Pdv ONE
Ils ont tous l'air plus mort vivant que vivant, lorsque je débarque de l'avion. Je ne vois pas ma fille mais je reconnais quasiment tout ce qui ceux présentent face à moi. Il me semblait que l'équipe de Toretto était au nombre de 10 hors c'est exactement le nombre de personne qui se trouve devant moi. Et l'un d'eux étant normalement encore censé être à l'hôpital, quelqu'un est de trop. Mais avant de me préoccupé de celui que je ne connais même de nom, je remarque également qu'ils semblent étonné de me voir. J'ai pourtant annoncé que je venais. Bref, je précise que je suis seul et demande où se trouve ma fille.
C'est un jeune homme plutôt bien bâti qui me répond. Il ne me semble pas qu'il soit entré dans mon bureau avec l'équipe lors de la réunion de l'autre jour. C'est sûrement l'intrus que je cherchais, mais je ne fais aucune remarque.
- Elle ne se sentait pas en état. Sa tête a heurté le sol, elle n'a pas de trauma crânien, les médecins ont vérifié mais elle ne fait que dormir. Elle est dans la voiture.
Merde, elle ne m'a pas précisé ça. Je me dirige vers la voiture qui m'est indiquée et découvre ma fille endormie. Malgré la sieste qu'elle fait elle ne semble pas calme et reposait comme c'était le cas il y a quelques années. Elle a des cernes, sa peau est bien plus claire qu'à la normale et elle est couverte d'égratignures sur les bras (j'imagine que c'est la même chose sur le reste de son corps mais ces bras sont les seules visibles). J'ai sieste, une sieste est normale après une telle chute, mais si elle ne fais que dormir, il y a un problème. Heureusement que je suis toujours préparé à tout désagrément dans ce style. Je leur demande de récupérer un sac dans l'avion et commence mon travail. Quelques minutes après que j'ai fini, Brie se réveille enfin :
- Alors tu es vraiment venu, papa.
Je vois que ma venue n'était pas confirmé, même ma propre fille n'y croyais pas. Pourtant je suis là pour elle, elle devrait le savoir, je ne le dis pas, je ne le montre pas forcément mais je suis son père tout de même. Mais bon revenons à l'homme que je ne connais pas. Je m'adresse à lui directement :
- Vous vous êtes qui ? J'ai déjà rencontré tout le monde au moins une fois mais votre tête ne me reviens pas.
- Nathanaël Tragertin Monsieur. Je suis le mécano de l'équipe.
- Pourtant vous n'étiez pas à la réunion !
- Il est resté dans la voiture. Nous ne savions pas si nous devions tous monté et nous ne voulions pas laissé nos carrosses sans surveillance vous pouvez comprendre ça monsieur.
C'est Toretto qui vient de me mentir frontalement, leur voiture ont été fouillé à peine les avaient-ils quitté et personne ne se trouvaient dedans. Et puis en réfléchissant un peu plus, il me semble avoir déjà aperçu ce monsieur Tragertin au côté de Brie. Je poursuis alors :
- Mr Toretto, vous devriez savoir que me mentir n'est jamais une solution. Ce jeune homme est une connaissance de ma fille il me semble et non une des vôtres et vos voitures étaient vide lorsque vous vous êtes présentés à moi.
Je n'entends plus une mouche volée. Tout le monde me regarde. D'ordinaire lorsque j'annonce à une personne qu'elle vient de me mentir, elle s'efface et baisse les yeux mais ce Toretto là, il lève la tête et soutient mon regard. Ce type me plait. Mais c'est Brie qui prend la parole suivi du blondinet qui semble s'inquiéter pour elle.
- Si tu connais la réponse pourquoi tu te fatigue à poser la question ? Oui Nate est avec moi, c'est moi qui lui est demandé de venir avec nous et c'est lui qui couvre mes arrières depuis pas mal de temps maintenant alors je te remercierai de lui parler sur un autre ton.
- Brie, reste assise pour l'instant, ce n'est jamais recommander de s'énerver avec ce que tu as. Crois moi ce n'est pas une bonne idée. Nate reste avec nous ne t'inquiète pas.
C'est mignon. Quel homme respectable, s'inquiété ainsi pour sa collègue alors qu'il la connaît à peine.
- Ma fille a la tête dure ne vous inquiétez pas comme ça, ce n'est pas la peine.
- Votre fille peut avoir la tête dure autant que bon lui semble, mais vous nous avez envoyez dans un piège sans nous prévenir du danger. Vous avez envoyez votre propre fille à la mort. Si elle avait été seule, elle serait sans doute morte alors nous sommes ravis que vous vous soyez donné la peine de vous déplacez mais si vous n'avez pas de plan pour continuer ce sera sans nous et sans votre fille également.
Houlà, jeune effronté qu'il est. Trop de courage dans ces phrases.
- Votre nom !
- Brian, Brian O'Conner ! Et j'ai beau connaitre le vôtre, et je continu de penser ce que je pense.
Brian, Brian, Brian .... O'Conner ..... Brian O'Conner. Et merde, je ne l'avais pas reconnu, pourtant c'est évident, ça fait des années qu'il est de mèche avec la famille Toretto. Je ne vais pas me battre plus avec lui, on ne sait jamais, il pourrait être plus tête de mule que moi.
- Bien Monsieur O'Conner, nous allons trouver quelque chose ensemble. Il me semble que vous avez vos propres moyens pour obtenir des informations. Nous ne pouvons malheureusement pas nous servir des bases de données de l'agence - du moins pas avec mes accréditations ni celles de l'agent O - sans mettre au courant ceux qui ne devraient pas l'être.
Pdv Extérieur
Les mots de One n'ont pas eu pour but de rassurer l'équipe. C'est désormais clair et net : il y a une ou des taupes à l'agence. Il ne faut pas beaucoup de temps après cette confirmation pour que Ramsey prenne la parole :
- Je me doutais que ça allait être quelque chose dans ce style alors j'ai prévu un petit programme pour passer vos pare-feu. Je l'ai ensuite ajouté à l'œil de Dieu et le résultat semble correct. Nous pouvons désormais avoir accès à toutes les bases de données reliées à l'agence en plus de toutes les caméras et de tous les objets connectés piratables. Par où je commence ?
One : Vous pouvez remonter en arrière ?
Ramsey : Ça doit pouvoir se faire ! Qu'est-ce que je cherche ?
One : Toutes les connexions, recherches internet, appels téléphoniques, rencontre et ainsi de suite de Julia Montenegro.
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Le bruit d'une sœur
FanfictionQuand je suis entrée dans cet ascenseur, je ne savais absolument pas qui ils pouvaient bien être. La seule chose qui me préoccupait c'est que j'allais être en retard encore une fois et que mon père allait finir par me virer. Pourtant son regard, son...