "malheureuse"... Pourquoi ça doit arriver à moi? Mais je crois que la question ne se pose même pas puisque je connais maintenant déjà la réponse. M'enfuir, me cacher, cou...