Chapitre 15 : Rude épreuve

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—   Debout !

Mon corps tressaillit et je bondis sur mon matelas, complètement déboussolée. Arrachée des bras de Morphée, la vue toujours embrumée, je sondai la pièce à la recherche de la personne qui avait fait irruption dans mon sommeil si profond. Une fois ma vision accommodée, je distinguai les contours du sourire espiègle de mon interlocuteur, prêt à faire de moi sa proie.

Passant nerveusement ma main dans mes cheveux et tirant la couverture sur mon corps, je jetai un regard noir en réponse à l'expression dangereuse du criminel, avant de récupérer mon téléphone pour y déchiffrer difficilement l'heure affichée.

5h34.

Clairement trop tôt pour que mon cerveau fonctionne correctement. Ni une, ni deux, dans un grognement peu loquace j'enfuis ma tête sous mon oreiller, ignorant le soufflement du blond. Mais ma vaine tentative d'esquive fut de courte durée puisque d'un tour de bras, Auguste valdingua l'épais tissu qui me protégeait de lui, et m'arracha ce foutu oreiller.

—   Mais qu'est-ce que tu veux ? L'assaillis-je.

—   Tu m'as dit que tu voulais apprendre à te défendre, l'entraînement commence à six heures, lève-toi petite, lâcha-t-il comme si c'était évident.

—   Mais pourquoi aussi tôt ? Marmonnai-je, en trainant ma carcasse hors de mon lit.

Comme simple réponse il porta une cigarette éteinte à ses lèvres avant de me gratifier d'un clin d'œil.

Mes nerfs étaient constamment mis à rude épreuve, si je pouvais ôter ce sourire narquois du visage du criminel, je m'en porterais bien mieux.

Je le déteste.

Oh oui, je te déteste Auguste.

Même si la fatigue s'accrochait éperdument à mon corps telle une sangsue, je parvins à aligner mes deux jambes pour quitter ma chambre après avoir enfilé une tenue plus adéquate à la torture qui m'attendait.  Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais ce mauvais pressentiment qu'Auguste n'allait pas être tendre avec moi.

À six heures pétante, je me retrouvais au siège de la Corporation et plus précisément dans sa partie inférieure, voire souterraine, écarquillant les yeux devant l'immensité des lieux. Il s'agissait réellement d'un camp d'entraînement et j'étais loin d'être seule.

L'endroit grouillait d'individus prêts à devenir des machines de guerre, un vrai camp militaire à prédominance masculine même si quelques femmes se démarquaient parmi la foule.

Accompagnée du criminel, je longeais le garde-corps de la mezzanine qui surplombait la salle. Celle-ci comportait des accessoires en tout genre pour le combat corps à corps mais aussi pour l'entretien physique. Les personnes s'étiraient et se rassemblaient en différents groupes tout en chahutant.

DIVERSION - Tome 1 (Dark romance)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant