Gardiens des cités perdues tome 10 : Elyseus (fanfiction)

Keefe et Fitz

(NDA : VEUILLEZ TOUS LIRE LA NDA EN FIN DE CHAPITRE C'EST IMPORTANT (selon moi)

Comment la dernière fois ce chapitre est entièrement composé de dialogues, attention à ne pas vous perdre. Il fait également 6036 mots donc vous allez surement prendre du temps pour le lire)

"L'amitié se nourrit du communication"

- Fitz. Fitzou ! Je sais que t'es là alors je te conseille de signaler ta présence ou je lâche Ro sur toi.

- Elle n'est même pas avec toi. Qu'est ce que tu fais là d'abord ?

- J'épargne à Sophie de devoir se déplacer après son expérience relativement mouvementée dans une tête vide.

- Je rêve... Vous allez vraiment tous me tomber dessus pour ça ?

- Tu te rends compte que tu lui a demandé de fouiller dans la tête d'un mort ?

- OUI JE SUIS AU COURANT MERCI MONSIEUR ! Écoute tu devrais partir ta présence m'énerve plus qu'autre chose.

- Je rêve, tu crois que c'est pas le cas ?! Tu viens de t'enfoncer dans l'esprit d'un mort Fitz ! D'un mort et c'est ton frère !

- Tu crois que je ne le sais pas déjà ?! Écoute si t'es là juste pour me dire des choses que je sais déjà, dégages.

- Ok, désolé. Mais comme même, c'est choquant. Et j'ose même pas imaginer comment c'était à l'intérieur. Vous êtes tous les deux tombés et vous transpiriez tellement... En plus on aurait dit que vous disparaissiez tu vois ? Comme des fantômes.

- Ça a dû vous faire peur...

- Te voir te fantômiser n'est pas l'expérience la plus agréable à regarder.

- C'était tellement pire de l'intérieur. Y avait... Carrément des fantômes en fait...

- T'en frissonnes carrément. Mec qu'est ce qui t'as pris au juste ?

- Je te l'ai dis je voulais vérifier ?! Y a quoi de mal à ça à la fin ?!! C'est normal !! La dernière fois avec le produit troll il nous a bien eu ! On l'a cru mort, il s'est évadé ! D'ailleurs à l'époque Biana n'avait même pas pleuré...

- J'ai deux choses à répondre à ça : premièrement tu n'as pas le droit de blâmer ta sœur pour ça.

- PARDON ?! TU AS VU COMMENT ELLE A RÉAGI QUAND J'AI DIT-

- Oh pitié ! Arrête de crier ou je vais commencer aussi ! C'est bon là. C'est SON frère, SA famille, SON sang, SON avis, SES sentiments, SES émotions, SON ressenti, SON expérience. T'as aucun droit de regard là dessus de près ou de loin mon vieux.

- On va dire que t'as raison. Mais ça n'empêche que je trouve toujours sa réaction incompréhensible. Ouvre pas la bouche pour répondre et dis moi plutôt la deuxième chose que tu voulais aborder.

- Je ne comprends pas pourquoi tu agis comme ça dès qu'on aborde le sujet d'Alvar. La seule mention de son prénom suffit à te faire sortir de tes gonds. Genre vraiment. Et tu commences à agir bizarrement... 

- Quand on aborde le sujet de ta mère, t'es pas mieux.

- Ouais mais moi c'est différent. J'ai conscience d'avoir eu franchement peur d'elle mais toi-

- Tu avais peur d'elle ?

- Fais pas l'étonné Fitzou. J'ai beau essayé de mimer la colère, essayer de me masquer derrière le mépris, on sait tous les deux qu'au fond, j'ai toujours eu peur d'elle. Bien sur je la détestes... La détestais...