27| Les Valkyries

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Elisabeth

– Lâchez-moi, enfoiré !

Je me débats alors qu'ils m'entraînent vers le salon.

– Ferme-là. Tu risques de le regretter, murmura mon assaillant derrière moi.

Reste tranquille Beth. Les renforts arrivent.

Je serre les dents et je m'apprête à lui répondre, mais je me ravise. Je ne veux pas qu'ils sachent que je parle avec ma sœur. Nous traversons la maison et je me retiens de hurler lorsque j'aperçois les corps des hommes de mon oncle. Ils ont tué tout le monde.

Gagne du temps, ordonna Penelope dans mon oreille.

Gagner du temps ? Gagner du temps ! Comment je suis censée faire ?

Je regarde autour de moi puis la diversion arrive sans que je le demande. La nausée monte rapidement et je déverse le contenu de mon estomac sur le sol. Les deux hommes devant moi en reçoivent une partie. Bien fait. L'homme qui me retenait, s'arrête alors que je continue de vomir.

Voir tous ces corps, des personnes qui n'ont rien demandé me retourne l'estomac. Savoir que je risque de me faire enlever encore une fois est une autre raison suffisante pour me donner cette envie de vomir.

– Merde ! Espèce de salope, tu ne sais même pas te retenir !

Je crache ce qui me reste dans la bouche et relève la tête vers l'enfoiré qui vient de parler. Je lui jette un regard noir avant de lui cracher au visage.

Le coup part rapidement.

Ma tête dévie violemment sur le côté et la douleur ne tarde pas à se faire sentir.

– Tes cheveux blonds et tes yeux bleus ne sont qu'un habit pour masquer ton sang de Mexicaine répugnante.

Ma mère est à moitié mexicaine, mon oncle l'est. Mes cheveux, ma couleur de peau ou de mes yeux n'est pas le reflet de mes origines et ça les dérange.

Ces enfoirées de raciste.

Je sais que c'est eux. L'homme que j'ai descendu. Il avait une croix gamer tatoué sur l'avant-bras. J'ai compris. Ils sont là pour moi.

– On en a déjà fini avec ta copine rousse, je pense que c'est ton tour à présent.

Je me fige. Rousse ? Charly ?

Non.

– Occupez-vous d'elle, je vous attends dehors. Ne la tuer pas, on a besoin d'elle, termine l'homme qui me semble être leur chef, avant de sortir.

Il n'en reste que deux avec moi.

Ne panique pas, murmura Penelope de l'autre côté.

Je sens sa voix trembler, ce qui ne me rassure pas du tout.

– On va bien s'amuser, ne t'inquiète pas, dit celui de droit, un sourire machiavélique sur les lèvres.

Ils m'ont retiré toutes mes armes, ou du moins, ils pensent avoir tout retirer. Le premier s'avance vers moi et me jette sur le canapé.

– Ouvre les jambes ma jolie, tu vas aimer ça, tu verras.

Je retiens une autre nausée et me redresse dans le canapé.

– Retient la par les épaules, ordonna-t-il à son ami qui se place derrière moi.

Plonge ta main entre les coussins du canapé, au fond, il y a une arme, m'informa Penelope.

Black AngelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant