Partie 58

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Partie 58 : « Tout le monde s'en fiche de la vie des pauvres mon frère c'est pas les mêmes souffrances »

À bout de souffle Dalil prend la parole.

Dalil : Sisco... Il s'est réveiller... et il veut te voir.

Le corps pétrifié et le visage neutre je n'en crois pas un mot, c'est bien réelle ou est-ce un rêve ?

Moi : J...jure ?

Dalil : Wallah

Le corps affaibli, je m'évanouis. À mon réveil je me retrouve dans la voiture de Dalil.

Moi : On va où ?

Dalil : Bah on va voir Sisco.

D'un simple hochement je lui réponds d'accord.

Dalil : Eh ?

Moi : Ouais ?

Dalil : T'es amoureuse de Sisco ?

J'ai commencé à ressentir un stress, je tourne la tête et regarde le paysage défiler.

Moi : Non.

Dalil : Bah pourquoi tu rougis ?

Moi : N'importe quoi t'hallucines frère j'rougis pas.

Dalil : Ok et pourquoi quand j't'ai dis qu'il c'était réveiller tu t'es évanouie ?

Moi : Le choc sûrement.

Dalil : Ouais peut-être mais j'sais que tu l'aime.

J'tourne la tête et je ne réponds car à vrai dire moi même je ne connaissais pas la réponse et si je l'aimais hein ? Dans tous les cas je sais qu'il ne voudra pas de moi je suis qu'une toxico d'après les gens. Arrivée à l'hôpital on descend de la voiture, devant la porte j'hésite à rentrer j'ai peur de sa réaction, j'appréhende l'idée de rentrer dans sa chambre je n'étais pas venu lui rendre visite une seule fois. Dalil me pousse un peu histoire que je rentre. Sisco retourne sa tete par le bruit qu'on a fait, il était torse nu, une infirmière lui changeait son bandage.

《 Petit cœur du ghetto 》Où les histoires vivent. Découvrez maintenant