Dans un monde où les jeux de pouvoir s'affrontent dans l'ombre, une organisation criminelle manipule les gouvernements et orchestre des alliances secrètes. Auguste Harmon, nouveau Chef de la Corporation, a hérité d'un empire dangereux, décidé à anéa...
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Il était vingt heures. Et nous étions arrivées quelques heures plus tôt, dans ce loft parisien avec une vue sur la tour Eiffel. Et ce que cela me rappelait mon ancienne vie.
J'avais l'estomac noué depuis notre arrivée à l'idée de savoir que quelque part dans cette ville, il y aurait des personnes qui pouvaient me relier à mon ancienne vie, je n'avais même pas réussi à finir mon dîner qui, pourtant, paraissait succulent.
La vérité était que j'appréhendais terriblement la soirée, d'une part parce que la mission était dangereuse et que j'allais me retrouver dans un endroit rempli de personnes, dont des mafieux d'un gang rival. Et d'autre part, parce que je savais pertinemment qu'Auguste me tuerait de ses propres mains si j'osais foirer ses plans, et je frissonnais rien qu'à cette pensée.
— Hanna ? Viens je vais t'aider à te préparer, m'arracha Eva de mes réflexions.
Assise sur le lit, dans l'immense chambre où nous étions, Eva agrippa une trousse remplie à rebord de maquillage coloré mais aussi plus sobre, alors que Claire et Liz se préparaient de leur côté, dans la salle de bain attenante, tout en s'esclaffant.
— Ferme les yeux.
Je m'exécutais et laissais ses mains expertes s'occuper de mon visage.
— Je te mets un peu de fard à joue... un peu d'enlumineur... un peu de fard à paupière irisé... un léger trait d'eye-liner... et un brillant à lèvre rosé...
Elle recula et j'ouvris les yeux, appréciant la rousse qui étudiait méticuleusement mon visage, les sourcils froncés en se pinçant les lèvres.
Un sourire satisfait s'installa sur son visage et elle me somma de mettre ma robe que j'avais choisie avec Claire, dans la matinée.
Puis, elle termina ma préparation en arrangeant mes cheveux avec un fer à lisser, formant de légères ondulations sur mes longs cheveux bruns.
— Parfait ! Maintenant, va te regarder ! S'écria-t-elle en me poussant par la taille devant un grand miroir.
Face à mon reflet, j'entrouvris la bouche en hoquetant de stupéfaction.
C'était moi, mais je ne me reconnaissais pas. Mes yeux étaient plus étirés, je semblais plus éveillée. Mes cheveux bruns tombaient en cascade sur ma poitrine. Et cette robe m'impressionnait tout autant que ce matin.
Claire regagna la chambre et à ma vue, elle s'arrêta nettement en me regardant tandis que Liz détourna le regard.
— Oh Hanna tu es magnifique, s'exclama Claire, les mains posées sur ses joues.
