Chapitre 36 : Evasion Sanglante

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Salut les copssss ! Nouveau chapitre !  En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !

Bonne lecture !!!

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Pdv Nérée

Une heure avant ...

Il m'avait enfermée comme une chienne dans cette chambre mais ce qu'il ne savait pas, c'est qu'on avait déjà prévu qu'il fasse ça avec Maël. C'est pourquoi il m'a donné un papier avec l'adresse de la boîte de nuit ainsi qu'un chauffeur qui m'attendrait à quelques mètres de la maison.

Mais d'abord, il fallait que je trouve comment sortir de cette villa entourée d'hommes. Ma jambe me faisait atrocement mal et rien que d'imaginer sauter par ma fenêtre me donnait des frissons intenses, mais je n'avais pas le choix. Alors je cicatrisai encore une fois mes entailles sur les bras, soulevai ma robe jusqu'à ma taille pour éviter qu'elle ne se déchire ou même qu'elle me gêne lors de l'atterrissage ou du saut.

J'ouvris tout d'abord ma fenêtre qui me donnait la vue sur d'autres villas aux alentours et observai à quel point ma chute serait grave suivant la hauteur entre le sol et la fenêtre. J'avais tellement envie de voir sa tête quand je me tiendrais devant lui que je ne pus me résoudre à aller dormir.

Une idée me passa par la tête et je courus discrètement vers mon lit pour retirer tous les draps et en garder seulement le matelas. Je le pris, bien que difficilement, et le montai jusqu'à ma fenêtre avant de le pousser et qu'il s'écrase sur l'herbe. Je transpirais et avant de sauter, je me ruai à la salle de bain me parfumer.

Je revins et pris mon courage à deux mains et m'aidai d'une chaise pour m'asseoir sur le rebord de la fenêtre.

Putain de merde, c'était haut ! Le vent me frappait déjà en plein visage.

Je me glissai petit à petit jusqu'à me retrouver dans les airs, mes mains tenant cette bordure fermement. Mes talons, que j'avais préalablement enlevés, se détachèrent de mon pied pour s'écraser sur l'herbe à côté du matelas.

Je regardai le sol avec frayeur, mais là, il m'était impossible de faire machine arrière, alors je lâchai mon emprise sur la fenêtre et m'écrasai sur le matelas moelleux.

Je me sentis quand même toucher le sol, mais le matelas atténua ma chute, ma cuisse me lança de petits électrochocs mais rien d'insoutenable et mes bras allaient parfaitement bien, ayant même bien vécu la chose avec le vent qui avait rafraîchi ma plaie en feu.

Je me relevai rapidement, ayant un sourire scotché au visage, étant fière de ma connerie. S'il savait, il m'aurait déjà plombé, l'autre connard ! Je pris mes talons, les attachai à mes pieds avant de me lever, redresser ma robe et continuer ma quête vers la liberté. Mais gros problème ! Les gardes devant le portail !

M'avançant toujours autant, ne sachant pas quelle connerie j'allais leur sortir pour qu'ils m'ouvrent ce portail. Arrivée devant ces hommes, l'un d'eux me dévisagea, me demandant silencieusement de parler d'un revers de la tête.

- Je, heuuuuu..... Je dois sortir s'il vous plaît !

Ils rigolèrent tous, se tapant l'épaule et me pointant du doigt. Des putains de sales cons.

- Eh Princesa ! Tu crois que c'est McDonald's ici ! Tu rentres pas et sors quand tu veux, ma mignonne.

Ils continuèrent de rigoler et rien que le fait de voir son petit visage bouffer le sol me faisait déjà rire d'avance, alors j'élançai mon pied vers son entrejambe et le frappai de plein fouet. Tous arrêtèrent de rigoler instantanément, me regardant incrédule. Je me servis de son inattention et de ses cris de douleur pour m'emparer de son revolver et le pointer sur son crâne. Il était agenouillé, se tenant l'entrejambe et hurlant de douleur.

TEMPTEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant