Chapitre 34 : Souvenir angoissant

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Salut les copssss ! Nouveau chapitre !  En espérant qu'il vous plaira . Désolé du retard que j'ai pris à cause de l'école et tout ça .N'oubliez pas de commenter et d'aimer mon chapitre !

Bonne lecture !!!

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Pdv Nérée

- Ma chérie, ne te laisse pas faire par ce connard de première classe, me dit avec une douceur inégalable Mme Rosa.

- C'est d'ailleurs comme ça que je l'appelle.

Nous nous fixions un instant avant de partir en fou rire.

- J'espère qu'il ne l'a jamais entendu.

Elle n'arrivait même pas à articuler sa phrase sous ses rires hilares.

- Si, poursuivais-je dans le même état que la dame rousse.

Elle arrêta immédiatement de rigoler, me regardant sérieusement.

- Il ne t'a pas fait de mal, j'espère.

Elle me caressait tendrement le visage, me scrutant de ses yeux caramel.

- Il m'a simplement étranglée. Mais ne t'inquiète pas, ça n'a pas duré longtemps et puis on s'habitue à force.

- Je vais lui botter sa gueule de rat... oups, pardon, je ne veux pas être vulgaire devant une personne si douce que toi.

Je lui souriais alors sincèrement, lui transmettant que je m'en foutais complètement, étant donné que même moi j'étais dans le même état depuis que j'avais mis les pieds dans ce monde tordu.

On marchait dans une allée totalement moderne où se trouvaient sur ma gauche des remparts pour sécuriser l'étage et de l'autre des portes qui menaient, je suppose, à des pièces.

J'avais une vue sur une bonne partie de la maison décorée modernement. Elle avait principalement du blanc, du gris clair et foncé. Un énorme lustre était positionné au milieu de cette maison, l'ornant de manière élégante.

On s'arrêta devant une porte qu'elle finit par ouvrir. Nous entrâmes dans ce qui, je pensais, être une infirmerie. Mais! Ils avaient même ça dans leur maison!

- Viens t'asseoir, ma chérie, je vais te refaire ton pansement.

Je m'approchai d'elle, confiante, avant de m'asseoir sur ce lit d'hôpital.

Mme Rosa partit prendre une petite trousse pour enfin revenir vers moi avec toujours ce même sourire chaleureux.

- Alors, ma chérie, je vais soulever ta robe pour pouvoir te soigner. Je peux?

Je lui fis signe qu'elle pouvait le faire, et elle se mit donc à soulever quelque peu ma robe.

Mais alors que ses doigts effleuraient ma cuisse, des souvenirs que j'aurais préféré ne jamais me rappeler me revinrent.

Il me touchait, me forçait, me violentait.

Mais j'étais obligée, obligée de souffrir pour cet argent en échange de ma paix.

J'ai peur... Mais personne ne viendra m'apaiser le cœur.

Je veux qu'il arrête et ne me touche plus... mais personne n'est là pour retirer ses mains sales qui ont traîné sur mon corps nu.

Alors je me tais et j'attends, j'attends que cet enfer cesse de me prendre entièrement pour que je puisse quitter cette terre sans avoir à me souvenir de ses gestes et de tout ce qu'il a pu me faire.

TEMPTEDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant