Chapitre 24 : Tueur sanguinaire

423 19 6
                                    

(TW : ce chapitre contient des scènes de violence)

(TW : ce chapitre contient des scènes de violence)

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

_______________________

—   Bon retour parmi nous.

Mes yeux tentaient de s'accommoder aux néons aveuglants du plafond, les contours de la silhouette, qui n'était rien de plus qu'un amas brumeux, se dessinaient peu à peu. Une lumière scintillait sous mes pupilles.

—   Tu m'as l'air en forme, constata Blake.

Je me redressai subitement, balayant du regard la pièce dans laquelle je me trouvais : l'infirmerie de la Corporation. Nous étions donc de retour à Londres et cela en fut un grand soulagement.

—   Combien de temps cette fois-ci ? Demandai-je avec un sarcasme naissant.

—   À peine une soirée, tu bats des records.

Je souris, amusée par ce déplorable constat.

—   Ouais moi aussi je suis bien, fit une petite voix douce non loin de moi.

Apercevant le visage de Claire, je bondis sur mes jambes pour la rejoindre, occultant le fait que la pièce tournait un peu. Elle était allongée sur un lit et son sourire était toujours aussi radieux. Même un peu trop.

—   Elle plane un peu, me confia le Médecin à l'oreille.

—   J'ai rêvé que tu te mariais avec mon frère et que tu devenais ma belle-sœur, fit-elle avec un enthousiasme pétillant.

—   Oh ouais, elle plane beaucoup même.

Je déposai un baiser sur son front, la priant de se reposer. De retour à Londres, nous étions enfin en sécurité. J'avais réussi à sauver Claire mais je n'avais aucune idée de comment je m'étais dépatouillée du bourbier dans lequel je m'étais fourrée.

Encore une fois.

C'était un talent ou même un don que j'avais pour m'attirer des ennuis. Je me laissais soumettre à une série d'examens. Blake était consciencieux quant à mon état de santé.

—   Je peux m'en aller ?

—   Je ne vois pas d'inconvénient à ce que tu t'en ailles.

Je saluais le Médecin d'un signe de tête avant de quitter l'infirmerie, cet endroit me mettait mal à l'aise et me rappelait les erreurs que j'avais commises et surtout qu'à portée de main se trouvait ma méthadone.

J'arpentais les couloirs de la Corporation, d'après les horloges murales, il était six heures du matin mais je ne me sentais aucunement fatiguée, sûrement à cause du décalage horaire ou bien de ma courte convalescence. Une idée s'illumina dans ma tête, j'avais besoin d'air. Dans l'ascenseur, j'appuyai sur le bouton du dernier étage, je savais qu'il y avait une issue de secours donnant sur le toit. Un souvenir me revint en mémoire mais je le chassai aussitôt. Il était trop tôt pour me torturer l'esprit.

DIVERSION - Tome 1 (Dark romance)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant