Gardiens des cités perdues tome 10 : Elyseus (fanfiction)

Interlude

Bien. Nous nous retrouvons encore, avec... Moi comme narratrice j'imagine. Même si je serais sûrement un peu plus ennuyante aujourd'hui... 

A cause d'un gros manque de temps (j'en profite pour emmerder l'ensemble de la communauté des professeurs abusifs) la suite de l'histoire d'Elyseus arrivera plus tard... 

Cependant, comme vous l'avais compris la dernière fois, le temps ne prend jamais de pause. Et encore moins dans les cités Perdues. 

Mais je voudrais que nous fassions un petit tour du monde.

Dans mon immense générosité, je ne vous laisse pas sans...

Attendez...

Vous avez entendu ?

...

Vous... Je... Non, vous ne pouvez pas voir mais...

Alors que Sophie, Dex et Marella sont occupés, je viens de recevoir une nouvelle venant d'un autre monde...

Bien... Dans ce cas, allons-y, le devoir nous appelle.

***

Nous nous retrouvons encore dans la cité d'or. La cité du peuple gris. Pour retrouver un personnage qui vous avait, j'espère, manqué pour la plupart. Un gobelin au nez épaté, qui parcourt les couloirs dorés de sa cité.

Il marche et marche, dans le but de retrouver quelqu'un. Non, ce n'est pas Grizel, mais un lieutenant important (qui n'aura pas de noms car l'auteure n'a plus d'imagination pour les figurants. Appelons le... Lieutenant important).

Sachez qu'ici, les choses se sont peu à peu calmées. Le deuil de trois jours de la reine est fait, et son aurification aussi. Une stature immense décore maintenant le hall des Héros, une figure qui aura fait son temps désormais. Une bonne reine, peut être la meilleure de tous

Les conflits internes se sont tassés récemment mais les complots sont toujours très présents.

Voilà. Quelque part dans le palais, le cadavre d'un haut gradé est caché dans l'armoire d'une autre dame pour se venger... Et faire exécuter la dame en question. 

Notre gobelin devrait penser à tout ceci.

Il marche et commence à monter les escaliers en grommelant. Ses doigts tapotent nerveusement sa cuisse, il pense. Ces pensées sont pourtant concentrées sur un point loin du globe. Bien évidemment, il pense à celle qu'il a dû laisser tomber sans un dernier mot.

Les escaliers sont engloutis par les longs pas du gobelin.

Arrivé en haut de l'escalier, il tourne à droite, et salut à peine ses collègues qui s'inclinent devant lui.

Ouvrant la porte en grand, Sandor (puisqu'il faut bien le nommer à un moment ou un autre),  ne s'attendit pas à atterrir dans une salle de congrès pleine. Depuis quand y avait-il une salle si énorme ici ? Ce fut son interrogation interne en cet instant. 

Une petite description s'impose je suppose, alors je vous propose ceci : imaginez vous une salle dorée, mais sans trop d'ornements inutiles. Un plafond haut et voûté. Des dorures simples, une très longue table en bois de chênes sur laquelle l'ensemble des lieutenants de l'armée gobelines étaient assis. La salle était ouverte sur le peuple, et, ce que Sandor ne savait pas, c'était qu'un discours venait d'avoir lieu.

Les lieutenants se tournèrent tour à tour vers Sandor, et le géant gris demanda très naturellement la raison de sa convocation avec sa petite voix de souris si attachante. 

La réponse fut très confuse, car la foule en contrebas criait.

Connaissez vous le principe d'élection ?