Dans un monde où les jeux de pouvoir s'affrontent dans l'ombre, une organisation criminelle manipule les gouvernements et orchestre des alliances secrètes. Auguste Harmon, nouveau Chef de la Corporation, a hérité d'un empire dangereux, décidé à anéa...
(TW: ce chapitre contient des scènes de violence et d'agression sexuelle)
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Le lendemain, je me réveillai en prenant du temps à comprendre où j'étais pour finalement me rendre compte que je m'étais endormie sur le canapé.
Une couverture qui n'était pas présente la veille, recouvrait mon corps et le froid matinal de la pièce me caressait le visage.
Je me redressai en frottant mes paupières et je me remémorai la soirée d'hier où Auguste et moi soutenions le regard de l'autre dans un silence apaisant.
Mais peut-être que j'avais rêvé ?
C'est alors que j'aperçus ma tasse vide posée sur la table basse à coté du verre de whisky du démon, bien évidemment vide lui aussi, vestiges de notre nuit.
Je m'étais sûrement assoupie, épuisée par les événements de la veille. Je me levai difficilement, grimaçant à cause d'une douleur électrisante dans mon bas ventre, pour déposer nos contenants dans le levier de la cuisine.
Les spasmes de mon ventre me pliait en deux tandis que j'essayais tant bien que mal de rejoindre ma chambre.
Dans le couloir de l'étage, je jetai un coup d'œil à la porte close d'Auguste et le silence régnait dans le manoir. Je m'enfermai dans la salle de bain pour vider ma vessie et je grimaçais à nouveau devant la révélation qui s'offrait à moi.
Putain j'ai mes règles.
Cela pouvait sembler normal pour certains, mais pour moi, c'était un choc parce que cela faisait bien des années que je ne les avais pas eus.
On m'avait un jour expliqué que le corps savait quand il n'était pas capable d'engendrer une progéniture. Et mon corps l'avait bien compris quand j'étais dans le bunker. Mes hormones s'étaient complètement bloquées entre les chocs émotionnels, la malnutrition, la fatigue et la drogue, si bien que mes dernières pertes remontaient à bien des années en arrière.
Donc voilà la surprise que mon corps m'avait fait ce matin.
Tellement paradoxal quand on sait que je suis tout aussi en danger qu'avant.
Mais peut-être était-ce une bonne nouvelle puisque je retrouvais peu à peu une bonne santé. Moi qui étais si détruite, mon corps voulait me faire passer un message.
Cependant la douleur m'enlevait toute joie et je commençais même à paniquer lorsque je me rendis compte que je n'avais aucune protection.
Alors comme toute fille désespérée dans ce genre de situation, je pliai quelques mouchoirs pour protéger mes sous-vêtements en attendant de trouver mieux. Un régale.
Et je me redressai pour quitter ma chambre puisque le besoin de caféine se faisait ressentir dans mes veines. Telle la toxico que j'étais, je descendis les escaliers et me retrouvai nez à nez avec le blond.
