57 ème partie

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Le lendemain.

Je venais d'arriver à la morgue avec Younes, Soumaya et ma mère.

Wassim et Hassan étaient resté garder les petits. Ils échangeront avec les femmes pour aller au cimetière In shaa Allaah.

Inaya et Nejma s'étaient occupée du lavage masha Allaah.

On entre, le cœur serré.

On se selem puis vient le moment où on la voit.

Elle était resplendissante! Elle avait le visage encore plus illuminé qu'hier et un petit sourire qui apaisait tellement mon cœur.

Soubhan Allaah, même décédée elle arrive toujours à m'apaiser, hayati!

Un homme qui travail à la morgue nous a fait des rappelles sur la mort puis nous avons dit selem a Yusra avant qu'ils ferment le cercueil.

Je suis le dernier à lui déposer un long baiser sur le front...

Moi: Je t'aime hayati!

... Puis nous sommes parti pour jumu'a.

C'était très dur, personne ne parlait.
J'avais le cœur tellement serré.

On arrive à la mosquée. Ibrahim était là car Wassim et Hassan étaient venu pour la prière.

El hamdouli Allaah, il était sage.

Vient le moment de la janaza.

L'imam: Salât janaza sur notre chère soeur Yusra

Ibrahim: Abi, c'est oumi?

Moi: Oui bonhomme. Vient à côté de moi et fait la prière sur oumi

Ibrahim: Elle sera contente de moi si je fais la prière?

Moi: Bien sure, elle sera très contente!

Il se lève et se met à côté de moi tout content.

L'imam: Allahu Akbar

Chacun récite surat Fatiha

L'imam: Allahu Akbar

On fait des prières sur le prophète ﷺ

L'imam: Allahu Akbar

Je fais pleins de du'a pour Yusra.

Moi: *tout doucement* Ya Allaah ouvre lui les portes du paradis. Ya Rabb fait de sa tombe un château plein de lumière. Ya Sami'u du'a facilite lui les réponses aux questions des 2 anges...

L'imam: Allahu Akbar

On fait du'a pour tous les musulmans vivant et mort.

L'imam: {côté droit} As selemou alaykoum

Une fois la salât faite, énormément de personnes viennent nous présenter leurs condoléances.

Yusra etait tellement aimé de tout le monde ici. El hamdouli Allaah.

Nous sommes restés une bonne heure à la mosquée.

Mon fils commençait à s'impatienter.

Ibrahim: On peut y aller abi?

Moi: On va pas tarder bonhomme

Quelques minutes plus tard, nous nous dirigions vers le cimetière.

J'avais laissé Ibrahim à Inaya.

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kidnappée, mariée de force et...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant