Appels d'urgence☎

Chapitre XXIII

Elisabeth descendit une fois son appel raccroché, elle avait le sourire aux lèvres quand elle trouva Katy et les jumeaux en train de faire des pancakes, enfin elle supposait que c’était des pancakes vu les ingrédients éparpillés un peu partout sur son plan de travail. On aurait dit qu’ils avaient fait une bataille de nourriture. La cuisine était dans un tel état qu’Elisabeth se demanda si les pancakes étaient vivants. Quand les jumeaux virent leur mère, ils allèrent la saluer en lui expliquant qu’ils avaient chercher une recette de pancakes, mais sans succès.

— Maman, tu sais, je vais te dire un secret : Katy elle sait super bien chantée, mais pas du tout cuisinée, ajouta Livya ce qui avait fait rire tout le monde.

Elisabeth prit donc les choses en main et rattrappa la pate à pancakes avant de tout faire cuire, ils rangèrent et nettoyèrent la cuisine tous ensemble. William avait fait un rapide passage mais n’était pas resté, car il allait faire son sport. Lexa passa aussi quelques minutes afin de récupérer les tickets de Clarke.

— William fait son footing alors mange un pancake, la rassura Elisabeth.
— Rapidement alors, je n’ai pas très envie de le croiser, dit-elle en enfournant un pancake dans sa bouche.
— Tiens, voilà tes tickets, ma belle.
— Merci ma chérie, mais ce ne sont pas les miens. C’est pour une collègue qui est super fan de vous, ajouta t’elle à l’intention de Katy Perry.
— Tu peux me tutoyer tu sais ?
— Avec plaisir. D’ailleurs, j’ai un service à te demander, je ne m’entends pas super bien avec cette collègue donc si, par hasard, tu as un peu de temps après le concert histoire de faire une photo ou deux et de lui signer un autographe, elle sera peut-être un peu moins coincée avec moi après ça.
— Donc tu veux soudoyer une juge. Bravo, Madame l’avocate.
— Mademoiselle, rit Lexa. D’ailleurs, c’est comme ça qu’elle s’est nommée dans mon téléphone.
— Pardon ?
— J’t’expliquerais, mais elle a mis « Mademoiselle Clarke », ajouta Lexa en faisant des mimiques des femmes coincées.

Tout le monde se mit à rire. Katy, à la façon dont Lexa venant de parler, avait compris que quelque chose se tramait. Elle avait passé tellement de temps dans la communauté LGBT qu’elle savait reconnaître ce genre de signes, quand deux personnes se plaisaient sans encore se l’avouer, mais elle préféra rester discrète et elle se dit qu’elle se jouerait bien un peu les marraines la bonne fée après le concert.

— T’inquiète, il n’y a pas de soucis, on va s’arranger ça pour ta « Mademoiselle », répondit Katy en faisant un clin d’oeil.
— Ah non, recommence pas ton histoire d’oeil, hein, tout le monde va encore te prendr epour un robot, dit Elisabeth mi-sérieux, mi-rieuse.
— Non, mais les gens sont vraiment idiots, ma lentille avait glissé et ça me faisait super mal donc j’essayais de la remettre sans utiliser mes doigts.
— Donc t’es pas un robot ? Demanda Livya.
— Non, enfin je ne crois pas, dit Katy en riant.
— Dommage, ça aurait été trop cool, ajouta Lovy.

Tout le monde se mit à rire à nouveau. Une fois, Lexa partit, William revint de son footing et fonça sous la douche. Les enfnats voulurent aller faire un tour au parc avec Katy, mais Elisabeth était un peu réticente, elle avait peur que Katy soit importuné tous les deux mètres.

— T’inquiète, j’ai la solution pour ça, je reviens.

Elle descendit cinq minutes plus tard en portant un jogging et un t-shirt très large tout deux élimés, des lunetts de soleil et une casquette des Lakers.

— Comment vous me trouvez ?
— Parfaite, répondirent les enfants en choeur.
— Ah ouais, ça c’est grave stylé, rit Elisabeth.
— Moque toi tant que tu veux, mais quand je mets ça, rare sont ceux qui me reconnaissent et ceux qui pensent me reconnaître finissent par croire que je suis un sosie. Qui pourrait imaginer que Katy Perry s’habille comme ça, franchement ?
— T’as pas tort, mais à LA, tout le monde te demandera des photos même si t’es qu’un sosie.
— Sois pas défaitiste, j’ai besoin de prendre un peu l’air, alors bouge toi.