Chapitre 13 : Moretti

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(TW : ce chapitre contient des scènes de violence et de détresses psychologiques)
(Desire — MEG MYERS)

(TW : ce chapitre contient des scènes de violence et de détresses psychologiques) (Desire — MEG MYERS)

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Son silence fut sa seule réponse et je commençais déjà à regretter ma demande déplacée. J'étais allée beaucoup trop loin cette fois-ci, si bien que le criminel me tourna le dos et s'éloigna vers sa chambre, sans un mot.

Le cœur lourd, je refermai la porte, me tapant le front pour remettre mes idées en place telle l'idiote que j'étais.

Je retirai mes vêtements et enfilai un t-shirt ample qui m'arrivait juste en-dessous de mon sous-vêtement, puis je m'installai confortablement dans le lit, fixant le plafond les yeux grands ouverts.

Le sommeil n'était décidément pas prêt à me gagner, toutes mes pensées se bousculèrent dans ma tête et je me remémorai la soirée qui venait de se dérouler.

Oh Auguste. Qu'est-ce que tu me fais faire ?

Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, ils étaient lents et s'approchèrent dangereusement de la pièce. Fixant, la lumière qui émanait en-dessous de la porte, je retins ma respiration lorsqu'une ombre s'arrêta en face de celle-ci.

Et pour la première fois depuis mon arrivée dans cette forteresse italienne, je priais pour que ce soit cette agaçante gouvernante Elena.

Mais au vu de la chance que j'avais, il allait sûrement s'agir de Thomas Moretti, qui venait me rendre une visite nocturne sûrement pour m'intimider ou laisser planer des menaces en l'air. Ou peut-être pire ?  Je fermai les yeux, mimant être endormie, lorsque la poignée de la porte s'abaissa.

Les pas s'avancèrent en ma direction et mon cœur se mît à battre fortement. Mais alors que la présence commençait à engendrer un arrêt cardiaque dans ma poitrine, une voix rauque brisa le silence :

—   Je sais que tu ne dors pas, petite.

Je me redressai subitement et ouvris grand les yeux. Auguste se tenait devant moi, contournant le lit pour venir s'installer à ma droite. Puis, il tira la couverture avant de s'affaler sur le lit, sous mes yeux ébahis.

—   Mais qu'est-ce que tu fais ? Chuchotai-je.

—   Tu as la mémoire courte ma parole, je reste au cas où Moretti roderait autour de toi.

—   Mais qu'est-ce que tu fais... Dans le lit ?

—   Tu m'as pris pour un Garde ? Je ne vais pas poireauter devant la porte, lâcha-t-il comme s'il s'agissait de l'évidence même.

Éberluée, je ramenais la couverture jusqu'à mon visage, mes joues chauffèrent, je n'avais pas l'habitude d'avoir une présence dans mon lit. Enfin, plus depuis l'évasion du bunker.

DIVERSION - Tome 1 (Dark romance)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant