Appels d'urgence☎

Chapitre XXXXVIII

— Elisabeth ... Elisabeth ... Elisabeth ? ...
— Uhmm.
— Elisabeth... Elisabeth, tu m'entends ?
— Je crois qu'elle a encore bougé..., dit une voix inconnue.
— Elisabeth ? ... Elisabeth ?
— Uhmmmm, la lumière... La lumière est trop forte.
— Ferme les rideaux, s'il te plaît, dit une voix... C'est bon Elisabeth, tu peux ouvrir les yeux maintenant.

Petit à petit, Elisabeth ouvrit les yeux.

— Kaycee... Kaycee, qu'est-ce qu'il se passe ?
— Elisabeth ! Oh mon Dieu ! Enfin tu es réveillée !

Kaycee s'approcha et la prit doucement dans ses bras sans la serrer. Elisabeth avait une voix lointaine et caverneuse comme si elle n'avait pas parlé depuis des mois, ses cordes vocales lui faisaient mal. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait ni même le comportement de Kaycee. Elle regarda lentement autour d'elle.

— Kaycee, où est-ce que nous sommes ?
— Tu ne t'en souviens pas ? T'es à l'hôpital.
— A l'hôpital ? Demanda Elisabeth étonnée. Mais qu'est-ce que je fais à l'hôpital ?
— Rien, ne t'inquiète pas. On aura le temps de tout t'expliquer. Pour le moment, tu as besoin de te reposer et surtout de récupérer.
— Je comprends pas.
— T'en fais pas, repose-toi.
— Non, Kaycee, je n'ai pas besoin de me reposer. J'ai besoin de voir mes enfants... Mon bébé.
— T'en fais pas, tu vas bien et tes enfants aussi.
— Mais pourquoi je suis ici alors ? Et ça fait combien de temps ? Pourquoi je suis dans ce lit et reliée à toutes ces machines ? Paniqua Elisabeth dont la vision était de moins en moins floue.
— Tu ne te souviens vraiment de rien alors. Ça fait trois jours que tu es là. Tu as eu un accident.
— Un accident ? Comment ça ?
— Oui, en revenant de chez nous. Tu ne te souviens vraiment pas de ce qu'il s'est passé ?

Elisabeth tenta de se rappeler, mais rien.

— Non, je ne me souviens de rien.
— Pas de soucis, t'en fais pas, ça te reviendra peu à peu. Là, tu as juste besoin de repos.
— Kaycee... Et mon bébé ?

Kaycee la regarda avec le regard ému, elle lui prit les mains en tentant de retenir ses larmes.

— Ton bébé va bien, dit elle en laissant couler ses larmes. Ton bébé va très bien, Elisabeth. Je ne sais pas qui est ce petit être dans ton ventre, mais vu comme il s'accroche à toi, je peux te dire qu'il t'aime. Après tout ce que tu as vécu avant, puis maintenant cet accident, ces trois jours où tu étais dans une sorte de coma. Tu as eu des côtes cassées et des blessures un peu partout mais principalement au visage, mais ce bébé n'a rien eu, il est toujours là et il ne veut pas te lâcher alors si ça ce n'est pas de l'amour, je ne sais pas ce que c'est. J'ai fait l'écho pendant que tu étais inconsciente, je devais pouvoir te dire si tout allait bien à ton réveil et son coeur battait normalement . Il bougeait tellement, c'était émouvant, j'aurais aimé que tu puisses voir ça. Et du coup, je connais le sexe, je ne sais pas si tu veux savoir.
— Non, non, je veux avoir la surprise. Je veux que ce soit une surprise pour moi et les enfants. Si le bébé va bien, c'est tout ce qui compte, ajouta t'elle en apposant la main sur son ventre. Rien d'autre n'a d'importance.
— D'accord, ma belle. Je vais devoir te laisser quelques minutes, je vais aller avertir ta famille et tes amis que tu es réveillée.
— Il y a qui ?
— Il est tôt, donc il n'y a pas grand monde actuellement, mais Lexa et Clarke étaient là durant les trois jours, je pense que Lexa n'a pas été travailler. Clarke allait et venait, mais elle a passé beaucoup de temps ici. Les enfants sont passés aussi avec leur père, mais à cette heure, ils doivent être à l'école. Nila et Jackson sont venus plusieurs fois aussi, ils sont actuellement dans la salle d'attente. Devon aurait dû partir hier, mais il a repoussé son vol en attendant de voir comment tu allais, car il s'inquiètait beaucoup pour toi.
— Comment ça annuler son vol ? Il devait pas rester pour le mariage ?
— Ah Oui le mariage... Brandon et moi avons parlé on a repoussé la date.
—Oh dit simplement Elisabeth
—T'en fait pas,Et..., hésita Kaycee, ya Deev...
— S'il te plaît, j'ai besoin de me reposer. Tu peux juste aller leur dire que je vais bien.