TEMPTED

Chapitre 44 : La liberté a un prix

Salut les copssss ! Nouveau chapitre !  En espérant qu'il vous plaira . N'oubliez pas de commenter et d'aimer ce dernier chapitre !

Bonne lecture les copsssss !!!

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« Ceux qui brisent leur chaîne qui les étouffent perdent à jamais la protection qu'elles offraient »

Point de vue de Nérée :

Je me tenais face à Jayden, mon cœur battant comme un tambour dans ma poitrine. La tension dans la pièce était palpable, mais cette fois, je ne laissais pas la peur me paralyser.

— Écoute-moi bien, Jayden, dis-je d'une voix ferme, presque glaciale. Je ne veux plus jamais te revoir. Ce que tu as fait à sa famille, c'est impardonnable. Tu es une personne sans cœur, et je refuse d'être une de tes victimes.

Il me regardait, son visage impassible, mais je pouvais voir une lueur de surprise dans ses yeux. Cela ne m'importait peu.

— Tu penses vraiment que tu peux me tourner le dos comme ça ? Tu es à moi, Nérée. Tu le sais au fond de toi.

Je lui lançai un regard plein de défi.

— À toi ? Jamais. J'ai passé trop de temps à vivre dans ta peur. Ce temps est révolu. Je choisis Liam, pas toi. Je préfère me battre à ses côtés que de vivre dans l'ombre de ta cruauté.

Il s'avança, un sourire froid aux lèvres, mais je ne flanchai pas.

— Tu es en danger ici, Nérée. Tu ne comprends pas à quel point je peux te protéger. Regarde, merde ! Il pointe son canon sur toi !

Je pivotai un peu plus ma tête pour lancer un regard d'incompréhension furtif à Liam.

— Ça n'a rien à voir ! Protéger ? Tu veux dire contrôler. J'avais eu ma dose de ta « protection ». Je ne suis pas ta propriété. Je suis une personne, et je fais mes choix. Et mon choix, c'est de ne plus être avec toi.

La colère dans ses yeux se transforma en quelque chose d'autre, une sorte de dégoût.

— Tu joues avec le feu. Tu ne sais pas ce que cela signifie de se dresser contre moi.

— Je ne joue pas, Jayden. Je suis prête à me battre pour ma liberté. Si cela veut dire te défier, alors je le ferai. Je ne veux plus de ta manipulation, ni de ta violence.

Il s'arrêta, comme paralysé par mes mots. Je pouvais voir son esprit travailler. J'avais toujours eu peur de lui, mais aujourd'hui, j'avais compris que cette peur ne me définirait pas.

— Je n'avais jamais voulu te faire du mal, Nérée, et tu le sais.

— Tu n'avais jamais voulu me faire de mal ? dis-je en rigolant sarcastiquement. Même quand tu m'as emmenée dans cette salle où les femmes étaient vendues en me présentant comme ta pute. Même quand à cause de toi je me suis fait torturer par Isaac. Même quand à cause de ta colère malade tu m'as attrapée par les cheveux avant de me pousser dans cette cave dégueulasse où tu comptais me laisser toute la nuit. Même quand à cause d'un petit mot tu m'as étranglée jusqu'à ce que je ne respire presque plus.

Je vis dans son regard un soupçon de regret, mais il se reprit vite, serrant la mâchoire et faisant blanchir ses phalanges.

— Mais tu ne sais pas ce que signifie aimer quelqu'un. Tu es un tyran, et je ne suis pas ta poupée que tu agites comme bon te semble, continuai-je.

Il détourna le regard, le visage fermé, comme s'il tentait de cacher une déception sourde.

— Très bien. Mais tu ne peux pas échapper à ce qui est destiné.