Gardiens des cités perdues tome 10 : Elyseus (fanfiction)

Chapitre 19

CE CHAPITRE A ÉTÉ MODIFIE CAR JUGE MAUVAIS PAR L'AUTEURE. 

Lady Gisela se tenait devant elle. Droite dans sa robe noire, elle ressemblait à une sorcière tout droit sortie des enfers. C'était même sûrement le cas en fait. Sophie n'eut même pas le temps d'y réfléchir car elle se rendit compte de quelque chose.

C'était le même schéma qu'à Loamnore. Ses amis et elle, prisonniers, un souverain du mauvais côté, et Gisela. La situation était ridicule. Risible même. Mais il ne fallait pas se concentrer sur cet aspect là de la situation. Non, il fallait agir. Elle envoya un message télépathique à tous ces amis, leur disant de ne surtout pas bouger.

Puis elle se concentra. Ils n'avaient presque aucune option. Ils étaient sur une estrade haute. Très haute. En sautant elle pourrait se téléporter. Mais il lui fallait récupérer tous ses amis. Elle aurait voulu instiller sur Pernille et Gisela, pendant que Tam et Linh s'occupaient du reste des trolls sauf que... Tam avait l'épaule déboîtée et il semblerait qu'il n'y ait même pas que ça. Il n'aurait jamais la force de l'aider. Quant à Linh, elle était maintenant entourée de quatre gardes qui la tenaient bien loin de son frère. Les trolls avaient apparemment entendu parler des exploits de la jumelle à Ravagog. 

Sophie émergea de ses pensées noires en entendant les cris de la foule. Les trolls semblaient surpris de l'apparition de Gisela, et certains semblaient même extrêmement énervés. Ce qui entraîna donc des cris, grognements et même des insultes.

L'impératrice ne prit même pas la peine d'envoyer des gardes calmer la foule, et reprit la parole.

- Je comprends vos interrogations. Je peux désormais officialiser la chose : vous avez devant vous la personne qui nous a permis d'obtenir de nouvelles parcelles de territoires à savoir les deux îles. C'est une ancienne alliée, qui m'avait déjà aidé au début de mon règne. C'est grâce à elle que nos enfants qui étaient malades avant leurs naissances ont pu être sauvés et améliorés. Cela faisait partie de mon annonce du jour. Voilà donc une dame qui m'a aidé à sauver mes petits.

- Merci votre Altesse, l'interrompit Gisela tout en s'inclinant. Et merci de me permettre aujourd'hui d'avoir l'occasion d'accomplir une autre étape de mon plan.

Gisela  s'était tourné vers Keefe dès l'instant où elle avait prononcé ces mots.

Hors de question de la laisser faire. Pas cette fois, et pas encore. Ça ne pouvait pas se répéter. La Télépathe commença à se tortiller. 

- Sophie, Sophie, Sophie... lâcha la mère de l'Empathe, je crois que tu ne comprends pas. Je vais donc te citer quelque chose : le présent est le passé, le passé est présent, tout est un éternel recommencement... Si vous êtes à ma merci, c'est uniquement à cause de toi. Tu n'as de cesse de faire des erreurs. Allons bon, je suis déçue de toi Keefe, dit-elle en se tournant vers son fils. Tu t'obstines à ne pas vouloir me parler. Pourquoi ? A quoi cela te sert-il ? 

Sophie se tourna vers lui. Il ne regardait pas sa mère. Il regardait obstinément sur le côté, vers un point quelque part.

La jeune femme écarquilla les yeux. Keefe ne voulait pas regarder sa mère. Il regardait le sol, sur le côté. Quand Sophie croisa l'éclat de son regard elle comprit. 

Il avait abandonné. Keefe avait juste cessé de se battre contre sa mère. La lueur dans ses yeux, c'était juste du dépit. Et c'est ma faute. La Télépathe déglutit. C'était de sa faute s'ils se retrouvaient dans cette situation impossible. Sa faute si Keefe se trouvait obligé de faire de nouveau face à sa mère. 

- Je vous interdit d'approcher Keefe, dit-elle soudain. Vous avez déjà assez fait de mal comme ça. Je crois que vous n'avez pas conscience des enjeux, Gisela. Quoi que vous fassiez-