Dans un monde où les jeux de pouvoir s'affrontent dans l'ombre, une organisation criminelle manipule les gouvernements et orchestre des alliances secrètes. Auguste Harmon, nouveau Chef de la Corporation, a hérité d'un empire dangereux, décidé à anéa...
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Après m'être occupée d'éviter une exécution en direct, je m'autorisais enfin à penser à moi.
J'inspirais profondément et je relâchais un sanglot mouillant mes joues de larmes, sous le regard de mon démon.
- Parle-moi Hanna.
- Je ne veux pas rentrer et me retrouver seule à penser à tout ça.
Il fronça ses sourcils et pour la première fois, son regard se peignait d'inquiétude.
La vérité étant que je savais pertinemment que mes traumatismes allaient venir me rendre visite cette nuit. Il aurait fallu un instant pour que mon esprit se remémore ses malheurs.
J'avais eu tellement peur mais cette fois-ci quelqu'un était venu à mon secours et ce quelqu'un c'était lui.
L'impitoyable Auguste.
Celui que j'appelais le démon, le criminel, le gangster et j'en passais.
Pour la première fois de ma vie, je me sentais en sécurité. Avec lui. Mais il était hors de question que l'on m'arrache ce sentiment d'aussitôt.
C'était difficile à expliquer mais je savais que le mauvais côté d'Auguste allait bientôt réapparaître alors je voulais le bon côté pour moi toute seule encore un peu.
Juste un peu.
- Tout ce que je voulais, c'était passer une soirée normale.
Une lueur se dessina dans ses pupilles comme si mes mots lui avaient inspiré une de ses idées loufoques.
Il se tourna vers sa moto et me tendit un casque.
- Tu veux que je monte derrière toi ? Demandai-je, méfiante.
- Tu veux une soirée normale ? Alors grimpe.
- Tu as bu.
- J'ai bu un seul verre, devant toi.
Je me rappelais de la scène dans le club où nous nous défions tour à tour avec notre alcool.
Mon agression m'avait rapidement fait dessoûler.
Sans attendre ma réponse, il chevaucha sa bécane et fit vrombir le moteur.
Le casque sur ma tête, je m'installai derrière lui songeant à tout ce qui pouvait lui passer derrière la tête. Songeant même à ma possible mort dans un accident de moto.
- Accroche toi à moi.
Réticente, je ne bougeais pas d'un pouce. Il claqua sa langue contre son palais et accéléra d'un coup puis freina brusquement me faisant heurter son dos.
