Partie 20

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Partie 20 : C'est pas parce qu'on est personne qu'on doit respecter ceux qui s'prennent pour quelqu'un.

Chez moi je cogitais trop, j'voulais trop savoir il se passait quoi dehors eh ouais la curiosité de macrelle a pris le dessus. Je me renseigne un peu j'fais sortir les anciennes connaissances qui à cette heure ci savaient tout, et là ce que je viens d'apprendre m'a laissé une marque de choque.
Je me relève petit à petit j'me remet debout et là la vie viens me remettre une tarte dans la gueule pour me dire c'est pas fini le bonheur il est pas à ta merci c'est moi le patron et c'est moi qui décideras. J'étais pas sorti de chez moi pendant presque 1 mois les parents étaient revenus du bled mais c'était plus la même ambiance la darone qui essayer d'etouffer ses pleurs dans le coussin et le daron quant à lui travaillait plus on le voyait presque pas je pense que pour lui la façon d'oublier son fils c'était de travailler plus.
El mohim je sors de chez moi car j'pouvais plus rester ici c'était tellement hard cette ambiance je m'assois sur ce banc isolé des autres qui est toujours à sa place ahhh ce bon vieux banc toujours là quand il faut réfléchir. Mon frère qui meurt d'une balle dans le klesh mon autre frère qui s'fait la malle, le daron qui viens plus à la caza la daronne qui pleure et Sisco j'vous on est pas parlé Sisco ses fils de p**** ils l' ont pris pour 2ans d'emprisonnement avec sursis c'ptit con il a pas était assez intelligent pour courir quant il les a vu mais j'l'aimé bien avec ses airs de poète j'me souviens un jour il m'a dit ouais je sais j'suis poétique mais bon c'est pas de ma faute c'est comme un ik ahh ce gas il avait toujours les mots pour me faire rire, mais sois disant "amis" se sont barrés quand j'étais dans la merde. On dit que la roue tourne mais cette roue elle a jamais vu le jour. Passé du temps à rien faire sur ce banc sa fatigue.

[...]

Je rentre dans mon hall et j'vois younes

Younes : toi là j't'ai dit quoi
Moi : pourquoi tu viens m'parler toi sa y est mon frère il est mort tu t'sens dans l'obligeance de venir me parler

Bam ! Une tarte j'l'ai pas vu venir celle-là et même les coups qui m'a enchaîner. Après les coups il se barre en me jetant une lettre.

《 Petit cœur du ghetto 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant