À Whitesboro, les Black Bikers sont toujours la loi.
Jordan Pierce, jeune étudiante en biologie à l'université de Denton, travaille dans un bar à thé pour financer sa vie, à Whitesboro. Après une nuit terrible, quatre ans plus tôt, elle est persuadé...
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La porte claque contre le mur alors que Trevor débarque dans la cuisine, son cuir sur les épaules, le sourire aux lèvres, les mains pleines.
— La table du fond voudrait d'autre cookie.
Je roule des yeux en souriant et secoue la tête.
— Tu peux dire à Yann que s'il veut vraiment des cookies, il va attendre et arrêter de me harceler ! Sinon, il n'aura rien.
— Hé ! Ne parle pas de mon vice-président comme ça.
— Vice-président ou vice-trou-du-cul, j'en ai rien à foutre. S'il est pressé, qu'il arrête de se goinfrer des gâteaux en deux minutes !
Il rit en approuvant d'un mouvement, avant de se pencher vers moi.
— Je ne le dirais pas à voix haute, sinon ils pourraient me punir, mais tu as raison.
— N'est-ce pas !
Depuis que Trevor a rejoint le club, quelque chose a changé en lui. Il semble plus apaisé, plus serein, comme si sa vie entière avait pris une nouvelle tournure, et j'adore le voir comme ça. Ça me fait vraiment plaisir.
— Aller, ramène-lui ça, grommelé-je malgré tout en lui tendant une assiette.
Je savais qu'ils finiraient tout trop vite, j'ai fini par m'y habituer, alors je lui donne l'assiette que j'ai caché tout à l'heure. Je les connais par cœur maintenant.
Trevor rit en l'attrapant et dépose un baiser sur ma tempe pour me remercier. Quand Yann n'a pas l'estomac plein, il est insupportable et tout le monde le sait.
— Hé ! Éloigne-toi de ma copine avant que je te tue.
Trevor rit en reculant d'un pas alors que je souris en me tournant vers la porte pour voir Spencer pénétrer dans la cuisine. Lorsqu'il croise mon regard, il sourit et s'avance vers moi en trottinant alors que Trevor le contourne.
— Je vous laisse, pas de bêtise !
— Fais gaffe à qui tu parles comme ça, prospect.
Trevor lui tire la langue avant de sortir définitivement, alors que je souris en découvrant Spencer juste devant moi. En moins d'une seconde, mes bras sont autour de ses épaules alors que je monte sur la pointe de mes pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres.
— Salut toi.
— Salut.
Il sourit en déposant un nouveau baiser et enroule ses bras autour de mes hanches.
— Je crois que ton vice-président est affamé, m'amusé-je.
— Comme d'habitude...
— Tu pourrais lui dire qu'il est chiant, non ? Ou alors tu ne peux plus ? Même si tu es enforcer ?
— Tu sais que non. Président, vice-président, sergent, et moi. Je suis encore trop bas pour lui dire les choses.
Je grommelle faussement avant de me rapprocher davantage de lui.
