Chapitre LIX

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Elisabeth s'était éveillée au petit matin, ne sachant que faire ou que dire face à Deevyah si cette dernière se réveillait, elle préféra s'habiller et quitter les lieux à pas de louve. Elle avait fini par aimé cette soirée que ce soit les danses de Deevyah ou cette nuit, mais elle se faisait violence, car il y avait encore tellement de questions et de choses en suspens dans leur relation qu'Elisabeth ne voulait pas se laisser aller à l'euphorie du moment d'autant plus qu'elle devait prendre un jet avec ses enfants dans quelques heures, direction Londres. Elle espérait que Londres lui éclaircirait un peu les idées. Elle eut à peine le temps de rentrer, de se doucher et de petit déjeuner que William venait la chercher accompagné des enfants. Le jet décollait à dix heures, mais ils devaient être présents une heure avant pour les formalités de passeport et visa. Il avait déjà fait affrêter les valises des enfants et les siennes à l'aérodrome, il ne restait donc que celles d'Elisabeth et du futur bébé, William les chargea dans son coffre et Elisabeth monta en voiture afin de se rendre à Londres avec sa petite famille. Elle regarda alors son téléphone et vit qu'elle avait plusieurs messages lui demandant si elle était bien rentrée. Pendant qu'elle répondait rapidement, elle reçut un messages de Mia lui demandant comment elle allait après cette soirée. Elle répondit à tous succintement, en les prévenant qu'elle était en route pour l'aérodrome, donc qu'elle ne pourrait écrire pendant un moment.

Quand ils arrivèrent sur le parking de l'aérodrome, une nuée de paparazzis les attendait. Ils furent mitraillés par les flashs des téléobjectifs. William regarda Elisabeth tout penaud.

— Je suis désolée, je ne sais pas comment ils ont... Pfff, moi qui espérait te rendre le départ plus zen comme cela, c'est raté.
— T'inquiète, William, on sait tous les deux que ça ne vient pas de toi. Mais on va s'amuser un peu et leur donner ce qu'ils attendent. Lov, donne la main à ton père. Liv, viens près de moi.

Elisabeth prit la main de sa fille et William celle de son fils de façon à ce que chaque enfant se trouve à une extrémité. Elisabeth eut alors un geste qui surprit William. Elle lui prit la main, il la regarda bouche bée.

— Souris, William. Ils veulent une réconciliation, on va leur donner. La seule chose qu'ils ignorent c'est que là où ils pensent amour, nous on sait que c'est notre amitié qui ressuscite, mais si ça te pose problème, je lâche ta main, ajouta Elisabeth en voyant William un peu attristé.
— Non, ça me convient. Je préfère de l'amitié plutôt que de l'animosité.
— J'adore, se mit à rire Elisabeth. J'espère qu'ils ont pris ça en photo, ça fera une superbe une.

William rit à son tour. En effet, à midi, tous les taboïds avaient une belle photo du couple et de leurs enfants sur le tarmac de l'aérodrome tout sourire et main dans la main. Ils montèrent dans le jet après avoir montré que leurs papiers étaient en règle et que les bagages d'Elisabeth furent chargés avec ceux du reste de la famille. Le vol se passa super bien, même si Elisabeth aurait aimé dormir et ne put le faire, car ses enfants en avaient décidé autrement en courant et s'amusant dans chaque recoin du jet pour solliciter l'attention de leurs parents. Arrivés à Londres, William alla chercher le mini-van qu'il avait loué et amena la famille jusqu'à la maison des parents d'Elisabeth. Il avait loué une chambre d'hôtel pas très loin, car s'il était venu à Londres avec eux, c'était pour finaliser une affaire avant de rentrer et revenir pour l'accouchement. Owen sortit pour prendre en charge les bagages de leurs convives, il salua William juste pour la forme et serra ensuite les enfants dans ses bras puis Elisabeth. Les parents de cette dernière sortirent aussi pour saluer William et le remercier d'avoir fait ce voyage avec sa famille. Les enfants saluèrent leurs grands-parents, ils étaient surexcités et le furent encore plus quand leur grand-mère leur annonça que leurs cousins allaient arriver le surlendemain pour les voir. William entra pour boire un café et partit tout aussi rapidement, car il se faisait tard. Elisabeth le remercia à son tour et alla se mettre à l'aise avant de redescendre auprès de sa famille. Elle avait vraiment envie de souffler, mais elle savait qu'elle ne pourrait pas échapper à toutes les questions de ses parents et de son cousin. Elle laissa les enfants jouer un peu pendant qu'ils discutèrent.

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