Chapitre 27 : Tout oublier

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(TW : ce chapitre contient des mentions de viol et de violence)

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Mes genoux s'écorchèrent sur le sol lorsqu'on me jeta à terre, telle une malpropre. Quatre murs de béton m'entouraient, une ampoule clignotante pendouillait, par un câble dénudé, du plafond. Il faisait terriblement froid et l'espace était sale ; dans un coin de la pièce se trouvait un matelas crasseux dont je pouvais discerner des ressorts tordus qui jaillissaient des déchirures et des trous formés dans celui-ci.

Une claque violente me fit l'effet d'une décharge électrique sur mon visage, mes paupières s'ouvrirent et se fermèrent mécaniquement, chassant les larmes qui s'accumulaient.

—   Tu as entendu ?

Je remuai la tête de droite à gauche, n'osant pas relever le regard. À genoux, assise sur mes talons, mes yeux se perdaient sur un point imaginaire loin devant moi, jusqu'à ce qu'un pantalon noir par-dessus des chaussures noires cirées et brillantes barre la trajectoire de ma vue.

Mes ongles s'enfoncèrent dans la peau de mes cuisses, une chair de poule recouvrait la totalité de mon épiderme, je n'avais que mes sous-vêtements pour recouvrir mon intimité, le reste de mon corps était dévoilé et le froid devenait de plus en plus insupportable, si bien que mes membres tremblaient.

Une autre gifle me secoua.

—   Ce n'est pas comme ça qu'on répond, salope.

—   Oui Maître.

Sa main grossière se posa sur ma tête, il caressa le haut de mon crâne d'une manière malsaine qui m'en donnait la nausée, avant de sauvagement empoigner ma chevelure pour tirer ma tête en arrière. Nos regards se croisèrent, il était machiavélique. Ses cheveux blancs étaient coupés courts, ses yeux noirs étaient semblables à des puits sombres, sans fin. J'avais peur, extrêmement peur, parce que je me rendais compte que j'étais bien loin de chez moi, prisonnière et à la merci d'êtres inhumains. Mon calvaire ne faisait que commencer, mais je n'imaginais pas encore ce qui m'attendait.

—   Tu es donc vierge ? Demanda-t-il sans attendre de réponse.

De son autre main, il agrippa mon menton et m'épiait méticuleusement.

—   Ta virginité va m'apporter un paquet d'argent. Après ça, tu iras tapiner comme les autres jusqu'à ce que tu sois trop vieille ou trop laide, à ce moment-là, je t'achèverai.

Un sanglot m'échappa et les larmes strièrent mon visage.

—   Chut, chut, chut. Si tu veux rester en vie, tu devras être bien docile, bien soumise et ne pas essayer de t'enfuir, c'est bien clair ?

—   Pitié, je vous en supplie.

Je reniflai fortement et mes sanglots s'intensifièrent. Une autre gifle coupa mes implorations.

DIVERSION - Tome 1 (Dark romance)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant