Pdv Brian

J'étais tellement concentré sur ce qui devait se passer que je n'ai vu que du quoi de l'œil le drame. Mia a crié et le temps est paru suspendu pour un instant. Il a fallu que j'arrête la voiture et que je me retourne pour découvrir la voiture de Brie et celle de Maxia encastrées l'une dans l'autre. Je sors de ma voiture aussi vite que je peux, et me précipite vers mon amie pour voir dans quel état peut-elle se trouver. Il y a beaucoup de verre brisé et sa voiture n'est plus que ferraille. La Skyline est passée sous la voiture de Maxia, celle-ci ne semble pas si mal en point que ça, mais très sincèrement je me contre-fiche de si elle est en vie ou non. Je veux juste que Brie le soit. En me rapprochant, je peux enfin voir le visage de la blonde, celui-ci est entaillé sur le côté, et à la vue de son front, sa tête à dû taper bien fort le volant. Dans ce genre de moment, on va souvent trop vite pour que l'air bag serve, et encore si la voiture en possède. Mais là, ce qui m'inquiète le plus c'est qu'elle ne réagit pas. Nathanaël court vers nous aussi :

Lui : Brie ! Brie ! Brian, dis-moi qu'elle va bien !!

Moi : Brie réveilles toi, s'il te plaît réveilles toi !

Mia a eu le temps de me rejoindre, je tourne rapidement la tête vers elle, avant de regarder autour de moi, je n'ai même pas pensé aux autres. Elle me rassure rapidement :

- Tout le monde va bien, Hobbs s'occupe de Julia. Comment va-t-...

C'est ce moment que Brie choisi pour tousser, je me retourne vers elle et elle ouvre les yeux.

- Julia et Maxia ?

- T'occupes pas de ça, comment te sens tu ?

Elle fait une grimace de douleurs. Il faut qu'on la sorte de là. Espérons que ses jambes ne sont pas coincés, je passe donc la tête par la fenêtre, regardant rapidement, je lui propose de l'aider à sortir. Elle accepte d'un signe de tête, Mia reste en retrait et Nathanaël avance pour m'aider. À deux, nous réussissons à la soulever pour faire passer sa tête puis son corps par la fenêtre, la porte étant complètement enfoncé et impossible à ouvrir. Mais au moment de sortir ses jambes, quelques choses la bloque à l'intérieur.

- Tirez ce n'est que le bas de mon jean !

Ajoutant un peu de force, nous la sortons de là, et nous nous écroulons au sol avec elle. Elle semble exténuée, sa jambe est dans un état lamentable, la partie gauche de son visage est couverte de sang tout comme ses avants bras. Elle va avoir des bleus, des bosses et je ne serais pas surpris qu'elle ait quelques fractures de plus au compteur.

Elle s'écroule dans nos bras, Mia analyse l'entaille sur son bras et son poignet. Au visage de ma femme, je sais que ce n'est pas bon. Mais nous n'avons pas le temps de nous y attarder, une voix me sort de mon inquiétude.

- Tu continueras donc de me gâcher le vie jusqu'au bout toi !

Maxia sort de sa voiture difficilement mais plutôt rapidement, elle commence par monter sur le capot, après voir explosé son pare-brise qui miraculeusement était encore en place. Bien plus haute que nous, elle est elle aussi dans un état plutôt inquiétant pour quelqu'un qui se préoccuperait d'elle. Elle a le pantalon complètement déchirer sur la jambe droite et son haut n'est pas dans un meilleur état. Mais elle marche alors je retourne mon attention à Brie n'arrive pas à se lever malgré la volonté.

- Reste assise, ce n'est pas le moment de jouer les courageuses.

Les autres se rapprochent aussi de nous, Je vois du coin de l'œil Hobbs avec Julia, les mains dans le dos. Han est en retrait mais il se rapproche de Maxia, je suppose que c'est lui qui va s'en occuper. Les motos de Letty et Nathanaël sont déposés n'importe comment sur les routes et eux et Dom sont en train de s'occuper des miliciens encore en état. One reste assez loin de nous, mais alors que Brie s'effondre à nouveau et que j'entends Maxia rire, sa voix d'homme mûr s'élève :

- Pourquoi ? ... Après tout ce que l'agence a fait pour toi, Maxia, pourquoi ?

Brie : Est-ce qu'elle a vraiment besoin d'une raison, tu vas l'excuser si elle est bonne ?

Nathanaël : Gardes tes forces Brie.

Maxia : Bah oui Brie, garde tes forces petite !!

Maxia est complètement différente de ce que nous avons vu en arrivant à l'agence le premier jour. Elle semble hors d'elle-même, complètement en état de transe. Comme si elle ne contrôlait rien de ses mouvements ni de ses paroles. 

One essaye de garder le contact avec elle, ou peut-être même de le rétablir. Mais elle ne semble en aucune manière vouloir de ce contact. À croire qu'elle en veut personnellement au père de Brie. Notre amie nous avait pourtant fait comprendre que les employés de son père lui était complètement dévoués et notamment Maxia. Je ne comprends donc absolument pas ce qui a pu se passer pour une telle trahison. Et je pense que One a besoin de comprendre aussi. Brie souffre en silence en essayant, encore une fois, de se lever, mais au moins cette fois n'est pas en vain puisqu'elle atteint le stade d'être sur ses deux pieds. 

Inquiet pour notre amie, nous nous regardons avec Nathanaël et d'un regard de décidons de rester près d'elle des fois qu'elle s'écroule. Elle avance vers son père dos à Maxia.

- Laisse la, elle s'est mise seule dans cette situation, nous ne sommes pas responsables des dégâts qu'elle a créé.

Maxia : Pas responsable !!? Ma belle tu ne t'es pas regardée dans un miroir parce que même toi tu devrais te détester. 

Je vois le visage de Brie se fermer, pourtant je n'arrive pas à déterminer si elle contient sa colère ou bien sa douleur. Ses traits se durcissent, ses lèvres se pincent, ses yeux se ferment, ses mains se crispent et après de longues secondes, lentement, elle se retourne.

- Comment puis-je être responsable de ce carnage ? À moins que ce soit moi qui ai demandé à Gabriel de me trahir, à Julia de me mentir, à tes hommes de détruire l'agence. Ça doit être ça ! Tu es folle ma pauvre ! Je te trouvais bien trop focus pour être agréable mais ça te rendais humaine, là je ne suis même pas sûre de ça. Tu es inhumaine Maxia, mais tu es responsable de tes actes quand même.

Maxia : Une chose est sûre c'est que je pourrais être fière d'être responsable de celui-ci d'acte.

Elle n'avait pas fini sa phrase qu'un cri d'homme me surprenait, suivi d'une déflagration résonnant dans la rue tandis que je me retrouvais au sol. Je n'ai rien vu venir, je n'étais pas retourner qu'un deuxième coup de feu était tiré dans la direction opposée.


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PS : Merci pour les votes et les commentaires, ça fait toujours plaisir. 

Prenez soin de vous <3

Le bruit d'une sœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant