Chapitre 10

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Heureusement j'ai eu l'intelligente idée de mettre mon portable en vibreur cette nuit, entre deux épisodes, parce que je pense que j'aurai hurlé en entendant les Totally Spies ce matin

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Heureusement j'ai eu l'intelligente idée de mettre mon portable en vibreur cette nuit, entre deux épisodes, parce que je pense que j'aurai hurlé en entendant les Totally Spies ce matin. Tout va bien, ce n'est qu'une vibration sous mon oreille qui me sort de mon sommeil et il me faut malgré tout plusieurs secondes pour revenir à moi.

Je suis allongé dans le canapé, sous un plaid, avec Jordan enroulé autour de ma jambe, endormie. Je ne me souviens plus à quel moment nous nous sommes endormis, mais je crois que nous avons regardé au moins six épisodes d'affilé avant d'abandonner.

Je me sens crevé, mais ne regrette pas une seule seconde cette soirée. Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu un moment aussi... Je n'ai pas de mot. Ça fait juste longtemps.

Lorsque je sors mon portable et découvre un appel d'Alex, il faut que je me ressaisisse. Je prends malgré tout mon temps pour me retirer de l'attache de Jordan et pouvoir enfin sortir du canapé. Je replace correctement le plaid sur elle avant d'attraper mes chaussures et mon cuir, et filer vers la porte.

— Allô ?

Assis sur les marches de son porche, je renfile mes chaussures, le portable coincé entre mon oreille et mon épaule.

— Salut mon gars. Pourquoi tu n'as pas répondu ? Ça va ?

— Oui, oui, ça va. Dis-moi. Tu as besoin d'un truc ?

— Non, mais le président nous a demandé de venir chez lui pour onze heures. Il veut nous parler d'un truc.

Je grogne en m'étirant et me relève pour marcher vers ma moto.

— D'accord. Rien de grave ?

— Non, il avait l'air d'aller bien, donc je pense pas que ce soit grave.

— Super.

Je regarde rapidement l'heure avant de recoller le portable à mon oreille.

— Je rentre chez moi, me prépare et j'arrive.

Il y a un silence de quelques secondes avant que j'entendes un petit rire.

— Tu n'es pas chez toi ?

Merde.

— Ouais, non. J'ai dormi chez une amie.

— Une amie, hein ? Spencer... Spencer... Spencer...

— Une amie, répliqué-je. Je te laisse, je prends la route.

— On va avoir une discussion, jeune homme.

J'éclate de rire en attrapant mon casque.

— OK, papa Alex. Aller, à tout à l'heure.

— Ouais, fait attention sur la route, fiston.

Je roule des yeux, raccroche, pense à envoyer un message à Jordan pour lui parler de mon départ et fourre enfin mon portable dans ma poche avant de monter sur la moto et démarrer.

Black Bikers, Tome 5 : La souris abimée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant