Voilà bien longtemps que Sophie et ses amis sont chez les trolls ne trouvez- vous pas ? De longues heures sans nouvelles des Cités Perdues (et Interdites d'ailleurs).
Estimons le temps...
Enfin non je vais vous donner le temps qu'ils y ont passé. Je pense que c'est plus simple. 5 heures. Cinq heures et 17 minutes (et je me demande comment l'impératrice fait pour ne pas avoir la gorge sèche). Mais c'est énorme cinq heures... (et 17 minutes)
Non ? On peut faire tant de choses en cinq heures (et 17 minutes). En l'occurrence une personne a eu le temps de faire beaucoup de dégâts en 5 heures. Ce n'est pas Gisela, loin de là. Ni Fintan d'ailleurs. Et encore moins Trix... Vous ne voyez toujours pas ? (enfin il y a plusieurs personnes qui ont fait des choses durant ses cinq heures. Simplement sur une échelle de 1 à 10 de gravité il y a bien un événement niveau 10. Et qui est le fait d'une seule personne.).
Alors allons y...
(J'étale cette interlude sur les cinq heures passées).
Tic. Tac. Tic. Tac.
Le garde marche le long de la salle rutilante, le long des couloirs rutilants en fait. Ils sont aussi larges que des salles et aussi dorés que le reste de la cité. Il hume l'air, à la recherche d'intrus qu'il sait qu'il ne trouvera pas. Tout simplement parce qu'il n'y en aura pas. Pas dans ses couloirs dorés, dans ce château doré parmi les plus protégés au monde. En traversant le couloir, il croise de nombreux gardes à l'armure noire, rutilante bien évidemment. Contrairement à d'habitude tout le monde est un peu survolté. Enfin autant que c'est possible pour des gobelins bien sûr (un peuple sûr de sa puissance n'a aucune raison de paniquer au sein même de son royaume). Le garde pivote à 170°. Tiens. A t'il enfin remarqué la présence discrète 3 étages plus haut ? Ah non. Son supérieur vient de lui demander de se déplacer. Un garde du corps que nous connaissons bien, revenu au palais après avoir appris la menace qui pèse sur la reine. Ils parlent. Le garde au nez épaté ordonne à notre chez garde de monter pour remplacer je ne sais qui. Je suis étonnée. Ils n'ont toujours rien senti ?
Tic Tac Tic Tac. Faisons un bon de géant voulez-vous ? Nous n'allons pas rester à attendre qu'ils finissent de parler sécurité.
New York. (Là où travaille un autre personnage que nous connaissons bien. Vous voyez où je veux en venir ? Non. Tant pis.) William s'avance dans les rues dans sa belle voiture. Il va au travail après tout, comme tout humain. Dans cette métropole blindée de monde et de voitures, il patiente lentement sur l'autoroute. Tiens c'est de la fumée qu'on voit là bas ? Il y a encore dû avoir un accident. Un accident de voiture comme ça arrive tous les jours. Chez les humains.
Tic Tac Tic Tac. Repartons autre part... Pouf on bondit encore de quelques kilomètres...
L'homme marche. Ses traits sont indiscernables. Il marche le long de la pelouse. Il a réussi à survivre. Ça ne sera plus le cas très longtemps et il le sait. Mais il n'a pas encore trouvé l'endroit. Alors il essaye de survivre. Son corps n'en a plus pour très longtemps, il le sait. Il cherche encore mais il sait qu'il a trouvé le bon. C'était la bonne facette.
Tic Tac. Tic.
Le garde monte les marches rapidement. Il va rejoindre le troisième étage. Étrangement il a un mauvais pressentiment. Il doit rejoindre le troisième étage, il manque un garde partit faire une pause. L'ensemble des généraux sont là haut, ainsi que la reine. Elle attend des nouvelles de ce sommet troll qui stresse le monde entier. La guerre approche non ? pensa le garde. Idiot. Qui laisserait se créer une guerre dans ce monde ? Surement pas les dirigeants actuels. Il se demande si les ogres aussi attendent les rapports racontant l'ensemble du discours (Du tout. Actuellement Dimitar estropie un citoyen. Les ogres ont actuellement d'autres problèmes). Mais il n'est pas fini (le discours). Il monte encore les marches un peu plus vite. S'il traîne dans les couloirs les supérieurs vont le hacher menu (littéralement).
Tic Tac. Tic.
La voiture approche du lieu de l'incident. William ne voit pas grand-chose, à cause de la fumée qui se dégage des voitures. J'espère que ça ne va pas créer de longs bouchons. La propension des humains à s'inquiéter est ridicule. Surtout pour un rien comme ça. William se penche vers la vitre. Il a entendu des cris. Tiens ? Ça va exploser ? Alors là, il commence à paniquer, et sors son téléphone pour appeler les "autorités compétentes" (lesquelles sont déjà en route).
Tic Tac. Tic.
Il sent d'abord son épaule l'abandonner. Ensuite se sont ses autres bras. Amaigris, ils cessent de fonctionner, comme coupés. L'étau autour de ses poumons se resserre. Il n'a pas le temps. Il marche. Il tombe. Il rampe. Sa vue se brouille, il ne sent plus rien.
Tic. Tac.
Le garde arrive dans la grande salle. La reine est seule sur l'estrade, attendant les rapports. En bas des généraux assis, ou debout, essayant de glaner des infos. Il lève les yeux vers la reine. Il hume l'air. Toujours rien. Il se met à son poste les yeux rivés sur l'estrade. Il ne voit pas l'ombre ni l'éclat brillant mais invisible qui entoure soudainement l'estrade sans que personne ne le voit.
Tic. Tac.
La police arrive sous les sirènes. Des hélicoptères. William panique et sors. Il lève les yeux. Oh non. Ce n'était pas qu'un simple incident de voiture. Ça, Sophie ne l'a pas vu venir. Il regarde devant lui. Des montres...Il hurle et pars en courant, suivi par des dizaines d'autres humains, abandonnant leurs véhicules.
Tic. Tac.
Il arrive en bas de la balançoire. Au bord du lac. Enfin. Il sent ses dernières respirations arriver. Il s'allonge. Il ignore si on le trouvera, et qui le trouvera. Les larmes coulent. Il se rappelle les raisons. Stupides et idiotes finalement. Il a été jaloux. Il n'a jamais vu les défauts du monde, uniquement ceux de son père.
Toute histoire à une fin.
Tic.
Il ne voit pas l'éclat argenté de la lame. La lame qui s'abat. Sans faire d'erreur. Pauvres gobelins.
Tic
Surgissent,des cadavres de voitures, des monstres mi chien, mi autre chose, hurlant et bavant, à peine arrêtés par les balles de fusils des policiers. Les sirènes retentissent dans tout New York. Pauvres humains.
Tic
Son cœur s'arrête enfin de battre. Il cesse de se battre contre lui-même. Il a compris. Pauvre elfe.
Tac... L'horloge a cessé de fonctionner. Les aiguilles tournent de plus en plus vite, nous ramenant au présent..
Comme les grains de sable s'échappent entre des doigts, le temps s'accélère, nous rappelant avec cruauté que chaque histoire a une fin inéluctable.
Mais cette fin peut être bénéfique ou non, en fonction des choix qui seront fait.
Bien. Je pense que nous avons fait le tour. A partir de maintenant, tout va s'accélérer. Et ce sera à Sophie de faire les bons choix. Pas seulement elle d'ailleurs.
Mettons donc les elfes à l'épreuve.
Les vrais ennemis, les plus dangereux, vont enfin se distinguer. Vous risquez d'être surpris du résultat.
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Gardiens des cités perdues tome 10 : Elyseus (fanfiction)
FanfictionSophie et ses amis sont sur le point de découvrir le plus grand secret de l'histoire elfique. La raison de tous ces complots. La fin n'a jamais été aussi proche, pourtant elle parait bien lointaine pour nos héros. Les événement n'ont de cesse de s'e...