《 Petit cœur du ghetto 》

Partie 40

Partie 40 : Du haut de ma tour je vis en hauteur avec ma peine autour... Ce putain de monde est sourd, personne m'entend lorsque j'appel au secours.

Assis sur une chaise splif à la main dans un vieux hôtel miteux dans cette cité voisine j'me dis que j'ai toucher le fond. Personne n'a su m'illuminer gros j'ai sombré jusqu'à en devenir daltoniste j'arrive plus à voir la vie en couleur tellement qu'elle m'a pourri la vue, j'ai essayé j'te jure j'voulais la voir au moins en rose mais les couleurs j'les distingue plus maintenant je la vois qu'en noir et blanc.

1 semaine passe et je n'ai pas changé, ma position merde faut qu'j'me bouge faut que j'me trouve de l'oseille mais comment ?

Mais comment faire de l'oseille sans oseille ?

J'sors de ma chambre et aperçois deux mecs avec une pute surement pour la baiser. J'massois sur un trottoir pas loin d'l'hôtel et commence à fumer mon spliff. chienne de vie elle m'a traité pas paisiblement mais plutôt vulgairement, j'reste la comme une clocharde assise sur ce trottoir déguelasse qui sent la pisse jusqu'à me faire interpeller par ces deux mecs qui était dans l'hôtel.

Mec 1 : Alors on attend son rendez vous ?

Moi : Qu'est-ce que tu m'racontes toi ?

Mec 2 : On dirait une toxico qui attend son boug pour sa dose.

Mec 1 : Nous aussi on en file de la bonne t'inquiètes pas.

Mec 2 : Tiens notre num si tu veux qu'on s'voit un de ces 4 dans cet hôtel.

Puis ils partent le sourire aux lèvres.

À la main j'tiens le bout de papier où il y avait écrit leur num, tellement choquée par leurs propos que je n'ai pas pu rétorquer. Je rentre à l'hôtel, me balance sur mon lit et reflechis tout en regardant le plafond, tout le monde me prend pour une toxico qui veut sa dose alors hein j'fais si peur que sa... j'reflechis bien et me pose un tas de question il m'faut de l'argent et c'est pas en comptant sur Dalil que j'vais réussir.

Merde je vais les appeler.