Dans un monde où les jeux de pouvoir s'affrontent dans l'ombre, une organisation criminelle manipule les gouvernements et orchestre des alliances secrètes. Auguste Harmon, nouveau Chef de la Corporation, a hérité d'un empire dangereux, décidé à anéa...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
___________
Installés sur notre siège, nous étions prêts à décoller.
Ezra, Auguste et Liz dans un coin, Eva, Claire et moi de l'autre.
Le ciel se rosait, nous avions déjà enfilé nos tenues de gala et l'arrivée était prévue au moment de l'ouverture de la réception. Les filles étaient resplendissantes et je trouvais que je l'étais également.
Eva m'avait maquillée et coiffée mes cheveux en un chignon dont quelques mèches s'échappaient pour encadrer mon visage. J'avais chaussé des chaussures à talons qui me rendaient plus élancée puis j'avais teinté mes lèvres d'un rouge à lèvre rouge aussi écarlate que ma robe.
Auguste et Ezra portaient d'élégants costumes noirs. Le criminel paraissait tellement différent , il avait plaqué ses cheveux avec de la cire et sa prestance lui donnait un air diaboliquement... beau ?
Je secouais la tête pour chasser ces pensées idiotes.
Non il était horrible et cruel, rien de plus. Je ne m'autorisais pas à lui trouver la moindre qualité.
Je n'avais pas adressé la parole au criminel depuis hier matin, préférant me terrer dans ma chambre jusqu'au moment de partir pour prendre notre vol direction l'Italie, dans l'immense demeure secondaire des Moretti, au bord du lac de Côme.
J'évitais scrupuleusement tout contact avec lui et avec Liz aussi d'ailleurs.
Cette folle m'avait menacée et je ne savais pas de quoi elle était capable. J'avais donc été confronté à beaucoup d'hostilité ces derniers temps et non loin de-là l'idée d'en rajouter. Je passais ma main sur mon cou, en pleine réflexion.
Ce matin j'avais pu constater que mes marques violacées s'étaient estompées et je n'avais donc plus à trouver des excuses pitoyables pour justifier leur présence.
Claire jetait des coups d'œil par-dessus mon épaule et je tournai la tête pour suivre son regard lorsqu'un homme plutôt âgé s'adossa à l'encadrement du cockpit en parlant à une hôtesse de l'air. L'homme portait une tenue de pilote reconnaissable avec ses épaulettes à quatre galons.
— Où est Josh ? S'enquit Claire.
Auguste ricana cyniquement en secouant la tête et je fronçais les sourcils autant dans l'incompréhension que la blonde.
Mon cœur rata un battement lorsqu'il lâcha l'air de rien et avec le plus grand détachement.
— Je l'ai buté.
— QUOI ? Hurlions Claire, Eva et moi en même temps.
— Oh ça va, je plaisante, il fallait voir vos têtes, pouffa le criminel.
