Chapitre 16 : Captive des ténèbres

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Salut les copssss ! Nouveau chapitre !  En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !

Bonne lecture !

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« L'aube finit toujours par succéder à la nuit la plus sombre »

⚠️Tw / aggresion sexuel

Nerée

J'étais couchée sur ce qui me semblait être le sol d'un coffre qui appartenait à un camion.
Mes yeux étaient bandés et mes mains liées.

J'entendais au loin des hommes parler, mais un marteau cognait toujours autant dans ma tête. Au fur et à mesure des secondes, mon esprit s'éclaircissait et les voix se rapprochaient.

- Elle s'est réveillée. Dit un homme qui semblait près de moi.

- Enlève-lui le bandeau. Prononça un autre ayant une voix plus grave.

- On va bien s'amuser.
Cette voix qui venait d'une autre personne que je ne connaissais que trop bien retentit dans mes oreilles.

Le blond.

Je sentis des doigts d'abord effleurer mon nez, puis attraper plus fermement le tissu qui recouvrait mes yeux et le retirer brusquement.

Mes paupières jusqu'alors fermées, s'ouvrirent petit à petit, non sans être agressées par la lumière de la lampe qu'un homme m'avait mise dans les yeux.

- On t'a finie à la pisse ou quoi, enlève-lui cette putain de lampe ! S'exclama-t-il.

Un autre homme rigola suite à la phrase du blond, puis se stoppa net sans que j'en sache la cause, sûrement parce que la personne qui s'était fait insulter lui lançait un regard noir.

Quand je ne sentis plus la lumière m'agresser les yeux, j'ouvris complètement mes paupières.

J'aperçus alors l'homme, comme il me semblait, près de moi qui avait les cheveux roux et les yeux verts. Un nez droit et des lèvres sèches. Le blond était effectivement devant, côté passager, et un autre individu conduisait le fourgon, où ses cheveux bruns dépassaient du porte-tête.

D'un coup sec, le camion s'arrêta, ce qui me fit aller en avant, cognant le roux.

- Alors je sais que j'ai du succès avec les filles, mais attends quand même qu'on arrive à la maison, dit-il amusé.

Je le toisai d'un mauvais œil, le faisant enlever le semblant de sourire qui s'affichait sur ses lèvres.

- Fais-la descendre. Ordonna mon bourreau.

Le roux reprit son air sérieux et me prit par le bras avant de me tirer pour me mettre debout. Il ouvrit la porte arrière du fourgon et me fit m'asseoir sur le rebord du coffre.

Il prit un couteau, se pencha vers mon dos et découpa le scotch qui entourait mes mains. Il se remit droit en me fixant avant de me lever en m'attrapant la main.

Ma vue était troublée par la pluie et le tonnerre qui provenaient des nuages . Mais elle fut éclairée par des petites lampes qui longeaient l'entrée vers une petite maison en bois. Je regardai autour de moi, et ne vis que les arbres et l'herbe faisant office de paysage. La maison paraissait vieille de loin et était éloignée de tout.

Le roux me tira délicatement vers cette maison. Je me débattis en premier lieu, mais voyant qu'il ne se retournait même pas pour m'adresser un regard, préférant serrer ma main, je compris que notre force n'était pas égale et j'abandonnai.

Il me tira jusqu'à l'entrée de la vieille maison. Le blond et le brun étaient devant nous et l'un d'eux ouvrit la porte d'entrée en bois. La porte grinça comme dans un film d'horreur et le roux qui avait toujours sa main dans la mienne m'amena vers l'entrée.

TEMPTEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant