Chapitre 26 : La robe de la mariée

35 5 37
                                    

16 Mai. Monaco.

Le soleil commence à progresser sur mes paupières encore fermées, créant un voile de lumière désagréable. Pourtant, continuer de dormir aurait sûrement été une meilleure idée. Dire que j'étais stressée est un euphémisme. J'étais morte de peur à l'idée de monter dans cette voiture au côté d'un inspecteur.

J'ai fini par ouvrir les yeux, non sans difficulté. Je me lève de mon lit sentant tous mes muscles se réveiller un à un. Je n'avais pas beaucoup dormi cette nuit à cause d'un cauchemar. J'ai rêvé qu'un camion me fonçait dessus à pleine vitesse. C'est le genre de rêve ou, au moment où tu te réveilles, tu te demandes si tu es encore en vie. Avec ce manque de sommeil, je sais que ça va être difficile d'avoir 100% de concentration.

Je me fais un café en scrollant sur Instagram. Un peu de repos dans ma vie me ferait le plus grand bien. Après tous les événements qui se sont passés, entre le retour de mon père, la souffrance de Marius, mon dieu en y repensant, je crois que j'étais prête à tuer Evan.

Je reçois plusieurs messages de bonne chance de Camilla et Marius sur le groupe qu'on avait créé incluant Jules, Cassie et Charles.

Groupe: One for the money, two for the whoes

Cassie : Bonne chance ma Izzy', on croit en toi ma belle <3

Jules : N'oublie pas que les grand-mères valent 50 points !

Camilla : Jules la ferme. Mais oui, on est tous derrière toi, même si je vais rester chez moi par mesure de sécurité.

Marius : Écoute pas ses guignoles. On sait que tu ne vas tuer personne et que tu vas l'avoir haut la main.

Champion : Attends je t'appelle.

Je reste un moment surpris par le message de Charles et je sens mon téléphone vibrer avec la tête de Charles qui s'affiche sur l'écran. Je décroche rapidement et le mets sur haut-parleur.

- Bien le bonjour ma belle Izzya.

-  Bien le bonjour à toi aussi mon cher. Que me vaut cet appel ?

- Pour te dire de vive voix, même si c'est par téléphone, bonne chance pour ton permis, je suis sûr que tu vas gérer et que tu ne vas tuer personne. Même si je suis content de ne pas être sur Monaco la maintenant.

- Oh non, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi. Je ne suis pas non plus un danger public sur la route.

- Je rigole ma belle. Je crois en toi.

- Merci, tu es bien le seul avec ma mère.

- D'ailleurs rien à voir, mais j'ai reçu le faire-part pour le mariage de ton frère. Ils les envoient très tôt et puis j'étais surpris d'être invité.

- Mais oui, ils les envoient tôt, comme ça ils sont sûr que la plupart des gens peuvent venir sans avoir trop de désistement. Il a invité tout le groupe et leur "plus un".

- Je n'aurais pas besoin d'invitation en plus alors car mon plus un est la sœur du marié.

À ce moment-là, je suis heureuse qu'il ne soit pas devant moi car mes joues sont aussi rouges qu'une Ferrari.

-  Tu rougis là ?

-  Non, c'est faux, mentais-je. De toute façon il faut que je te laisse sinon je vais être en retard.

- Oh, je ne veux pas être responsable de ça... Alors je te souhaite, encore une fois, bonne chance ma belle, je t'ai-.

J'allais répliquer face à ses derniers mots mais il a raccroché en plein milieu de son mot. Il allait clairement me dire "je t'aime" ? Ou autre chose. J'interprète un peu trop les choses. Mais là c'était quand même clair ?

Une dernière danseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant