Chapitre 24 : François

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Salut les copssss ! Nouveau chapitre !  En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !

Bonne lecture !!!

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« Parfois la vie exige de se battre contre ceux qui sont censés nous protéger »

Pdv Nérée.

Maël me lançait des petits regards furtifs avant de briser le silence :

- Mon père m'a battu jusqu'à mes 11 ans.

Je le regardai subitement, me stoppant au passage. Son père l'a quoi ! Mon visage se crispait à mesure que mon esprit résonnait cette phrase dans ma tête.

- Ma mère était atteinte d'un cancer.

Je vis que chaque phrase qui sortait de sa bouche le bouffait de l'intérieur, posant donc des pauses de quelques secondes après chaque déclaration. En face de moi, son regard était perdu sur un coin de la ruelle, sa voix tremblait autant que ses membres.

- La seule personne qui puisse nous procurer des médicaments était mon père grâce à son argent. Alors je me suis laissé faire, pour ma mère. Si je partais, c'est avec la vie de ma génitrice que je m'en allais alors j'ai préféré rester, j'ai préféré me faire battre et insulter.

Ses poings se resserraient et sa mâchoire se contractait. J'étais concentré sur l'histoire qu'il me racontait, son histoire. Pour moi le fait qu'il m'en fasse part était une preuve de confiance entre nous.

« Je- Merci Nérée, je te promets de te parler de moi quand je serai prêt. »

Il m'en parlait, il était prêt. Je pense qu'il avait besoin que je me jette à l'eau pour plonger à son tour.

- Pendant tout ce temps j'ai tout supporté, ma mère n'en savait rien. Mais le jour où elle a enfin guéri et qu'elle est rentrée à la maison, mon géniteur lui a offert le même sort qu'il m'offrait chaque jour que ma putain de vie faisait.

                            Pdv Maël.

Mon cœur se fracassait en mille morceaux dans ma poitrine. M'entendre dire ces mots, m'entendre raconter cette putain d'histoire me donnait une énorme boule au ventre. Je voyais Nérée me regarder tendrement comme pour m'aider à travers ses iris.

- Alors j'ai pris la première chose que j'ai trouvée, c'est-à-dire un putain de couteau de cuisine et je l'ai plantée sans pitié à 11 ans.

Flashback

Ma maman rentrait enfin de l'hôpital aujourd'hui. Papa devait aller la chercher et la ramener à la maison.

Quand j'entendis la poignée se baisser et la clé entrer dans la serrure, je sursautai de joie et allai devant la porte. La porte s'ouvrit rapidement me faisant découvrir le visage angélique de ma belle maman. Ses cheveux blonds étaient ondulés et bien brossés, tandis que ses yeux verts scintillaient à la lumière du jour. Sa taille fine n'avait pas bougé et elle était vêtue d'une longue robe près du corps rose pâle.

Je lui souris timidement et la pris dans mes bras, elle me rendit mon étreinte quelques secondes avant de se détacher de moi et rentrer entièrement dans la maison.

- Ça fait du bien de rentrer. Déclara-t-elle en soufflant de soulagement.

Mon papa lui, avança en me poussant au passage, mais la simple vue de ma maman me souriant de toutes ses dents me redonnait de la joie. Je n'avais pas fait tout ça pour rien. Tout au long de ma vie j'ai attendu ce moment, ce putain de moment où je la verrais sourire comme elle le faisait. Je vis mon papa se diriger vers une table où il écrasa à l'aide de sa carte bancaire un médicament qu'il apporta jusqu'à son nez et qu'il aspira . Il répéta plusieurs fois cette action,

TEMPTEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant