Chapitre 17 : Lourd fardeau

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Mon cœur tambourinait dans ma cage thoracique. J'espérais que mon ouïe me jouait des tours mais l'acceptation s'imposait à moi à mesure que les conversations résonnaient dans mon conduit auditif.

Ça recommence.

—   J'ai réussi à cartographier les bunkers, ils sont tous constitués de la même manière. Mais, il reste des zones dont on ne connaît pas les directions. Il ne faut pas s'éloigner du chemin principal, émit une voix que je reconnaissais être celle de Terrence.

Quelque part, d'autres femmes subissaient les mêmes atrocités que j'avais vécues. Elles étaient perdues, sûrement effrayées à tenter de compter les jours de captivité pour ne pas perdre la notion du temps.  Droguées, mutilées, utilisées comme des poupées gonflables. Frappées, humiliées, torturées à la moindre tentative de rébellion.

Une rage intense naissait en mon for intérieur. Il fallait agir, il fallait les secourir. Plus les minutes passaient plus leur vie s'approchait d'une fin douloureuse. Les traumatismes que je voulais à tout prix oublier se bousculaient dans ma tête et malheureusement, ils me poussaient à commettre l'irréparable.

Ça recommence.

—   Hanna ?

Je tressaillis avant de faire volte-face à Claire. Un pli barrait son front tandis qu'elle m'observait attentivement les mains écartées en signe d'abnégation. L'inquiétude se lisait sur son visage. Je ne m'étais pas rendue compte que j'avais retenu ma respiration pendant de longues minutes. Cette dernière devenait saccadée et j'amenai mes mains sur ma poitrine pour faire redescendre la pression qui empoisonnait mon corps.

—   Hey, ça va ?

—   Oui...

—   Tu étais en train d'espionner ? Lança la blonde avec son sourire chaleureux pour me changer les idées.

—   Non, je... oui, j'écoutais aux portes.

Elle acquiesça, compréhensive. Claire arborait une jupe crayon et un blazer noir cintré telle une femme d'affaires.

—   Vous vous êtes accordés aujourd'hui, remarquai-je.

—   En effet, on doit participer à l'assemblée générale de l'ONU, étant donné qu'on nous croyait morts, il faut bien faire une apparition. On part pour New York dans quelques heures.

—   Oh d'accord...   Je pensais aller chez toi ce soir...

Hors de question de remettre un pied au manoir.

—   Tu iras chez Eva ma belle, Auguste l'a déjà prévenu.

Je hochais la tête lentement, quelle délicate intention de sa part. Je n'avais que faire de ses soi-disants protections. Un silence s'installa alors que le regard de la blonde pesait sur moi.

DIVERSION - Tome 1 (Dark romance)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant